Le mot du président
            La 
              Divine proportion
             Vous 
              avez lu «Da Vinci Code»? Vous savez donc de quoi je 
              parle : « le nombre d’or », « la pensée 
              du créateur » ! 
            Quant 
              à celles et ceux qui n’ont pas encore été 
              initiés dans la… Fraternité, rassurez-vous : 
              je vous en livre le secret, c’est une « proportion » 
              que l’on retrouve partout dans la nature : 1,618.  
            Maintenant 
              que vous connaissez le secret, il vous suffira, pour en respecter 
              la beauté, d’ajouter 21,00 $ de don à votre 
              cotisation de 35,00 $. La « divine proportion » entre 
              35,00 $ et 21,00 $ : 1,6 ! Leonardo Da Vinci n’a pas fait 
              mieux. 
              Nous en reparlerons à la Fête annuelle, le lundi 25 
              avril prochain. 
            Le 
              Président, 
            Émile 
              Robichaud 
                 
            
              
            Les 
              Jésuites des Montagnes Rocheuses
            Notre 
              collègue Paul Vilandré, C. 59, nous écrit de 
              la région de St. Maries en Idaho, pour nous demander des 
              « détails sur le Père Nicolas Point s. j. et 
              le Père Pierre De Smet s. j., tous deux de Montréal, 
              et qui étaient responsables aux années 1840-1850, 
              des missions par ici, spécifiquement au Village St. Maries 
              auprès de la tribu Cœur d'Alène, tout près 
              de ma nouvelle demeure ».  
            Cette 
              requête en provenance d’un ancien, habitant un village 
              situé de l’autre côté des Rocheuses, portant 
              de surcroît le nom (modifié) du collège, soulève 
              beaucoup d’intérêt de ce côté-ci 
              des Rocheuses, mais… les pères De Smet et Point, qui 
              ont évangélisé les autochtones des tribus Cœur 
              d’Alène et Pend d’oreille, n’étaient 
              pas de Montréal. Les lignes qui suivent relatent les hauts 
              fait des ces deux Jésuites des Montagnes Rocheuses. 
              
            Le 
              père De Smet. 
            Pierre-Jean De Smet, naît 
              en 1801 dans ce qui allait plus tard devenir la Belgique. Inspiré 
              par les récits d’un missionnaire belge revenu du Kentucky, 
              il émigre aux États-Unis et fait son noviciat à 
              Baltimore. En 1823, il fait partie d’un groupe de novices 
              appelés par l’évêque de la Nouvelle-Orléans, 
              Mgr Dubourg, à établir une mission à Florissant, 
              village situé à l’embouchure du Missouri, près 
              de Saint-Louis. C’est là qu’il est ordonné 
              prêtre en 1827. En plus du ministère auprès 
              des indiens Osages, il contribue à la fondation du collège 
              de Saint-Louis où il enseigne la religion, l’anglais 
              et l’agriculture pour ensuite devenir procurateur et préfet 
              des études. Le collège de Saint-Louis deviendra université 
              en 1832. 
            Le Père De Smet 
              reviendra chez les siens en Belgique pour recueillir des fonds au 
              bénéfice de l’Université Saint-Louis 
              mais, pour diverses raisons, il ne retourne aux États-Unis 
              qu’après quatre années. Entre-temps, la ville 
              de Saint-Louis s’est rapidement développée et 
              le jésuite exercera dorénavant son ministère 
              plus loin à l’ouest auprès des ces quelques 
              200 000 autochtones que le gouvernement américain a déportés 
              à l’ouest du Mississipi, pour faire place à 
              la « civilisation ». Ces transferts massifs de populations 
              bouleversent les communautés autochtones, entraînent 
              des conflits, et le père De Smet trouve largement de quoi 
              mettre à profit ses talents de conciliateur et de négociateur. 
              Nous sommes en 1838 et le père De Smet se rend à Council 
              Bluffs (Omaha) sur le Missouri, près de l’embouchure 
              de la rivière Platte, où il devient le pasteur des 
              Potawatomis, que le gouvernement américain a chassés 
              de leurs territoires de l’Illinois et de l’Indiana.. 
            En 1839, deux autochtones 
              de la tribu des Têtes-Plates, Pierre Gaucher et Ignace La 
              Mousse, traversent les Rocheuses à destination de Saint-Louis 
              afin d’obtenir une « Robe Noire » pour leur communauté. 
              Leur demande sera agréée et c’est le père 
              De Smet qui sera mandaté l’année suivante pour 
              aller servir les communautés autochtones au-delà des 
              Rocheuses.  
            En 1841, le père 
              De Smet fonde la mission de Sainte-Marie, sur la rivière 
              Bitterroot, un affluent du fleuve Columbia, pour desservir la tribu 
              des Têtes-Plates. D’autres missions seront créées 
              sous son autorité dans la région par les jésuites 
              Huet et Point, parmi les « Cœur d’alène 
              » et les « Pend d’oreille ». 
              
             Fondation 
              de la mission Sainte-Marie. 
                                                Ces missions se situent à l’intérieur 
              du vaste territoire de l’Oregon, qui s’étendait 
              alors de la Californie jusqu’à la limite sud de la 
              colonie russe de l’Alaska. En attendant de pouvoir s’entendre 
              sur le tracé d’une frontière, l’Angleterre 
              et les États-Unis avaient convenu en 1818 de faire provisoirement 
              de cette région au-delà des Rocheuses une zone ouverte 
              aux citoyens des deux pays. Cette entente allait permettre à 
              la Compagnie de la baie d’Hudson de renforcer ses activités 
              de traite des fourrures dans la vallée du fleuve Columbia, 
              avec le concours  des voyageurs   
            « canadiens » 
              et « iroquois » qui s’étaient établis 
              le long des affluents du Columbia et avaient donné des noms 
              français à plusieurs sites de la région. Recrutés 
              au départ par la Compagnie du Nord-Ouest et la Pacific Fur 
              Company, ces voyageurs étaient devenus les premiers colons 
              de l’Oregon. 
                        Des ecclésiastiques 
              canadiens tels les pères Blanchet, Bolduc et Demers vinrent 
              à cette époque exercer leur ministère dans 
              l’Oregon à l’invitation de la Compagnie de la 
              baie d’Hudson, mais ils desservaient surtout les zones basses, 
              plus près du Pacifique ; de plus et ils n’étaient 
              pas jésuites. 
            De Smet restera dans l’Oregon 
              jusqu’à sa mort en 1873. À l’hiver 1845-46 
              il séjournera dans ce qui n’était pas encore 
              le Canada, dans la région d’Edmonton et Jasper, pour 
              parlementer avec les Pieds-Noirs souvent en conflit avec les Têtes-Plates. 
              Ce sera la seule fois qu’il viendra au Canada, à part 
              un bref séjour à Halifax. 
            Si De Smet a été 
              le fondateur des missions de l’Idaho, sa renommée tient 
              beaucoup également à son important rôle de négociateur 
              entre le gouvernement américain et les tribus de l’Ouest, 
              ce qui a permis d'éviter de grandes effusions de sang. 
            Nicolas 
              Point 
            Nicolas Point naquit à 
              Rocroy, dans le Nord de la France en 1799. Il entra chez les Jésuites 
              en 1819 à Saint Acheul et y exerça son ministère, 
              pour ensuite être affecté à Fribourg (Suisse) 
              puis à San Sebastian, en Espagne, où il fut vice-recteur 
              du collège Saint-Roch. Les Jésuites étaient 
              à cette époque l’objet d’une forte opposition 
              dans une Europe où régnaient les idées libérales 
              ; lorsqu’ils furent expulsés d’Espagne en 1834, 
              les supérieurs de Nicolas Point l’envoyèrent 
              en Amérique et il débarqua à New York en 1835. 
              D’abord affecté à l’école St. Marys, 
              au Kentucky, il travailla ensuite à la construction du collège 
              Saint-Charles, à Grand Coteau en Louisiane et fut affecté 
              en 1840 à Saint-Louis où il rencontra le Père 
              De Smet.  
            Il accompagna De Smet dans son voyage 
              de 1840 dans les Rocheuses et il s’y établit pour instruire 
              les tribus Têtes Plates et Cœur d’Alène. 
              Il écrit alors un journal de ses activités et surtout, 
              il réalisera de saisissants croquis de la vie et des mœurs 
              de ces Amérindiens. Vers la fin de sa vie, il souhaita vivre 
              dans un milieu où il aurait plus d'occasions de parler français, 
              et c’est ainsi qu’il fut affecté en 1859 au noviciat 
              du Sault-au-Récollet, sur l’île de Montréal. 
              Il y rédigea un récit de sa vie, intitulé 
              Souvenirs des Montagnes Rocheuses. Le père Point mourut 
              à Québec en 1868. 
             
            Le rôle important que jouèrent 
              les Jésuites au Canada nous fait quelquefois oublier leur 
              rayonnement dans plusieurs régions des États-Unis, 
              où ils ont été présents depuis le début 
              du XVIIe siècle. La question de notre confrère Vilandré 
              nous donne l’occasion de nous le rappeler.  
              N. B. : Cet article est basé pour l’essentiel sur le 
              site WEB suivant consacré au Père De Smet :  
              http://users.skynet.be/pater.de.smet/pj-f/pagina1.htm 
            Richard L’Heureux, C. 62  
            Remonter 
              
            En 
              bref
                        Les jumeaux Gilles 
              et Paul Dufault, C. 61, nous ont transmis la note suivante. 
              « Ils sont tous deux « doyens », dans leurs domaines 
              respectifs. Gilles, actuel directeur général du Centre 
              de la santé et des services sociaux du Vieux Longueuil et 
              de Lajemmerais, incluant le Centre hospitalier Pierre-Boucher, trois 
              CLSC, huit CHSLD ainsi qu’une multitude de points de service, 
              est directeur général dans le secteur de la santé 
              et des services sociaux depuis 1972. C’est un record québécois 
              de longévité à ce poste. Il fait également 
              partie du personnel enseignant de la faculté de médecine 
              de l’Université de Montréal. Paul, actuel commissaire 
              à la Commission des relations du travail du Québec, 
              est juge administratif depuis 1978. @ 
                        Loin mais fidèle… 
              Paul Vilandré, C. 59, vient de renouveler sa cotisation pour 
              trois ans, en ajoutant un don pour la continuité de l’Association. 
              Établi en Californie depuis une trentaine d’années, 
              Paul a fait le voyage pour participer aux retrouvailles de ses confrères 
              du conventum 59 en décembre 2001 ! L’éloignement 
              ne l’empêche pas de garder le contact. Après 
              une maîtrise en administration à Harvard, Paul a fait 
              carrière dans la Silicon Valley notamment dans le domaine 
              des communications sans fil ! Bravo, Paul, de rester fidèle 
              malgré l’éloignement. @ 
            Soirée 
              bénéfice bénéfice pour le Théâtre 
              Longue Vue 2. Voici les noms des cinq gagnants d'une paire 
              de billets pour cet événement qui a eu lieu au Gesù 
              le 18 novembre 2004 : Jean-Jules Guilbault, C. 50, André 
              Boudrias, C. 59, J. Robert Leroux, C. 63, André Bailly, C. 
              64 et Daniel Alain Dagenais, C. 68. La soirée comportait 
              la présentation du Jeu de l'amour et du hasard de Marivaux. 
            Remonter 
              
            Passons 
              sur l'autre rive (Marc 3,35)
            Errata : Dans le numéro précédent, nous 
              avons annoncé par erreur le décès de Jean-Guy 
              Nadeau, C. 48 ; nous en sommes vraiment désolés. De 
              plus, Jean Désormeaux n'était pas optométriste, 
              mais technicien de laboratoire et il appartenait au conventum 47, 
              non pas au conventum 48. 
            Jean Chapdeleine, 
              C. 31, haut fonctionnaire du gouvernement du Canada et 
              du Québec, décédé à Québec 
              le 1er février 2005. Il a été tour à 
              tour ambassadeur du Canada en France (1956-1965) puis délégué 
              général du Québec à Paris (1965-1976). 
              Il a terminé en 1981 sa carrière au ministère 
              des Affaires intergouvernementales du Québec. On lui a attribué 
              les titres de Commandeur de la Légion d'honneur, d'Officier 
              de l'Ordre national du Québec et d'Officier de l'Ordre de 
              la Pléiade. L'ancien ministre Gilles Loiselle l'a qualifié 
              de « père de la diplomatie québécoise 
              contemporaine.» 
            Antoine Bonin, 
              C. 35, décédé à Granby le 10 
              octobre 2004. 
                        Paul-Émile 
              Papillon, s. j., C.35, décédé à 
              Saint-Jérôme le 31 janvier 2005. Il entra chez les 
              jésuites en 1937 et fut ordonné prêtre en 1949. 
              Il a occupé les fonctions de supérieur du noviciat 
              des jésuites (1951-1958), de supérieur de la villa 
              Saint-René-Goupil et d'assistant du supérieur du collège 
              de l'Immaculée Conception (1964-2000). 
            Ernest Cartier, 
              C. 37, courtier en assurances, décédé 
              à Montréal le 21 septembre 2004. 
                        Marcel Arseneault, 
              C. 38, capitaine d'artillerie, décédé 
              en 2004 à … le … 
            Gérard 
              Saint-Denis, C. 38, publicitaire, décédé 
              à Montréal le 22 septembre 2004. Il travailla pendant 
              41 ans dans diverses agences de publicité, étant l'un 
              des pionniers de la publicité en langue française. 
              Après sa retraite en 1979, il consacra son expérience 
              de publicité et de marketing à des organismes communautaires, 
              notamment l'Institut national du Canada pour les aveugles et la 
              Société Saint-Vincent-de-Paul. Son ardent travail 
              de bénévole lui a valu, en 1993, de recevoir du Gouverneur 
              général du Canada la médaille commémorative 
              de la Confédération. 
            Pierre C. Grothé, 
              C. 40, ingénieur et professeur à l'École 
              Polytechnique, décédé à Outremont le 
              31 octobre 2004. 
            Gaëtan Lemire, 
              C, 41, médecin chirurgien, décédé 
              à Le Gardeur le 5 janvier 2005. Le docteur Lemire a exercé 
              sa profession pendant 27 ans à Sainte-Anne-des-Monts en Gaspésie. 
            Remi Potvin, s. 
              j., C. 41, décédé à Saint-Jérôme 
              le 26 novembre 2004. Entré chez les jésuites en 1945, 
              il a été ordonné prêtre en 1955. Il a 
              enseigné au collège Saint-Ignace pendant sa régence. 
              Par la suite, il occupa les postes suivants : assistant du maître 
              des novices 1959-1962), maître des novices (1962-1968), supérieur 
              de la maison Bellarmin (1973-1976) puis de la villa Saint-René-Goupil 
              à Longueuil (1976-1984) et enfin du centre Vimont à 
              Montréal (1986-1991). De 1991 à 1997, il a été 
              assistant du Provincial des Jésuites. 
            Angelo Kakos, 
              C. 43, médecin, décédé à 
              Boucherville le 24 janvier 2005. 
            Arthur Poirier, 
              C. 44, administrateur scolaire, décédé 
              à Lachine le 2 janvier 2005. 
            Jean-Charles Paquette, 
              C. 45, technicien de laboratoire, décédé 
              à Fabreville le 29 septembre 2004. Il a été 
              assistant de recherche puis chef du laboratoire BCG à l'Institut 
              Armand-Frappier de Montréal. 
            Bruno Lavigne, 
              C. 46, optométriste, décédé 
              à Beloeil le 18 décembre 2004. 
            Yves Mayrand, 
              C.49, médecin, décédé à 
              Laval le 20 décembre 2004. 
            Maurice L'Écuyer, 
              C. 51, médecin orthopédiste, décédé 
              à Richmond, Texas, le 28 décembre 2004. 
            Jean Gaudry, C. 
              53, propriétaire d'une concession d'automobiles, 
              décédé à Stuart en Floride le 25 janvier 
              2005.  
            Marcel Laperrière, 
              C. 56, prêtre à la retraite, décédé 
              à Montréal le 3 février 2005.  
             
              
              
             
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