par Bernard Downs,
C. 59
Révérends
Pères jésuites, Éducateurs au Collège
Sainte-Marie
Ma rencontre annuelle avec le Père Bernard Carrière,
s. j.
Le dernier vendredi de
janvier 2017, je me suis rendu à la Maison de la Province
du Canada français et d’Haïti de la Cie de
Jésus, mieux connue sous le nom de La Maison Bellarmin sise au
25 Jarry ouest à Montréal.
J’avais pris rendez-vous avec le Père Bernard Carrière,
S.J. secrétaire de la Province jésuite, pour y recenser
les noms et coordonnées des quelques Pères qui sont
encore de notre monde et qui font partie des 176 Éducateurs
qui ont œuvré au Collège Sainte-Marie de 1936
à 1969, année de fermeture de cette vénérable
institution passée sous le pic des démolisseurs dans
les années 1970. De ces vaillants soldats du Christ, fidèles
compagnons de saint Ignace de Loyola, il ne reste plus que le quatuor
suivant :
1. Le P. Georges-Étienne Beauregard, S.J. du conventum 1935,
ancien professeur titulaire d’éléments-latins;
un centenaire de 104 ans retraité à l’infirmerie
de Taiwan.
2. Le P. Fernand Bédard, S.J. ancien titulaire de classe
de rhétorique; un nonagénaire de 92 ans qui habite
à la Résidence Garnier de Québec.
3. Le P. Pierre Gervais, S.J. ex-professeur de religion en classe
de syntaxe; ce benjamin du groupe, âgé de 78 ans, collabore
toujours à la Nouvelle Revue Théologique qui a son
siège social à Bruxelles, Belgique.
4. Le P. Démétrius Michalidès, S.J. était
titulaire d’une classe de philosophie; ce bon Grec de 90 ans
a maintenant rejoint ses compagnons jésuites à l’infirmerie
de Richelieu.
Bien sûr, durant ma visite, j’aurais aimé croiser
le Père Pierre Bélanger, S.J., l’adjoint du
P. Provincial et directeur de la revue missionnaire LE BRIGAND.
Peine perdue. Le Père Bélanger s’affaire présentement
à peaufiner les articles qui paraîtront dans le numéro
523 de sa revue printanière. J’ai toutefois eu la chance
de bavarder avec le Père Pierre Côté, l’Économe
de la Province, que j’ai mieux connu lorsqu’il était
Directeur de la Villa Saint-Martin, un Centre de ressourcement spirituel
et humain des jésuites qui existe depuis 100 ans. J’avais
l’habitude de lui piquer une petite jasette lorsqu’il
venait célébrer la messe dominicale à ma paroisse
de la Présentation-de-la-Sainte-Vierge, à Dorval.
Dans mes échanges avec le Père Carrière, je
n’ai pu m’empêcher de ressasser certains souvenirs
des Pères qui m’ont le plus marqué au collège.
Eh oui, nous avons parlé de Tiger Delisle, de la cour des
Petits et de celle des Grands, d’Arthur Vézina et de
Jean-Louis Brouillé, l’aumônier et le chef du
clan routier, directeur du journal Le Sainte-Marie, de Bibitte,
du bon vieux Sam Bellavance, des St-Laurent, Vigneault, St-Denis
et Cie… Avons laissé de côté la soirée
des Parascos, le corridor de la Marine, les concours d’art
oratoire, les séances de classe, les festivals Sainte-Marie-Brébeuf
au Forum, nos frasques au théâtre du Gesù, et
que sais-je encore... Vous voulez en savoir davantage? Allez le
demander « aux sources bavardes qui courent invisibles
dans la mousse »… du conte de la Chèvre
de monsieur Seguin d’Alphonse Daudet. Et les professeurs laïcs
dans tout ça? Ce sera pour une prochaine fois, si Dieu le
veut…! Continuons de Prier avec les Jésuites
à travers le Monde.
Merci, Père Carrière, pour votre aimable collaboration.
Continuez de donner les Exercices spirituels…
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