Le mot du Président 
              Le collège dans les années 20 (témoignage 
              de Pierre Dansereau) 
              Des nouvelles du « Tigre » (le père 
              Gérard Delisle) 
              Le Carnet 
              Des nouvelles du P. Delisle et encore plus 
              Passons sur l'autre rive 
             
              Le mot du Président
            Une association qui fonctionne bien, c'est un peu comme les prouesses 
              des gymnastes : l'effort, considérable, n'y paraît 
              pas ! Tout semble aller de soi ! Pourtant, chaque réalisation 
              exige constance, implication, engagement, compétence et... 
              désintéressement !  
            
            Présider les réunions du conseil d'administration 
              est un immense privilège : celui d'être le témoin 
              de l'apport fidèle et enthousiaste des confrères à 
              la vie de l'association. Tenir à jour les listes de membres, 
              préparer et expédier le bulletin, administrer les 
              finances, assurer le secrétariat, structurer et alimenter 
              le site Internet, attribuer le Prix de l'engagement communautaire, 
              rechercher les anciens profs, assurer le lien avec les conventums, 
              préparer la fête annuelle... entre autres ! Et le tout... 
              sans option d'achat d'actions ! 
            
            Seul bénéfice attendu : la participation des Anciens 
              et... leur cotisation ! Même Jarilowsky Fraser le reconnaîtrait: 
              c'est votre meilleur investissement ! 
            
            Le Président, 
            Émile Robichaud 
            Remonter 
             
            
            
            Le collège dans les années 
              20
            Témoignage de Pierre Dansereau  
            C’est incontestablement un des plus illustres de nos anciens 
              et, à 91 ans, Pierre Dansereau, C. 29, poursuit toujours 
              avec autant d’enthousiasme sa carrière d’enseignant 
              et de chercheur à l’UQAM où il dirige le laboratoire 
              pour l’étude des écosystèmes. 
            Pierre Dansereau ne garde pas que de bons souvenirs de ses années 
              au collège. À l’instar des autres collèges 
              du temps, le Sainte-Marie est alors un milieu sévère, 
              où même les externes comme Pierre Dansereau doivent 
              assister à la messe dominicale au Gesù, revêtus 
              de leur complet noir. 
            La discipline est particulièrement rigoureuse pendant les 
              années d’éléments latins à versification, 
              et la « strappe », administrée à la moindre 
              incartade, voire pour avoir parlé en classe, comme Dansereau 
              en a fait lui-même l’expérience.  
            Moment d’illumination en Belles-Lettres où un jeune 
              jésuite qui débute dans l’enseignement, le Père 
              Georges-Henri d’Auteuil, pose à ces élèves 
              une question qu’ils avaient rarement eu l’occasion d’entendre 
              jusqu’alors: « Et vous, qu’en pensez-vous ? ». 
              La question fait l’effet d’une étincelle dans 
              ces jeunes cerveaux et libère un flot d’énergie 
              intellectuelle. Stimulé par ce professeur qui s’intéresse 
              à ce que pensent ses élèves, le jeune Pierre 
              Dansereau peut arriver le lundi matin avec quarante pages d’analyse 
              et de réflexion sur le sujet que le père d’Auteuil 
              leur a donné comme travail de fin de semaine. 
            En 1928-29, le Sainte-Marie n'offre pas la classe de rhétorique, 
              car celle-ci se donne au collège Brébeuf, qui vient 
              d'ouvrir ses portes. Pierre Dansereau fera même la plus grande 
              partie de sa rhétorique au collège de Sudbury où 
              son père l’avait mis pensionnaire, collège dont 
              il garde un excellent souvenir, pour y avoir découvert le 
              rude milieu du Nord de l’Ontario. 
            Après cette parenthèse ontarienne, Dansereau est 
              de retour au Sainte-Marie pour faire ses deux années de Philo. 
              Les cours de philosophie sont alors entièrement dispensés 
              en latin et tournés vers l’apologétique, n’évoquant 
              les philosophies non thomistes que pour mieux les contester. Peu 
              de place, dans ce contexte, pour la dialectique. 
            Les Jésuites dominent le corps professoral du collège 
              et les professeurs laïcs jouent un rôle plutôt 
              effacé, à l’exception de ce nouveau professeur 
              de mathématiques particulièrement dynamique qui a 
              pour nom Émile Gérard et dont l’enseignement 
              allait marquer des générations d’élèves. 
            Quant à l’enseignement des sciences, il se limite 
              à des notions élémentaires de chimie et de 
              physique, et ce n’est pas au Sainte-Marie que s’éveillera 
              la vocation scientifique de Pierre Dansereau. À travers cette 
              éducation qui semble fort dogmatique et contraignante, les 
              jeunes esprits se développent en trouvant leurs propres voies. 
              Dansereau et son confrère André Laurendeau fondent 
              une revue littéraire La Relève, se réunissent 
              avec d’autres jeunes au sein d’un cercle littéraire, 
              le Cercle Crémazie.  
            
            Il n’en fallait pas beaucoup plus pour que Pierre Dansereau, 
              comme son ami Laurendeau, soient perçus comme de fortes têtes, 
              et ils seront mis à la porte du collège à quelques 
              semaines de la fin de leur cours classique, sous prétexte 
              d’avoir été vus entrant au cinéma Capitole 
              un samedi après-midi.  
            
            Cette discipline de fer qui caractérise le Sainte-Marie 
              des années 20 illustre peut-être l’aphorisme 
              de Nietzche « Ce qui ne te tue pas te rend plus fort. » 
              Déjà à cette époque, le collège 
              se distingue par sa capacité à former des jeunes sachant 
              parler, penser, écrire, des jeunes exigeants qui ne s’en 
              laissent pas imposer. 
            
            Au sortir du collège, Pierre Dansereau s’inscrira 
              tout d’abord à la Faculté de Droit, où 
              il s’ennuie fermement, et il choisira finalement d’étudier 
              à l’Institut agricole d’Oka qui lui offrait la 
              perspective d’une vie plus en accord avec son amour du plein 
              air. Au cours de ses études à Oka, Dansereau fera 
              la connaissance du Frère Marie-Victorin, par l’intermédiaire 
              de Jacques Rousseau, C. 24, qu’il avait connu comme professeur 
              de sciences au collège. Le frère. Marie-Victorin saura 
              reconnaître son talent et l’orientera vers les études 
              scientifiques supérieures, où Pierre Dansereau allait 
              enfin connaître sa voie. 
            Richard L'Heureux, C. 62 
            Remonter 
             
             Des nouvelles du « Tigre »
             
              Monsieur le Président, 
            Je vous félicite pour la tenue de votre bulletin des Anciens 
              de Sainte-Marie, plein de vie, de nouvelles intéressantes, 
              et je vous remercie de nous envoyer une copie de votre dévouement 
              : je reconnais en ce geste un vrai gars du C.S.M.  
            Dans le dernier numéro, à la page « Le Carnet 
              », Michel Charpentier C. 62, demande des nouvelles de quelques-uns 
              de ses anciens professeurs ; ça me fait plaisir de répondre 
              à cette demande. Moi-même, le père Delisle, 
              professeur et directeur des sports pendant 16 ans, je suis à 
              ma retraite à Saint-Jérôme, en excellente santé. 
              Le seul problème, c’est que je vieillis (87 ans) ; 
              je marche encore, pas avec un hockey dans les mains, mais avec une 
              canne. Le père Maurice Côté est bien vivant 
              et il travaille à mi-temps au collège Brébeuf, 
              dans la maison des Pères (le Centre Vimont). Le père 
              Fernand Dorais demeure avec moi à Saint-Jérôme 
              et il travaille encore en pastorale. 
              [N. D. L. R. : Depuis lors, le père Dorais est décédé.] 
             
              
              La photo montre le père 
              Delisle dans sa chambre bureau.  
            Actuellement, je vis de souvenirs et, dans les retours 
              en arrière, je pense souvent à Sainte-Marie, au beau 
              temps que j’ai vécu en classe et en récréation, 
              surtout avec le père Arthur Vézina, peut-être 
              les plus beaux jours de ma vie. Je mets en pratique une devise que 
              j’ai trouvée dans un numéro de votre bulletin, 
              dont je vous envoie une copie.  
             
              Je pourrais parler longtemps de ma vie à Sainte-Marie 
                ; vous savez, un vieux qui a toute sa tête et sa mémoire 
                vit de souvenirs. Je n’oublie aucun de mes anciens et je 
                pense beaucoup à eux dans mes prières. Merci beaucoup 
                ! 
               
            D’un vieux professeur, 
            Le Père Gérard Delisle, s.j. 
            N. D. L R. : La devise qu’évoque le père Delisle 
              a été reproduite par lui en grand format. Il s’agit 
              du texte suivant : Si nous ne pouvons ajouter d’années 
              à la vie, rien ne nous empêche d’ajouter de la 
              vie aux années. L’adresse pour le rejoindre est : Maison 
              des Jésuites, C. P. 130 Saint-Jérôme (Québec) 
              J7Z 5T8. Le téléphone : 1-450-438-3593. 
            Remonter 
             
            Le Carnet
            N. D. L. R. : Le signe @ marque une nouvelle reçue par courriel. 
            Jean Saint-Jacques, C. 40, a été 
              intronisé en février 2002 dans le groupe « Les 
              As de coeur » de Centraide. Il a reçu aussi une reconnaissance 
              pour service et engagement dans la défense et la promotion 
              des droits et des attentes des Aînés du Québec. 
            Lucien Joubert, C. 50, pratique la médecine 
              et est aussi spécialiste en pharmacologie clinique à 
              Pittsburgh en Pennsylvanie. Il vient de publier aux éditions 
              Dorrance un livre intitulé « The smarter patient knows 
              better », visant à mieux informer les malades et à 
              les rendre proactifs lorsqu’ils consultent leur médecin. 
            Gabriel Meunier, C. 51, ingénieur et consultant 
              en environnement, vient d’entrer dans le Cercle des phénix 
              de l’environnement à titre de pionnier de la dépollution 
              des cours d’eau québécois et comme l’un 
              des principaux acteurs du développement durable. [D’après 
              la revue Le Plan, novembre 2002] 
            Claude Vaillancourt, C. 59, a pris sa retraite 
              du Ministère des affaires internationales du Québec 
              et il utilise son expérience passée pour conseiller 
              les personnes désirant visiter l’un ou l’autre 
              des cinq continents. Il préside aussi le comité de 
              jumelage de son village, Saint-Augustin-de-Desmaures, avec La-Ferté-Saint-Aubin 
              en France. 
            Robert Bédard, C. 63, écrit de Genève 
              : « Les nouvelles que je pourrais donner ne sont pas très 
              fraîches, ayant déjà été fournies 
              il y a plusieurs années. Engagé depuis 1980 au Bureau 
              international du travail (BIT), organisme spécialisé 
              des Nations Unies à Genève, j'y occupe le poste d'adjoint 
              au Secrétaire général et de Chef du service 
              Planification et systèmes d'information de l'Association 
              internationale de la sécurité sociale (AISS), une 
              organisation dont le secrétariat fait partie du BIT. Pour 
              de plus amples renseignements sur l'AISS, son site WEB est le suivant 
              : http://www.issa.int ». @ 
            Normand Caron, C. 63, vit maintenant à 
              Dakar. Il est directeur général du nouveau Fonds de 
              solidarité du Sénégal, lancé par les 
              syndicats sénégalais avec l'appui du Fonds de solidarité 
              FTQ. On le surnomme Amadou là-bas... Son adresse électronique 
              est donc : amadoucaron@arc.sn @ (information reçue de Louis 
              Fournier, C. 62) 
            Adrien Léonard, s. j. réside au 
              Sénégal comme Normand Caron, mais dans la ville de 
              Tambacounda où il exerce son ministère depuis trente 
              ans, après avoir été professeur, directeur 
              des études et préfet de discipline au collège. 
              Au nom du conseil d'administration, Bernard Downs, C. 59, lui a 
              envoyé une note pour souligner ses soixante ans de vie religieuse 
              chez les Jésuites et pour le remercier des services rendus 
              à la communauté des élèves et des professeurs 
              de Sainte-Marie. L'adresse Internet du père Léonard 
              est : leonard_adrien@yahoo.fr . @ 
            Germain Derome, C. 63, décrit ses sentiments 
              dans une lettre à son ancien professeur. « Quel plaisir 
              que vous vous souveniez un peu de moi. Moi, en tout cas, je garde 
              un excellent souvenir de l'année passée dans votre 
              classe. J'enseigne depuis une vingtaine d'années la philo 
              à Brébeuf (le collège rival, eh oui !), et 
              je maintiens aussi un enseignement (comme chargé de cours) 
              de grec ancien à l'Université de Montréal. 
             
            Or je n'oublie pas que c'est avec vous que j'ai fait mes débuts 
              en grec ancien, et même si je n'étais pas très 
              doué alors dans cette matière, je n'ai jamais perdu 
              le goût de « la belle langue d'Homère » 
              (comme disait un bon père). Cela a été pour 
              moi comme un véritable âge d'or, et je me sens toujours 
              reconnaissant envers toute la communauté du collège 
              de m'avoir donné une si bonne formation et aussi l'occasion 
              de nouer des amitiés qui durent encore.» @ 
            Michel Parent, C. 67, traducteur agréé 
              et chargé de comptes clients au Bureau de la traduction, 
              a été élu en juin dernier trésorier, 
              membre du bureau et membre du comité administratif de l'Ordre 
              des traducteurs, terminologues et interprètes agréés 
              du Québec, et premier vice-président de la section 
              Outaouais de l'Ordre. @ 
            Remonter 
             
             
              D'autres nouvelles du père 
              Gérard Delisle et plus encore…
            Le 9 janvier dernier, j’ai rendu visite au père Gérard 
              Delisle, à la Maison Notre-Dame-de-Montserrat, une résidence 
              bien connue des Jésuites à Saint-Jérôme, 
              au pied des Basses Laurentides sur le boulevard des Hauteurs ! (Un 
              peu paradoxal, non ?) 
            Une cinquantaine de pères et une bonne dizaine de frères 
              y écoulent paisiblement leur retraite… en exerçant 
              divers ministères, mais en priant surtout pour l’Église 
              et la Compagnie. Dix de ces pères ont œuvré au 
              Collège Sainte-Marie. Outre le père Delisle, mentionnons 
              le nom des pères Fernand Dorais, Paul Dostaler, René 
              Garceau, Paul Morisset, François Richard, Lucien Sauvé, 
              Paul-Émile Tremblay et Stéphane Valiquette. [NDLR 
              : À noter que le père Fernand Dorais est décédé 
              après la rédaction de ce texte.] 
            Ce jour-là, j’ai rencontré des cousins et cousines 
              du père Marcel Lemieux dont la dépouille était 
              exposée dans un salon attenant à la chapelle de la 
              Maison. Le père Lemieux, qui avait atteint l’âge 
              respectable de 89 ans, avait œuvré lui aussi à 
              Sainte-Marie ; il enseignait la chimie dans les classes de méthode 
              et de philosophie. Le père Jean-Marie Archambault, qui fut 
              aumônier de notre association et supérieur du Gesù 
              et de ses composantes durant de nombreuses années, réside 
              également dans cette maison jésuitique de Saint-Jérôme. 
              Le père Archambault n’a jamais enseigné à 
              Sainte-Marie, mais c’est une institution qu’il a bien 
              connue comme élève puisqu’il y a effectué 
              toutes ses études classiques ! 
            Pour revenir au père Delisle, disons qu’il n’a 
              rien perdu de sa ferveur, de son enthousiasme légendaire, 
              de sa vivacité, de sa lucidité, de sa joie et de son 
              amour de vivre. De vivre surtout de bons souvenirs qu’il partage 
              avec des anciens de Sainte-Marie où, dit-il, il a passé 
              les seize plus belles années de sa vie, l’âge 
              d’or de son ministère, se plaît-il à répéter... 
              Qu’il ait perdu un peu de sa verdeur, cela va de soi, mais 
              le poids des années ne semble pas avoir beaucoup affecté 
              la résistance physique et morale de cet homme de 87 ans qui 
              apprécierait toutefois pouvoir conserver ses jambes pour 
              quelques années encore… 
            Le père Delisle est entré chez les Jésuites 
              le 14 août 1933. Il a eu 18 ans dans la nuit qui a suivi, 
              soit du 14 au 15 août, fête de L’Assomption. Plusieurs 
              d’entre nous se souviendront que lors de nos études 
              au collège, nous étions invités le matin du 
              15 août à la célébration d’une 
              messe à l’église du Gesù pour souligner 
              cette fête de la Vierge. Un déjeuner gratuit suivait 
              au réfectoire et chacun s’empressait, après 
              s’être gavé de fèves au lard, de renouer 
              connaissance avec ses confrères de classe… Le 14 août 
              prochain, le père Delisle fera partie des jubilaires 2003 
              de la Compagnie de Jésus. Il célébrera son 
              soixante-dixième anniversaire de vie religieuse.  
            Quatre autres pères jésuites que nous avons connus 
              à Sainte-Marie célébreront, eux aussi, un jubilaire 
              au cours de l’année 2003. Il s’agit des pères 
              : 
            – Pierre Ringuet, ancien professeur de français en 
              versification, résidant au Centre Vimont sur le Chemin de 
              la Côte Sainte-Catherine, entré dans la Compagnie le 
              14 août 1943 (soixante ans de vie religieuse); 
            – Jacques Ducharme, ancien professeur de français 
              et de latin, plus particulièrement affecté aux services 
              récréatifs, résidant à la Maison Bellarmin 
              sur la rue Jarry ouest, entré dans la Compagnie le 7 septembre 
              1943 (soixante ans de vie religieuse); 
            – René Garceau, ancien ministre de l’église 
              du Gesù et ancien directeur du théâtre du Gesù, 
              résidant à Saint-Jérôme, toujours sur 
              le boulevard des Hauteurs, entré dans la Compagnie le 14 
              août 1928 ( soixante-quinze ans de vie religieuse);  
            – et Jean Laramée, résidant aussi à 
              Saint-Jérôme, frère de l’ancien recteur 
              Paul Laramée, entré dans la Compagnie le 23 juillet 
              1923 (quatre-vingt ans de vie religieuse, faut le faire !). 
            Je vous laisse le soin de deviner l’âge approximatif, 
              et plutôt respectable, de ces jésuites qui ont consacré 
              les plus belles années de leur vie au service des élèves 
              de Sainte-Marie.  
            Je me fais le porte-parole des Anciens pour souhaiter un heureux 
              jubilaire à chacun de ces pères, et pour leur exprimer 
              notre plus vive gratitude pour le dévouement dont ils ont 
              fait preuve dans l’exercice de leur ministère et des 
              fonctions particulières qui leur furent assignées 
              durant leur séjour à Sainte-Marie. Et cela… 
              AD MAJOREM DEI GLORIAM. 
            Bernard Downs, C. 59 
            Remonter 
             
            Passons sur l'autre rive (Marc 3,35)
            Fernand Dorais, s. j., ancien professeur de méthode 
              et de syntaxe spéciale, décédé à 
              Saint-Jérôme le 16 janvier 2003. Le père Dorais 
              a fait son cours classique au séminaire de Saint-Jean-sur-Richelieu. 
              Après des études à la Sorbonne et à 
              l'Université de Montréal, il fut professeur de littérature 
              à l'Université de Sudbury, publiant de nombreux ouvrages 
              et articles dans son champ de spécialisation. 
            Clément Tessier, ancien professeur de mathématique 
              en méthode, décédé à Repentigny 
              le 5 février 2003.  
            Camille R. Hébert, C. 29, ingénieur. 
            Pierre Béique, C. 30, administrateur, décédé 
              à Montréal le 27 février 2003. On a dit de 
              M. Béique qu'il était l'âme de l'Orchestre symphonique 
              de Montréal dont, il fut le directeur général 
              pendant près de 40 ans. Sa généreuse contribution 
              au rayonnement musical et artistique de Montréal lui a valu 
              d'être nommé Grand Montréalais, Officier de 
              l'Ordre du Canada et de faire partie du Panthéon de l'art 
              lyrique.  
            Roger Mathieu, C. 30, avocat. 
            Guy Leroux, C. 31, professeur, décédé 
              à Montréal le 6 octobre 2002. Guy Leroux a enseigné 
              notamment à l’École normale secondaire de l’Université 
              de Montréal, à la CECM ainsi qu’aux cours du 
              soir du collège Sainte-Marie. 
            Marcel Lemieux, s. j., C. 32, décédé 
              à Saint-Jérôme le 1er janvier 2003. Né 
              à Montréal, le père Lemieux fut notamment professeur 
              de sciences au scolasticat des jésuites et vicaire à 
              la paroisse de l’Immaculée-Conception. Son dernier 
              ministère fut dans le diocèse de Mont-Laurier comme 
              conseiller spirituel du Renouveau charismatique. 
            Dollard Senécal, s. j., C. 32, décédé 
              à Saint-Jérôme le 25 octobre 2002. La plupart 
              des anciens qui sont passés par le collège Saint-Ignace 
              ont connu le père Sénécal comme professeur 
              d’Éléments-latins et de sciences naturelles. 
              Il a aussi été une figure de proue du mouvement des 
              Cercles de jeunes naturalistes. Sa dernière mission ici-bas 
              a été de collaborer au Centre de spiritualité 
              Manrèse de Québec. 
            Philippe Lapointe, C. 33, décédé 
              à Sainte-Agathe-des-Monts le 21 décembre 2002. Pendant 
              36 ans, il a œuvré auprès des jeunes à 
              la CECM comme enseignant, directeur d’école et directeur 
              de district. Il a consacré les 32 dernières années 
              de sa vie à l’action sociale et au bénévolat, 
              principalement auprès des aînés. Pendant 15 
              ans, il a été membre du conseil et président 
              de la Fédération de l’Âge d’or du 
              Québec. Jusqu’à son décès, il 
              était vice-président de la Fédération 
              internationale des personnes âgées. 
            Arthur J. Villeneuve, C. 35, comptable, décédé 
              à Montréal le 8 novembre 2002. 
            Roland Auger, C. 36, ingénieur, décédé 
              à Montréal le 17 janvier 2003. 
            Jacques Beaucage, C. 37, décédé 
              à Hull le 25 janvier 2003. M. Beaucage a d'abord été 
              publicitaire à l'ONF, puis il a travaillé pour l'Agence 
              canadienne de développement international (ACDI). Il a reçu 
              en 1954 un prix du lieutenant gouverneur du Québec. 
            Germain Nepveu, C. 39, gérant dans le domaine 
              des assurances, décédé à Laval le 24 
              janvier 2003. 
            Jean Archambault, C. 41, médecin anesthésiste, 
              décédé à Sainte-Adèle le 19 janvier 
              2003. 
            Guy Poupart, C. 41, prêtre des Missions 
              étrangères, décédé à Laval 
              le 2 novembre 2002. Après ses études à Sainte-Marie 
              et à Brébeuf, il est ordonné prêtre en 
              1947. Puis, il travaille comme missionnaire aux Philippines de 1948 
              à 1984. Après son retour au Canada, il exercera la 
              fonction d’aumônier successivement à la résidence 
              Saint-Malo de Longueuil et à la résidence l’Oasis 
              de Laval. 
            Jean Blais, C. 42, vétérinaire, 
              décédé à Victoriaville le 8 octobre 
              2002. 
            Yves Marcotte, C. 43, psychologue, décédé 
              à Beloeil le 22 novembre 2002. 
            Armand A. Lalande, C. 45, représentant, 
              décédé à LaSalle le 19 janvier 2003. 
            André Mayer, C. 45, notaire, décédé 
              à Montréal le 1er octobre 2002. 
            Gérald Sarrasin, C. 45, chirurgien dentiste, 
              décédé à Montréal le 1er février 
              2003. 
            Marcel Germain, C. 47, pédiatre, décédé 
              à Montréal le 29 janvier 2003. Dès la fin de 
              ses études de médecine, le docteur Germain se rend 
              en Abitibi-Témiscamingue où il fut le premier à 
              exercer et à enseigner la pédiatrie. De retour à 
              Montréal en 1967, il est directeur médical associé 
              chez CIBA-GEIGY (aujourd'hui Novartis). Après 1980, il revient 
              à la pratique de la médecine familiale à Pointe-Saint-Charles 
              et Saint-Pierre. De 1989 à 1995, il travaille comme médecin 
              coordonnateur au bureau de la CSST à Laval. 
            Georges Bélanger, C. 50, neurochirurgien, 
              décédé à Longueuil le 27 février 
              2003. Le Dr Bélanger a pratiqué la neurochirurgie 
              pendant 33 ans au Centre hospitalier de Verdun où il a été 
              chef du département de chirurgie et coordonnateur de l'urgence. 
              Il a ensuite occupé le poste de directeur des services professionnels 
              à l'hôpital Domus Medica de Montréal. Il s'est 
              dévoué pendant 20 ans comme secrétaire trésorier 
              de l'Association des Neurochirurgiens et, pendant 25 ans, comme 
              président du Fonds des professionnels. On lui a octroyé 
              plusieurs titres honorifiques pour son dévouement, sa générosité, 
              sa vision et l'ensemble de son œuvre.  
            Jacques Cantin, C. 51, chirurgien oncologue, décédé 
              à Montréal le 2 décembre 2002. Le docteur Cantin 
              a œuvré pendant près de 35 ans à l’Hôtel-Dieu 
              de Montréal, tout en étant professeur agrégé 
              à l’Université de Montréal. Il s’est 
              dévoué comme bénévole à la Société 
              canadienne du cancer, assumant la présidence provinciale 
              de 1986 à 1988, puis la présidence nationale de 1992 
              à 1994. Il a reçu en 1990 le Prix Bénévolat 
              Canada et en 2001, le Prix des médecins de cœur et d’action 
              de l’Association des médecins de langue française 
              du Canada. 
            Guy Champagne, C. 51, enseignant et directeur 
              d'école, décédé à Lorraine le 
              15 janvier 2003. 
            Jacques Mongeau, C. 51, avocat décédé 
              à Montréal le23 février 2003. Surtout connu 
              comme président du Conseil scolaire de l'Île de Montréal 
              et de la Fédération des commissions scolaires du Québec, 
              maître Mongeau a aussi été président 
              de l'Association canadienne d'Éducation ainsi que du conseil 
              d'administration du Théâtre Denise-Pelletier.  
            Paul David, C. 52, médecin, décédé 
              à Montréal le 22 janvier 2003. 
            François Latourelle, C. 53, professeur, 
              décédé à Laval le 29 octobre 2002. Il 
              était le frère du père René Latourelle, 
              s.j., C. 36. 
            Camille Gervais, C. 54, botaniste, décédé 
              à Laval le 28 novembre 2002. 
            Gilles Dansereau, C. 56, avocat, décédé 
              à Montréal le 18 décembre 2002. 
            Michel Lecours, C. 57, ingénieur, décédé 
              à Sainte-Foy le 21 octobre 2002. Il était professeur 
              retraité du département de génie électrique 
              de l’Université Laval. 
            Jean-Robert Vanasse, C. 57, ingénieur, 
              décédé à Saint-Donat le 12 janvier 2003. 
              Il a enseigné à l'École Polytechnique de Montréal 
              ainsi qu'à l'UQÀM, où il a également 
              occupé le poste de vice doyen. 
            Normand Joyal, C. 62, décédé 
              à Saint-Lambert le 16 février 2003. 
            Remonter 
              
            
             
            
            
                
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