Le mot du Président
            Le lundi 3 mai prochain, à l'occasion de la fête des 
              Anciens, nous renouerons avec le Gesù et tout ce que cela 
              a signifié, pour nous, de fraternité, d'élan, 
              d'ouverture au monde et de beaux projets de vie ! 
            Et ces lieux, qui portent nos souvenirs, ont aussi nourri nos espoirs 
              ! 
              Le respect, relativement nouveau, que nous portons à notre 
              « patrimoine bâti »  
              nous amènera peut-être, par les mystérieux dédales 
              de l'âme humaine, à la redécouverte du « 
              patrimoine pensé » et du « patrimoine senti », 
              bref à la redécouverte de l'importance de la culture. 
            Alain Finkielkraut a écrit, dans La défaite de 
              la pensée : « Le mot culture existe toujours, 
              mais privé de toute idée de formation, d'ouverture 
              au monde et de soin de l'âme ». Parce que nos maîtres 
              étaient animés d'un idéal de formation, ils 
              nous ont ouverts au monde et... pris soin de nos âmes. Nous 
              reparlerons de tout cela le 3 mai prochain, et dans les numéros 
              subséquents du Sainte-Marie. 
            Le Président, 
              Émile Robichaud  
             
             
            Mission au Sénégal avec le 
              père Adrien Léonard, s. j. 
                        Plusieurs d'entre nous 
              ont souvenir du père Léonard, qui a occupé 
              les fonctions de préfet des études et de préfet 
              de discipline dans les dernières années du collège. 
              Très peu sans doute savent qu'il est maintenant en poste 
              à Tambacounda, chef-lieu du Sénégal oriental, 
              une ville située à 480 km de Dakar, qui compte près 
              de 50 000 habitants. Adrien Léonard est à la fois 
              supérieur de la mission jésuite et directeur du centre 
              socioculturel saint Pierre Claver, fondé en 1983. C'est même 
              lui qui a conçu et réalisé l'église 
              du même nom, construite entre 1993 et 1995. Mais retournons 
              un peu en arrière… 
              
             
              
                 
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                  Les pères André Gagnon et Adrien Léonard. | 
                  L'église Saint-Pierre-Claver. | 
                 
               
             
            Première phase : Ziguinchor
             Six pères Jésuites, dont le père Léonard, 
              arrivent au Sénégal en septembre 1973, soit l'année 
              même de la fondation de la Province de l'Afrique de l'Ouest. 
              Ils s'installent à Ziguinchor en Casamance où, à 
              la demande de l'évêque, Mgr Sagna, ils prennent officiellement 
              charge du collège Saint-Charles Lwanga, ouvert en 1970 par 
              le père Charles Dubé. Adrien Léonard est nommé 
              supérieur de la communauté et directeur du collège, 
              lequel inaugure alors de nouveaux bâtiments. Son équipe 
              initiale se compose des pères Yvan Carrier, Charles Dubé, 
              Gérard Goulet et Paul-Émile Tremblay, d'un frère 
              jésuite, de six religieuses du Bon Conseil dont quatre enseignantes, 
              et de trois coopérants laïcs canadiens. Selon les années, 
              le collège compte 8 ou 9 classes, dont les effectifs varient 
              entre 300 et 350 élèves ; ils sont de religion catholique 
              (50 %), musulmane et animiste, majoritairement des garçons. 
              En 1983, le collège est bien organisé, doté 
              d'une bibliothèque d'environ 5000 volumes, de laboratoires 
              de sciences physiques et de sciences naturelles. Mission accomplie 
              : les Jésuites peuvent quitter le collège pour entreprendre 
              un nouveau mandat, visant les plus démunis. 
            Deuxième phase : Tambacounda
             Le 12 août 1983, les Pères quittent la Casamance 
              et s’établissent dans la région de Tambacounda, 
              auprès d’une population plus pauvre, avec l'intention 
              de fonder un centre socioculturel. Sur la demande du Préfet 
              apostolique du lieu, ils prennent en charge la paroisse Saint-Pierre-Claver, 
              dont le curé est présentement le père André 
              Gagnon. Aussi, ils fondent le Centre culturel Saint-Pierre-Claver, 
              comprenant bibliothèque, salles de lecture, bureaux et grande 
              salle de conférence. Au 31 décembre 2002, le fonds 
              de la bibliothèque compte 5806 volumes, l'objectif étant 
              d'atteindre 7500 livres. Le fonds de la bibliothèque a été 
              acquis grâce à des dons provenant de Misereor-Missio 
              (20 %) et de bienfaiteurs canadiens (80 %). Mais ce fonds se détériore 
              avec le temps et le père Léonard écrit en 2003 
              : « Opérationnelle depuis 17 années, la bibliothèque 
              compte maintenant beaucoup de livres usés. Il faut penser 
              à les remplacer. Nous n'en n'avons pas les moyens. La Providence 
              y pourvoira, sans doute…Il ne nous reste plus qu'à 
              invoquer Saint Pierre Claver, notre patron !… » 
            
              
                 
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                  La façade du centre culturel. | 
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                       L'entrée de la bibliothèque.
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                  La salle de travail des étudiants, 
                      à côté de la bibliothèque. | 
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                       Un mur extérieur de la bibliothèque 
                        bordé d'une haie de fleurs.
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            La bibliothèque est l’élément principal 
              du Centre, mais s’y ajoutent des activités socioculturelles 
              diverses : conférences, théâtre, concerts, fondation 
              de deux clubs, l'un littéraire, l'autre philosophique, exposition 
              de dessins, concours de poésie, projection de vidéocassettes, 
              etc. C'est le seul endroit à Tambacounda qui offre de tels 
              services de manière systématique. Le Centre assure 
              aussi une présence spéciale et personnalisée 
              auprès des jeunes qui rencontrent des difficultés 
              scolaires, sociales ou spirituelles.  
            De plus, le Centre réalise de petits projets financés 
              par les Œuvres du Cardinal Léger : animation sanitaire 
              auprès de 7000 élèves de l'enseignement moyen 
              et secondaire, formation à la culture maraîchère 
              incluant alphabétisation et gestion, aide à l'insertion 
              économique et sociale des jeunes par le biais d'ateliers 
              de formation dans divers métiers. Divers ministères 
              s'ajoutent à ces activités, tels une émission 
              hebdomadaire à la radio de Tambacounda, des célébrations 
              dominicales en brousse dans les localités environnantes. 
            Ce dynamisme de notre ancien préfet rappelle bien sa détermination 
              et son efficacité dans les années où nous l'avons 
              connu au collège. Il mérite notre admiration et notre 
              encouragement dans la poursuite de ses activités apostoliques 
              et humanitaires et, pourquoi pas, par l'envoi de quelques deniers. 
              Son adresse Internet est : 
              leonard_adrien@yahoo.fr . 
                        En post scriptum, signalons 
              que les pères et frères Jésuites du Canada 
              français sont encore présents dans les pays suivants 
              : 6 à Taiwan, 5 en Haïti, 5 aux Philippines, 3 au Brésil, 
              2 en Éthiopie et en Inde, 1 au Japon, en Indonésie, 
              au Liban et en Thaïlande. Au Canada, 1 père et 1 frère 
              sont affectés à la mission amérindienne et, 
              aux USA, Michel Marcil est en charge du service jésuite à 
              la Chine.  
                        
            N. D. L R. : Article rédigé par Raymond 
              Vézina à partir des documents suivants : 1) Adrien 
              Léonard, 30 ans de présence jésuite au 
              Sénégal, 2003, article publié dans les 
              Nouvelles de la Province de l'Afrique de l'Ouest et dans 
              le journal Le Brigand de la Société de Jésus 
              ; ce texte est aussi disponible dans le site Internet de la Province 
              jésuite du Canada français à l'adresse suivante 
              : http://www.jesuites.org/Missions/Senegal.htm, 
              2) Article sur l'activité des Jésuites au Sénégal 
              publié dans le site Internet de la Province de l'Afrique 
              de l'ouest . 
              
             
             
             
            En bref
                        Présentation 
              du Bulletin. Si vous êtes observateur, vous aurez 
              remarqué que depuis le numéro d'avril 2003, la maquette 
              de votre journal a changé. Le logo Le Sainte-Marie 
              se présente depuis lors dans une police de caractères 
              plus élégante ; il est maintenant aligné à 
              gauche et imprimé en bleu, alors que l'écusson a été 
              déplacé à droite. Dans le but d'alléger 
              la présentation intérieure, les titres sont maintenant 
              en noir, alors qu'ils étaient auparavant renversés 
              en blanc dans une large bande bleue ; de plus, les numéros 
              de pages sont inscrits dans la bande bleue qui ferme la page. Alors… 
              depuis un an, cela ne vous avait pas frappé ? 
                        Site Internet. 
              Il y a beaucoup d'action au comité Internet. Premièrement, 
              Richard L'Heureux a terminé, avec l'aide de Raymond Vézina, 
              la numérisation des albums de photos de classes des années 
              1945-1946 à 1965-1966. Cela représente 487 photos 
              et listes de noms, pour un total de 974 fichiers : un véritable 
              travail de « moine ». Deuxièmement, la 
              refonte en profondeur du site est en cours. Le comité a d'abord 
              déterminé une répartition plus fonctionnelle 
              de l'abondant contenu déjà présent. Il a ensuite 
              fait appel à Nathalie Lachance, de la firme Natmark-Concept 
              inc. pour rajeunir la présentation visuelle du site et réaliser 
              la nouvelle arborescence. Troisièmement, après 
              demande de soumissions, l'hébergement du site a été 
              confié à Natmark-Concept. Quatrièmement, 
              c'est sur les fortes épaules et le savoir faire de Gilles 
              Payette que reposent deux opérations qui s'ensuivent, soit 
              le transfert de tout le contenu actuel dans le nouveau format, et 
              la mise en ligne des photos de classe. Gilles se dit confiant de 
              pouvoir terminer le tout avant la prochaine fête annuelle. 
               
              Saviez-vous que Roland Reid, C. 38, est peut-être le plus 
              ancien de nos membres à être branché à 
              l'Internet ? 
                        Nouveau Provincial. 
              Le Général des Jésuites a nommé récemment 
              le père Daniel Leblond au poste de supérieur de la 
              Province du Canada français et du territoire haïtien. 
              Celui-ci est présentement directeur artistique du Gesù 
              – Centre de créativité et il signe d'ailleurs, 
              dans le présent numéro du Bulletin, un article à 
              ce sujet. Le père Leblond entrera en fonction au cours de 
              l'été prochain.  
                        Précisions 
              sur la rencontre des conventums 1928 à 1946. L'article 
              du dernier numéro du Bulletin traitant du « conventum 
              des conventums » n'était pas très précis 
              quant au nombre de personnes qui y ont participé. Voici, 
              après vérification, le bilan officiel. Au total, 42 
              personnes étaient présentes, réparties comme 
              suit : 32 anciens élèves, cinq épouses d'anciens, 
              le père Eugène Proulx et quatre représentants 
              de l'Association. Aussi, deux anciens ont payé la cotisation 
              demandée sans se présenter à la fête. 
              Par ailleurs, deux anciens ont vu leur nom mal rapporté dans 
              la légende de la grande photo en page 2 : il s'agit de Claude 
              Paulette (au lieu de Pelletier), et de Jean Bruneau (au lieu de 
              Bonneau). Nous les prions de nous en excuser. 
                        Rectificatifs. 
              Roland Sansfaçon, C. 48, nous fournit quant à lui 
              les précisions suivantes : dans le même numéro 
              du Bulletin (janvier 2004), en page 4, on l'a erronément 
              prénommé Robert dans la légende de la deuxième 
              photo de la colonne de gauche. À noter une autre erreur de 
              prénom dans cette même photo, soit Jacques-Marie Gaulin, 
              et non Jean-Marie. M. Sansfaçon signale aussi que, dans la 
              chronique Passons sur l'autre rive du numéro d'octobre 
              2002, à la page 10, il aurait fallu écrire que trois 
              de ses frères (et non deux) ont fréquenté le 
              collège, soit Aimé, C. 43, René, C. 44 et Roland, 
              C. 48. 
             
              
            Double fierté
             Témoignage sur Denys Arcand 
            
              
                 
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                  Denys Arcand et son Oscar. 
                      Photo de Christine Lambert, 
                      ©2004 Digital Hit Entertainment.
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             Meilleur film, meilleure réalisation et meilleur scénario 
              aux Jutra et aux Césars ; meilleur film en langue étrangère 
              aux Oscars 2004.  
            De Montréal, à Paris, à Hollywood en faisant 
              des détours par New York, Bangkok, Toronto, Kansas City, 
              Cannes, Vancouver, Les Invasions barbares a été 
              applaudi et couronné partout. Un envahissement irrésistible. 
              Tout l’Occident se reconnaît dans ce film à la 
              fois drôle et cruel, touchant et cynique, qui remet en question 
              la façon de vivre et de mourir, qui bouscule la société 
              et ses valeurs : l’amour, la fidélité, l’honnêteté, 
              la dignité humaine, le pouvoir de l’argent. 
            Quel plaisir et quelle fierté de constater que l’un 
              des nôtres et son œuvre ont une telle résonance 
              universelle ! À l’instar de Guy Laliberté et 
              de son Cirque, de Yann Martel et de son Histoire de Pi 
              et de Robert Lepage et de sa Face cachée de la Lune. 
            Fierté non moins importante que celle de réaliser 
              qu’un parent, une connaissance ou un ami s’est distingué 
              de façon exceptionnelle. Fierté particulière 
              que celle-là. Plus tangible, plus palpable, plus intime, 
              plus sensible que toute autre. Comme si on était partie prenante 
              à cet honneur, et que celui-ci rejaillissait sur soi. 
            Le soir des Oscars, il y avait beaucoup d’électricité 
              dans l’air, à la maison et, quand le nom du gagnant 
              du meilleur film en langue étrangère fut proclamé, 
              il y eut une telle explosion de joie qu’on aurait cru que 
              le Canadien venait de remporter la Coupe Stanley. Le lendemain, 
              en classe, je n’ai pu m’empêcher de dire à 
              mes étudiants, sourire et satisfaction aux lèvres, 
              photos et articles en main : « Vous savez : Denys Arcand et 
              moi, nous nous connaissons bien. Très bien même. Depuis 
              longtemps. Depuis très longtemps. Depuis ces huit années 
              extraordinaires passées ensemble au collège Sainte-Marie 
              ». 
                        Claude Lamarche, 
              C. 58 
             
             
             
             
            Les jours heureux de Denys Arcand, C. 58
             
              Tous ceux et celles qui, comme moi, ont eu le bonheur d'assister 
              au spectacle des finissants présenté au Gesù 
              en 1960 vous le confirmeront : ce fut l'une des soirées les 
              plus mémorables parmi celles présentées dans 
              cette salle par un groupe de finissants du Sainte-Marie. Avec Stéphane 
              Venne au piano et à la mise en scène, Marcel Saint-Germain 
              des Cyniques à l'humour et tous les autres joyeux lurons, 
              la fantaisie et la poésie ne pouvaient qu'être au rendez-vous. 
             
            Mais le clou du spectacle avait été la présentation 
              du tout premier film de Denys Arcand, intitulé À 
              l'est d'Eaton, parodiant ainsi le titre du grand succès 
              d'Elia Kazan, À l'est d'Éden. Coréalisé 
              avec Stéphane Venne – c'est d'ailleurs le père 
              de celui-ci qui avait fourni la caméra 16 mm – ce court 
              métrage a été tourné en noir et blanc. 
              D'une durée d'environ 20 minutes, il racontait, sur un ton 
              humoristique, la journée typique d'un élève 
              du collège, aussi bien à l'intérieur des vieux 
              murs que dans les rues avoisinantes. L'accueil des spectateurs avait 
              été délirant, mais hélas ! il est aujourd'hui 
              impossible de revoir ce petit film, car personne ne sait où 
              peut se trouver le seul exemplaire qui a été produit. 
             
            
              
                 
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                   Denys Arcand à l'époque de ses premiers 
                      films. | 
                 
               
             
               
            Comme les journaux ont abondamment commenté la carrière 
              et le succès de Denys Arcand et de sa conjointe, nous ne 
              rappellerons ici que les derniers honneurs et prix qui lui ont été 
              attribués l'an dernier. À titre d'hommage des Anciens, 
              nous publions aussi dans ce même numéro le témoignage 
              original de l'un de ses confrères de classe, Claude Lamarche. 
              Denys a fait tout son cours classique au Collège, des éléments 
              français jusqu'à la philo II. 
            Rappelons enfin que Radio-Canada a mis en ondes sur la Chaîne 
              culturelle, en février dernier, une série de cinq 
              émissions d'une heure sur sa vie et son œuvre ; au moment 
              d'aller sous presse, ces émissions étaient encore 
              en ligne dans le site de Radio-Canada à l'adresse suivante 
              :  
              http://www.radio-canada.ca/radio/profondeur/arcand/ 
               
            Raymond Vézina, C. 55 
              
            Palmarès de Denys Arcand pour le film Les Invasions 
              barbares, depuis mai 2003 
            
              - Prix du meilleur scénario au festival de Cannes, ainsi 
                que le prix de la meilleure interprétation féminine 
                pour Marie-Josée Croze ( 14-25 mai 2003).
 
              -  Récipiendaire de l'Ordre du mérite 2003 décerné 
                par l'Association des diplômés de l'Université 
                de Montréal.
 
              -  Prix du meilleur film étranger de National Board of 
                Review of Motion Pictures, un organisme indépendant de 
                New York voué à promouvoir l'excellence et la liberté 
                d'expression (4 décembre 2003).
 
              -  Prix Felix pour le meilleur film non européen, de toute 
                provenance, remis par l'Académie européenne du cinéma 
                (7 décembre 2003).
 
              -  Prix du meilleur film francophone de l'Académie des 
                Lumières, qui regroupe des journalistes étrangers 
                en poste à Paris (17 février 2004).
 
              -  Remise des insignes de Commandeur des Arts et des Lettres par 
                le ministre de la Culture de France, M. Jean-Jacques Aillagon 
                (21 février 2004).
 
              -  Attribution de trois Césars pour le meilleur scénario, 
                le meilleur réalisateur et surtout, pour le meilleur film 
                français, de la part de l'Académie des arts et techniques 
                du cinéma, formée de plus de 3000 artistes et professionnels 
                du cinéma (21 février 2004).
 
              -  Trois trophées Jutra pour le meilleur film, le meilleur 
                réalisateur et le meilleur scénario ; ces pris sont 
                attribués par l'ensemble des membres des différentes 
                associations professionnelles du milieu cinématographique 
                québécois (23 février 2004).
 
             
              
            
              
                 
                    | 
                    | 
                 
                 
                  Denys Arcand avec son trophée Jutra, œuvre 
                      de Charles Daudelin. 
                      Photo @ Jacques Nadeau/Le Devoir | 
                    | 
                 
               
             
                        De plus, on peut citer en vrac, sans 
              prétendre être exhaustif, les prix suivants qui ont 
              aussi été décernés à Denys Arcand 
              et aux Invasions barbares* :  
            – Meilleur film canadien, Festival du film de Toronto ; 
              – Meilleur scénario, Association des critiques de Toronto 
              ; 
              – Gerbe d'or, Festival des films francophones du Manitoba 
              ; 
              – Meilleur réalisateur d'un film canadien, Vancouver 
              Film Critics Awards ; 
              – Meilleur film canadien, Cinefest, Sudbury ; 
              – Meilleur film étranger, Association des critiques 
              de Kansas City ; 
              – Meilleur film étranger, Association des critiques 
              de San Diego, Californie ; 
              – Prix du public, Festival du film de Valladolid, Espagne 
              ; 
              – Prix Henri-Jeanson, Société des auteurs et 
              compositeurs dramatiques (SACD) ; 
              – Meilleur film de la compétition internationale, Festival 
              international du film de Bangkok. 
                        * Merci à Claude 
              Lamarche pour cette dernière compilation. 
             
              
              
                  
            L’art au pluriel
                        C’est avec grand 
              plaisir que je vous rejoins par ce Bulletin des Anciens. En tant 
              que directeur artistique impliqué au Gesù, j’ai 
              rencontré plusieurs d’entre vous, et vous m’avez 
              partagé vos souvenirs mais, surtout, votre réel attachement 
              à votre collège.  
            Depuis plus de dix ans, les Jésuites sont à nouveau 
              présents au monde des arts. Le Gesù – Centre 
              de créativité reprenait en effet le flambeau 
              du théâtre du Gesù, fermé depuis plusieurs 
              années. Notre présence au monde de l’art est 
              motivée par notre foi profonde en l’intimité 
              de l’art et de la spiritualité, mais aussi par une 
              volonté très nette de continuer l’œuvre 
              éducative du Collège Sainte-Marie. 
                        
            Inauguré en 1865 par les Jésuites, le théâtre 
              du Gesù est devenu un incontournable dans le domaine de l'art 
              dramatique au cours du XXe siècle. Ayant comme 
              vocation première de servir de salle académique au 
              Collège Sainte-Marie, il deviendra aussi le berceau de plusieurs 
              compagnies théâtrales qui ont marqué la vie 
              artistique québécoise. Mentionnons à titre 
              d’exemples, les Compagnons de Saint-Laurent, le Théâtre 
              du Nouveau Monde et la Nouvelle Compagnie Théâtrale. 
              Au cours de ses 130 ans d’existence, le théâtre 
              du Gesù a acquis une grande notoriété grâce 
              au rôle qu’il a joué dans la vie culturelle montréalaise, 
              et cela en favorisant en particulier l’éclosion de 
              nouveaux talents. Afin de poursuivre l’exploitation de ce 
              lieu privilégié, le théâtre du Gesù 
              a été rénové et doté d'équipements 
              spécialisés. Il renaît en 1992 après 
              avoir fait peau neuve, porteur d’un projet culturel nouveau 
              : le Centre de créativité. 
              
              La salle du théâtre après les rénovations.
                        Ce projet est avant tout basé 
              sur l’accueil, l’accompagnement et le dialogue avec 
              le milieu des arts, et particulièrement avec ceux et celles 
              qui en sont souvent exclus. Nos efforts ont permis d’ouvrir 
              l’espace culturel à la relève, aux artistes 
              des communautés culturelles et des régions et, par 
              notre programme éducatif, aux jeunes et à un plus 
              vaste public. L’accueil et le dialogue sont aussi le lieu 
              où nous partageons notre foi inconditionnelle en l’art, 
              l’artiste et l’expérience spirituelle. Le 
              Gesù – Centre de créativité est 
              devenu un lieu différent, un espace de rencontre, d’accueil, 
              de bouillonnement et surtout un lieu où ensemble, intervenants, 
              artistes de la scène, exposants, écrivains, gens d’ici 
              et d’ailleurs croient en la créativité et à 
              son apport essentiel à la dignité humaine. 
            Depuis 1992, le Gesù – Centre de créativité 
              œuvre au sein du milieu artistique montréalais en présentant 
              du théâtre, des concerts, de la danse, des expositions 
              (peinture, installation, photographie, estampe, sculpture), des 
              soirées littéraires, des conférences et autres. 
              Il accueille aussi des artistes en résidence, leur offrant 
              ainsi un lieu de création et d’inspiration. 
              Selon leur nature, ces événements se tiennent soit 
              au théâtre, soit dans l'église.  
               
              L'intérieur de l'église.
            La scène du Gesù – Centre de créativité 
              a accueilli, dans sa programmation 2002-2003 : 72 représentations 
              de théâtre, 20 représentations de danse, 9 représentations 
              jeunesse et 26 représentations de variétés. 
               
             
                        Un événement 
              majeur est au cœur du Gesù – Centre de créativité 
              : l’événement d’Art sacré présenté 
              tous les automnes depuis 1994. Unique au Québec, cet événement 
              est une offrande précieuse à notre culture. En effet, 
              dans tous les domaines artistiques, la spiritualité est une 
              question actuelle, de pointe ; elle répond aussi à 
              un réel besoin chez le public et dans la société. 
              Cet événement élève et libère 
              le débat spirituel. Il devient aussi un lieu pour goûter 
              la richesse et l’importance de la rencontre des cultures. 
              Il est avant tout un grand et beau laboratoire où nous découvrons 
              des symboliques nouvelles, où nous redonnons à l’art 
              ses ailes et où nous creusons l’expérience spirituelle 
              unique de nos contemporains. Notre foi est ici pleinement en dialogue 
              avec notre culture et de ce dialogue émergent des lieux nouveaux 
              de célébration. 
            Nos rencontres interculturelles proposent, une fois l’an, 
              des visions artistiques influencées par la rencontre et le 
              métissage des cultures. L’interculturalisme est au 
              cœur des préoccupations du Gesù – Centre 
              de créativité. Il empreint son quotidien depuis 
              maintenant dix ans. Des centaines d’artistes de toutes cultures 
              y ont défilé. Nous organisons, par ailleurs, des soirées 
              littéraires qui accueillent des écrivains connus. 
              Ceux-ci partagent avec le public leurs œuvres et leurs préoccupations 
              humaines. 
                        Le volet exposition fait 
              la promotion d’artistes contemporains en arts visuels. Dans 
              le hall d’entrée, on accueille annuellement près 
              de 70 000 visiteurs qui assistent aux représentations. Ce 
              lieu de diffusion privilégié permet d’augmenter 
              le rayonnement de la discipline auprès d’un public 
              des arts de la scène. Nombreux sont les spectateurs qui, 
              dans l’attente du spectacle, font agréablement connaissance 
              avec de nouveaux artistes, de nouvelles tendances, souvent même 
              avec l’univers des arts visuels. Ceci permet d’ouvrir 
              le cœur de nos concitoyens à la diversité et 
              à la richesse de toutes les disciplines artistiques. Nos 
              trois lieux d’expositions ont accueilli depuis 1993, 170 expositions 
              en arts visuels et plus de 300 artistes. 
                        Notre programme jeunesse 
              s’inscrit dans la longue tradition d’éducation 
              du Gesù. L’art est un élément essentiel 
              pour apprendre à vivre et pour développer son être. 
              Nous accueillons des projets artistiques produits par des jeunes. 
              Nous leur ouvrons nos portes, mais aussi les portes du monde des 
              adultes. En présentant leurs œuvres, nous les encourageons 
              à développer leur créativité et à 
              prendre leur place dans notre société. Des ateliers 
              de littérature sont proposés depuis plus de 7 ans. 
              Des élèves de l'enseignement secondaire, collégial 
              et universitaire travaillent à la composition, la lecture 
              et la révision de leurs textes. Ils sont soutenus par des 
              écrivains professionnels. L’organisation d’un 
              café littéraire couronne leur travail et une sélection 
              de textes constitue l’essentiel d’un recueil publié 
              annuellement aux Éditions Lavalloises. Depuis 2 ans le théâtre 
              enrichit notre volet jeunesse. Nous présentons les productions 
              de fin d’année des élèves de l’école 
              secondaire Saint-Louis, qui possède une concentration en 
              art dramatique. Nous leur offrons par ailleurs des ateliers d’initiation 
              à la conception d’un plan d’éclairage 
              et à son montage.  
             
                
              L'entrée des salles, rue de Bleury.
            Chaque automne, la jeunesse montréalaise envahit le Gesù. 
              Grâce au Théâtre Longue Vue, 40 représentations 
              sont offertes au jeune public afin de lui faire découvrir 
              la riche tradition du théâtre classique. Chaque année, 
              notre public est surpris et ravi de découvrir autant d'œuvres 
              significatives, porteuses de sensibilité et d’autonomie 
              intellectuelle : peinture, sculpture, installations, mots et gestes. 
            En conclusion, comme le disait Karl Marx : « La production 
              artistique ne produit pas seulement un objet pour le sujet mais 
              aussi un sujet pour l’objet. » C’est l’une 
              de nos convictions profondes. En aidant, en accueillant et en accompagnant 
              des productions artistiques de qualité dans diverses disciplines, 
              nous participons à la formation réelle des individus. 
              Nous désirons former un regard d’ouverture et une écoute 
              différente pour atteindre une conscience plus aiguë. 
              Nous désirons participer au progrès des êtres, 
              provoquer une expérience profonde transmise par la création 
              artistique, sortir le spectateur de son rôle de consommateur 
              culturel et l’éveiller à sa grandeur humaine, 
              le pousser sans cesse à chercher, à questionner, à 
              s’émouvoir, à se révolter et à 
              dénoncer. Voilà bien la vocation de l’expression 
              artistique que nous essayons tant bien que mal d’appliquer 
              dans l’univers de l’industrie culturelle. 
                        Daniel Leblond, s. 
              j. 
              Directeur artistique du Gesù – Centre de créativité 
             
             
               
            Le carnet
             N. D. L. R. : Il n'est pas possible d'inclure dans le présent 
              numéro du Bulletin l'ensemble des nouvelles inscrites par 
              les membres sur les formulaires de cotisation 2004. Priorité 
              a été donnée aux plus anciens. Le reste sera 
              intégré dans l'édition d'octobre. 
                        Wilfrid Fortier, C. 36, 
              qui vit à Biddeford, Maine, a vécu une belle aventure. 
              En décembre dernier, cet ancien de 88 ans s'affaisse sur 
              un trottoir, victime d'une panne de son régulateur cardiaque. 
              Un voisin appelle le 911, les pompiers arrivent en trombe et ils 
              transportent rapidement notre homme au centre médical le 
              plus proche. « Je suis chanceux d'être encore en vie, 
              dit-il ; c'est grâce à la rapide intervention des pompiers 
              de la caserne centrale. » Il leur a montré sa reconnaissance 
              en faisant un don de 1000 $ US. [Traduit et résumé 
              du journal local] 
             
              M. Fortier ajoute ces mots. « J'ai pratiqué la médecine 
              pendant 46 ans. J'ai beaucoup aimé ma profession et j'ai 
              soigné les pauvres comme les riches. J'ai eu une vie très 
              heureuse avec de bons enfants et une excellente épouse. J'ai 
              gardé ma foi, les enfants sont toujours pratiquants mais, 
              malheureusement, notre paroisse jadis totalement française 
              est devenue anglaise et bilingue. Je garde un excellent souvenir 
              du collège Sainte-Marie. 
             
              Gérard Arbour, C. 37, est un habitué de nos 
              fêtes annuelles, même s'il habite Sainte-Marcelline-de-Kildare. 
              Il transmet ses compliments à l'équipe : « L'excellence, 
              l'amplitude et la pertinence des derniers bulletins sont telles 
              qu'on ne peut que vous féliciter, vous remercier et supporter 
              votre appel pour la continuité. Force est donc de bonifier 
              quelque peu ma faible contribution des années précédentes, 
              et que grand bien vous en fasse ! » 
            François-J. Lessard, C. 38, témoigne 
              de ses convictions. « Scribe à l'occasion et surtout… 
              indépendantiste et révolutionnaire, inlassablement 
              depuis 1936, sous la bienheureuse influence de Thomas Mignault s. 
              j. (préfet des études) et de ses honorables comparses, 
              tels Marie-Joseph d'Anjou et Rodolphe Dubé (François 
              Hertel, de Brébeuf) ; ce sont eux qui m'ont appris à 
              remercier Dieu de nous avoir donné l'engeance anglo-saxonne 
              comme entourage, afin de nous rendre collectivement immortels.» 
            Maurice da Silva, C. 42, participe aux « 
              Nouveaux regards sur notre histoire » du musée de Pointe-à-Callières. 
              Il suit aussi depuis trois ans des cours de reliure au cégep 
              Ahuntsic, ce qui lui a permis de relier plusieurs livres précieux 
              de sa bibliothèque. Il est membre des Amis de Saint-Benoît-du-Lac 
              et lecteur le dimanche à l'église Saint-Viateur d'Outremont. 
                        Marc-Adélard 
              Tremblay, C, 42, pour sa part, voit d'un œil assez 
              critique la demande de recevoir des nouvelles de nos membres. « 
              Si vous désirez de telles informations, écrit-t-il, 
              demandez aux confrères d'envoyer leur c. v. De cette façon, 
              vous atteindrez une image pas mal plus conforme des activités 
              des anciens qui s'identifient encore au Collège Sainte-Marie. 
              Vous aurez ainsi une meilleure représentativité des 
              informations qui apparaissent dans le Bulletin. » 
            Pierre Camu, C. 42, annonce la parution, au printemps 
              2004, de son deuxième volume sur Le Saint-Laurent et 
              les Grands Lacs au temps de la vapeur, 1850-1950, chez Hurtubise 
              HMH. Le premier tome, Le Saint-Laurent et les Grands Lacs au 
              temps de la voile, 1608 1850 a été publié 
              par le même éditeur en 1996. 
                        Maurice Joubert, 
              C. 45, a fait parvenir le courriel suivant à ses 
              confrères branchés pour leur souhaiter de joyeuses 
              fêtes, et il en a profité pour les inciter à 
              tenir une réunion de conventum. « Que diriez-vous de 
              fêter le 60e ? Nous n'aurions jamais cru, en quittant 
              le collège en 1947, que nous verrions le millénaire 
              suivant et que nous serions encore en vie. Profitons-en pour fêter 
              l'événement. Seriez-vous d'accord pour organiser cette 
              année les retrouvailles et en profiter pour échanger 
              photos et souvenirs ? SVP en parler aux confrères que je 
              ne peux rejoindre par courriel. P. S.: l'Association des Anciens 
              nous offre sa coopération pour contacter les confrères 
              et nous aider dans l'organisation. » 
                        Jacques Beaubien, C. 48, 
              écrit cette note : « Merci pour conserver nos appartenances 
              et nos traditions. » 
                                    Gérald-A. Beaudoin, 
              C. 48, a envoyé une biographie « succincte 
              » mais, faute d'espace, il n'est pas possible de la reproduire 
              ici. Nous nous sommes permis d'en résumer les faits saillants. 
             
             
             
            Après avoir pratiqué 
              le droit privé de 1955 à 1988, Gérald Beaudoin 
              a été nommé au sénat canadien le 26 
              septembre 1988. Il a publié ou participé à 
              la publication de plus de 25 ouvrages en droit constitutionnel, 
              et sur la Charte canadienne des droits et libertés. En 2002, 
              un livre d'essais sur ses travaux a été publié 
              dans les deux langues officielles, chez Wilson et Lafleur : Les 
              mélanges Gérald-A. Beaudoin – Les défis 
              du constitutionnalisme, dont les auteurs sont Pierre Thibault, 
              Benoît Pelletier et Louis Perret. 
             
             
            Le sénateur Beaudoin 
              est membre, entre autres, de la Société Royale du 
              Canada, de l'Académie des Lettres du Québec, de l'Académie 
              internationale de droit comparé et de l'Académie internationale 
              de droit constitutionnel. Au cours de sa longue carrière, 
              il a reçu de nombreux honneurs : prix, médailles, 
              nominations à des ordres prestigieux.  
                        Jacques Gareau, 
              C. 48, dit être un médecin semi-retraité. 
              « Ça va, la vie continue, tant qu'on a la santé. 
              Le collège est loin, mais "maudit" que c'était 
              le bon temps !!! » 
            Claude L. Paré, C. 48, a reçu en 
              juin 2003 la Médaille du jubilé d'or de la Reine remise 
              aux anciens présidents de la Société canadienne 
              de pédiatrie, en reconnaissance de son engagement à 
              l'amélioration de la santé et du mieux-être 
              des enfants et des adolescents. 
            Gilles Chaussé, C. 50, est rentré 
              depuis peu d'Haïti où, dit-il « …la situation 
              est très chaotique. Depuis cinq ans, j'ai été 
              supérieur du territoire (1999-2002) et délégué 
              du Provincial des Jésuites (2002-2004). » 
            Gilles Hébert, C. 51, a vu son cabinet 
              déménager à la Place Victoria. « Nous 
              nous rapprochons de notre Alma Mater, malheureusement disparu, 
              mais qui vivra grâce à l'excellent travail de votre 
              équipe. » 
            Pierre Van Der Donckt, C. 54, lance une invitation. 
              « Le conventum 54 fête cette année son 50e anniversaire. 
              À l'occasion de la prochaine fête annuelle, il serait 
              fort agréable de réunir dans un même coin les 
              gars du cinquantième ! » 
            Jean-Denis Clairoux, C. 55, est retraité 
              de l'enseignement depuis 13 ans. « Je fais beaucoup de rénovations 
              domiciliaires ; je suis un « gros » collectionneur de 
              timbres et grand amateur d'Internet. Je passe une partie de l'hiver 
              en Floride. S'il y a des anciens qui s'intéressent aux timbres 
              ou qui aimeraient en connaître plus sur ce merveilleux passe-temps, 
              qu'ils n'hésitent pas à communiquer avec moi (clairoux@moncanoe.com). 
            Jean-Guy Proulx, C. 55, n'a que des éloges 
              à formuler : « Félicitations à notre 
              président pour son petit mot, toujours encourageant et original. 
              Merci à notre dévoué confrère Raymond 
              Vézina pour sa ténacité et son dévouement 
              à notre conventum 55. 
            Arthur Amyot, C. 56, a été élu 
              président de l'Association des diplômés de la 
              faculté de Médecine de l'Université de Montréal. 
            André Berthiaume, C. 56, a publié 
              en octobre 2003 chez XYZ un recueil de nouvelles intitulé 
              Les Petits Caractères. 
                        Richard d'Auteuil, 
              C. 57, nous a transmis ce message par courriel. « 
              Merci d'avoir publié le petit article sur ma vie en Gaspésie. 
              Montréal et les amis me manquent, mais j'ai tant à 
              faire que je n'ai presque pas le temps d'y penser. Depuis lors, 
              j'ai été élu au conseil de la municipalité 
              village de Saint-Léandre et nommé pro maire dès 
              la première réunion. Encore une surcharge sur mon 
              emploi du temps.» @ 
            Pierre Ricard, C. 57, est président, depuis 
              1976, de l'Association des dermatologistes du Québec. Comme 
              son mandat se terminera en mai 2004, il aura occupé cette 
              fonction pendant 28 ans… De 1960 à 1989, il a été 
              chef du service de Dermatologie de l'hôpital Sainte-Justine. 
            Jacques-R. Roy, C. 57, écrit sobrement 
              : « Merci et félicitations ! » 
            Pierre Marois, C. 58, a présidé 
              le Conseil des Services essentiels de 1997 à 2001. En mai 
              de cette même année, il a été élu 
              président-directeur général de la Commission 
              des droits de la personne et des droits de la jeunesse, sa nomination 
              faisant l'objet d'un vote unanime des membres de l'Assemblée 
              nationale du Québec. Pierre nous a aussi fait parvenir un 
              aperçu de la mission et de l'histoire de la Commission ; 
              ce texte sera reproduit dans la version numérisée 
              du Carnet, à paraître bientôt dans le site Internet. 
             
             
               
            Passons sur l’autre rive (Marc 3,35)
            N. D. L. R. : Une rectification doit être apportée 
              à une notice parue dans cette chronique, à la page 
              10 du dernier numéro (janvier 2004) : le confrère 
              Guy Pinard précise que Trefflé Berthiaume, le père 
              de Charles-Arthur Berthiaume C. 38, n'est pas le fondateur du journal 
              La Presse ; il y est entré en 1889, soit cinq ans après 
              la fondation par William-Edmond Blumhart, le 20 octobre 1884. 
            Yvon Ferland, ancien directeur des études 
              au collégial et à l'universitaire, décédé 
              à Longueuil le 9 mars 2004. Après avoir quitté 
              le collège peu avant sa fermeture, Yvon Ferland passa quelques 
              année comme directeur général d'une maison 
              d'édition de manuels scolaires, puis fit carrière 
              à Statistique Canada jusqu'à sa retraite. Il habitait 
              Mont Saint-Hilaire. 
            Pierre Ranger, C. 33, avocat, décédé 
              à Montréal le 22 décembre 2003. Pierre a complété 
              son cours classique au collège Brébeuf où il 
              fut l'un des fondateurs du journal Le Brébeuf. Ses 
              études en droit l'ont amené au journalisme, qu'il 
              exerça notamment à La Patrie et au Canada, 
              et au poste de radio CKAC. En 1947, il devient rédacteur 
              en chef fondateur de la branche canadienne de Sélection du 
              Reader's Digest, poste qu'il a occupé pendant 25 ans.  
            Léon Derome, C. 36, médecin interniste, 
              décédé à Montréal le 2 mars 2004. 
            Louis-Paul Champigny, C. 42, libraire, décédé 
              à Laval le 27 décembre 2003. Louis-Paul était 
              le frère de Jean-Claude, le fondateur des librairies Champigny. 
              Il a dû abandonner ses études au collège lorsqu'il 
              fut frappé par la foudre ! Après un long rétablissement, 
              il a passé huit ans au service de l'Aviation royale canadienne, 
              puis il devint, pour une quinzaine d'années, l'associé 
              de son frère dans le réseau de librairies qui portait 
              leur nom. 
            Raymond Léger, C. 42, professeur, décédé 
              à Longueuil le 19 janvier 2004. Il enseignait au collège 
              Brébeuf, au cours secondaire. 
            Jules Robillard, C. 42, administrateur, décédé 
              à Saint-Lambert le 20 janvier 2004. Il a passé toute 
              sa carrière à la Fédération des Caisses 
              populaires Desjardins, à Lévis. On écrit dans 
              sa notice nécrologique : « On se souviendra de Jules 
              par son dévouement, sa disponibilité, sa grande générosité 
              et son sourire, autant auprès de sa famille qu'au sein de 
              nombreux organismes religieux et sociaux. » 
            Jacques Saint-Pierre, C. 50, décédé 
              à Laval le 12 janvier 2004. 
            Jacques Lorrain, C. 51, gynécologue obstétricien, 
              décédé à Montréal le 24 décembre 
              2003. 
            Raymond Turcotte, C. 53, médecin, décédé 
              à Laval le 3 mars 2004. 
            Michel Amyot, C. 57, consultant en gestion, décédé 
              dans le Sud de la France le 15 janvier 2004. Au Canada, Michel Amyot 
              a été fonctionnaire au gouvernement du Québec, 
              puis associé à la firme Coopers et Lybrand (intégrée 
              depuis à Price Waterhouse Coopers). Il a notamment travaillé 
              comme consultant pendant plusieurs années pour la Société 
              Générale des Mines dans l'ex-Zaïre, aujourd'hui 
              République démocratique du Congo. 
            Robert Lapierre, C. 57, médecin anesthésiste, 
              décédé à l'Île des Sœurs 
              le 23 janvier 2004.  
            Pierre Lapointe, C. 58, avocat, décédé 
              à Montréal le 20 février 2004. En 2000, il 
              a été nommé Chevalier de la Légion d'honneur 
              pour sa contribution au développement des relations entre 
              le Québec et la France. Il a été président 
              de la Chambre de commerce française au Canada et a siégé 
              sur un grand nombre de conseils d'administration. 
            Jacques Lemay, C. 58, médecin, décédé 
              à Montréal en décembre 2003. 
            Roger Blanchette, C. 59, décédé 
              à Montréal le 31 décembre 2003. Après 
              avoir enseigné un an au cégep de Saint-Jérôme, 
              Roger a été au service du ministère de l'Éducation 
              du Québec de 1972 à 1982. Pendant les quatre années 
              qui suivent, il travaille à la pige comme agent de recherche, 
              rédacteur et correcteur. De 1986 à 1991, il agit à 
              titre de conseiller en relations de travail en entreprise et il 
              termine sa carrière comme fonctionnaire à la Commission 
              sur la santé et la sécurité au travail (CSST), 
              prenant sa retraite en 1998. 
            Jean Saint-Denis, C. 59, administrateur financier, 
              décédé à Longueuil le 23 décembre 
              2003. Il habitait Boucherville. 
                        Jacques Larocque, C. 61, 
              décédé à Laval le 31 décembre 
              2003. Il a fait ses deux années de philosophie au collège, 
              puis s'est orienté vers le secteur des Lettres. 
             
               
             
               
               
            
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