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    « Quaqtaq, 
              terre de la grande banquise 1960-1990 »
 Notre confrère 
              Louis-Jacques Dorais, C. 62, diplômé en anthropologie 
              et en linguistique, a enseigné pendant près de 40 
              ans au Département d’anthropologie de l’Université 
              Laval. Embauché comme professeur-adjoint en 1972, il a été 
              agrégé en 1977 et titularisé en 1982. Depuis 
              son départ à la retraite, en septembre 2011, il poursuit 
              son œuvre à titre de professeur associé (et émérite 
              depuis 2013). « Mes intérêts de recherche et mon enseignement 
              ont été en bonne partie liés à ma double 
              formation en anthropologie (M.A., Université de Montréal) 
              et en linguistique (Doctorat, Université de Paris-III). Dès 
              1965, j'ai entrepris l'étude des rapports entre langue, culture 
              et société chez les Inuit du Nunavik (Québec 
              arctique), puis du Nunavut (Arctique oriental canadien) et du Groenland, 
              m'intéressant tour à tour à l'organisation 
              communautaire, à la sémantique, à la dialectologie 
              et à la sociolinguistique de ces régions. Ces intérêts, 
              que je poursuis toujours à la retraite, ont ensuite été 
              appliqués à l'étude des francophones de Louisiane 
              et d'ailleurs en Amérique du Nord, puis à celle de 
              la diaspora vietnamienne au Québec, au Canada et en Europe. 
              À partir de 2006, j'ai aussi collaboré avec la nation 
              huronne-wendat à la revitalisation de sa langue, qui avait 
              cessé d'être transmise au XIXe siècle mais est 
              maintenant enseignée et utilisée à Wendake. 
              » (texte extrait du site internet de l’Université 
              Laval).
  Auteur prolifique et conférencier recherché, Louis-Jacques 
              a écrit de nombreux ouvrages et articles sur la langue et 
              l’organisation communautaire inuites et sur la diaspora vietnamienne. 
              Il a publié aux Éditions GID de Québec, en 
              octobre 2017, un nouveau livre intitulé: « Quaqtaq, 
              terre de la grande banquise 1960-1990 ». Il s'agit d'un 
              album de plus de 200 photos, qui illustrent la vie quotidienne aux 
              diverses saisons dans un village inuit du Nunavik, entre 1965 et 
              1993, époque où il a effectué des recherches 
              en anthropologie dans cette communauté. Le livre montre les 
              changements survenus durant cette période, où on est 
              passé du statut de camp saisonnier en voie de sédentarisation 
              à celui de village nordique bien installé et organisé, 
              géré dans le cadre de la Convention de la Baie James 
              et du Nord québécois de 1975.
 « Ce livre a pour objectif d’illustrer en photos 
              la vie des gens de Quaqtaq, un tout petit village du Nunavik (Québec 
              arctique), entre 1960 et le début des années 1990. 
              La très grande majorité des clichés ont été 
              pris par l’auteur, qui a séjourné à Quaqtaq 
              à quelques reprises de 1965 à 1993. Plus qu’un 
              exposé ethnographique, l’ouvrage constitue donc un 
              témoignage personnel sur des lieux et des gens que l’auteur 
              a côtoyés et qu’en gage de reconnaissance envers 
              celles et ceux qui l’ont accueilli là-bas, il désire 
              faire connaître aux lecteurs et lectrices d’ici comme 
              aux citoyens actuels de Quaqtaq. D’où l’importance 
              de nommer les personnes apparaissant sur les photos pour que leurs 
              descendants puissent mieux comprendre qui étaient leurs aînés. 
              Afin de faciliter la communication, le texte principal est en français 
              et en inuktitut (écriture syllabique), langues auxquelles 
              s’ajoutent l’inuktitut alphabétique et l’anglais 
              pour les légendes des illustrations. » (texte extrait 
              de la couverture du livre).
 On trouvera plus d’information sur le parcours de Louis-Jacques 
              sur le site 
              internet de l’Université Laval.
 
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