Association des anciens élèves du collège Sainte-Marie
Écussion officiel du collège Sainte-Marie
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BULLETIN DES ANCIENS

Extraits du Bulletin de janvier 2004

 

Extraits du Bulletin de janvier 2004

Le mot du Président

Le conventum des conventums

Mercredi, le 1er octobre 2003, Hôtel LeSofitel Montréal.

Plus de 30 anciens élèves du Collège Sainte-Marie « animent » la salle à manger de ce grand hôtel montréalais. Et quelle animation ! Discussions, rires, boutades, de la vie, quoi ! C'était le conventum des conventums !

Convoqués à cette réunion « expérimentale », les anciens des conventums 1928 à 1946 ont confondu tous les sceptiques. Et ils en ont redemandé ! Ceux qui arrivaient un peu hésitants à midi, se demandant ce qu'ils feraient à ce dîner, « seuls de leur conventum », ont été happés par le tourbillon Sainte-Marie qui prend de l'élan en vieillissant ! À 15 h 30, ils étaient encore là, en vive discussion, pleins de vie et s'en promettant pour... l'année prochaine !

Il y aura donc une prochaine fois et, avis aux confrères des conventums 1928 à 1946 : ne manquez pas cela, vous vous en repentiriez jusqu'à la fin de vous jours, laquelle fin vous reporterez à beaucoup plus tard si vous venez vous « ressourcer » au... conventum des conventums !

Le Président,
Émile Robichaud, C. 53


Les Anciens publient

Le 26e salon du livre de Montréal, qui s’est déroulé en novembre, nous donne l’occasion de souligner certaines parmi les dernières parutions de nos confrères anciens du collège.

Bernard ARCAND, C. 61 : Les meilleurs lieux communs, peut-être, chez Boréal.
Gilles ARCHAMBAULT, C. 53 : De si douces dérives, chez Boréal.
André BROCHU, C. 58 : Gabrielle Roy aujourd’hui, chez éditions des Plaines.
Jean CHARLEBOIS, élève au collège de 1956 à 1960 : En mille miettes, chez Lanctôt.
Arlette COUSTURE, C. 67, Filles de Caleb 3 : L’abandon de la mésange, chez Libre Expression.
Luc FOURNIER, élève au collège de 1959 à 1963, Le rire des arbres, les pleurs des forêts, chez Lanctôt.
Claude LAMARCHE, C. 58, Je ne me tuerai plus jamais, chez Guy Saint-Jean.
Laurent LAPLANTE, ancien professeur de Méthode au collège, Les enfants de Winston, chez Anne Sigier.
Jean-Guy SABOURIN, ancien titulaire de rhétorique et professeur d’histoire au collège, Une fenêtre sur la modernité, chez VLB [histoire de la troupe de théâtre Les Apprentis Sorciers].

Compilation de Richard L'Heureux, C. 62


La vie des conventums

Dernières nouvelles

Selon la tradition, des rencontres des conventums 1944, 1949, 1954, 1959, 1964 devraient se tenir en 2004. Or, aucun ancien du Conventum 1944 n'était présent lors de la réunion combinée des conventums 1928 à 1946 qui a eu lieu en octobre 2003. Y aurait-t-il un espoir pour leur soixantenaire en 2004 ? Les responsables des conventums 49, 54 (dont ce sera le 50e anniversaire) et 64 ont été sollicités par l'Association, mais ils n'ont encore donné aucune nouvelle ; il serait intéressant que ceux-ci et des membres de leurs conventums respectifs profitent de la fête annuelle pour définir concrètement un projet de réunion.

Il est assuré, par contre, que les anciens du Conventum 59 se retrouveront encore cette année, comme ils le font annuellement. Il en est de même pour ceux du Conventum 55. Les gars du Conventum 48 ne veulent pas être en reste : ils se sont même donné un secrétariat permanent, avec l'intention d'instaurer aussi l'habitude de la rencontre annuelle.

En cliquant sur RENCONTRES dans la bande verticale de gauche, vous aurez accès aux comptes rendus de quatre rencontres de conventums tenues au cours de l'année 2003. Ce sont celles du Conventum des aînés (années 1928 à 1946), qui constituait une première, et celles des conventums 1948, 1955 et 1959. S'y ajoute un cinquième rapport, rédigé par Albert Day sur la réunion des anciens du Conventum 46, qui s'est tenue dans le cadre du Conventum des aînés. Il importe aussi de rappeler que le Conventum 53 s'est réuni en mai 2003. Une bonne année donc que 2003.


Un nouvel album de François Cousineau

François Cousineau, C. 59, a lancé en avril dernier son troisième album solo intitulé Clin d’œil à des amis. Ce disque se présente comme le premier tome de sa biographie musicale. Il chante et joue lui-même quelques-uns de ses grands succès et de ses coups de cœur. La voix est touchante, la musique, belle et rythmée. Il confie : « Les chansons sont des souvenirs parmi les plus faciles à faire revivre. Il n’y a qu’à les jouer, les chanter… ou les écouter. »

Le 6 novembre 2003, François a été honoré par la Faculté de droit de l’Université de Montréal, lorsqu’il a reçu la médaille du 125e anniversaire de l’Université pour sa contribution à la culture et à la société québécoises. Le 25 novembre, la SOCAN (Société canadienne des auteurs, compositeurs et éditeurs de musique) lui a décerné son prestigieux Prix national francophone, donné à chaque année à un compositeur s’étant illustré à l’échelle canadienne par l’ensemble de son œuvre.


Le périple de Guy Pinard

N. D. L. R. : Notre ami Guy nous a transmis ce texte par courriel. Discret, il passe sous silence la série d'articles publiés en 1998 à l'occasion du 150e anniversaire du collège.

Décidément, plus ça fait longtemps que le collège a disparu, plus le bulletin prend de l'importance. On s'attendrait plutôt au contraire dans les circonstances. Hommage à vous tous qui y consacrez de précieuses heures de loisir!

Ce bulletin est riche en informations sur nous tous, anciens de Sainte-Marie, et incapables de ne pas être fiers de cette boîte qui a formé tant de grands Canadiens. Quand on parle de nous dans la vie de tous les jours, on dit que nous formons une « mafia », tellement nous occupons (ou avons occupé) de postes importants. On le dit évidemment avec envie, jaloux de la formation que nos bons pères jésuites essayaient de nous inculquer. Étant donné l'attitude des anciens des autres collèges face à nous, on peut penser qu'ils ont réussi d'une manière assez convaincante. Et tant pis si nous formons une « mafia » !

J'en profite pour vous donner de mes nouvelles, ou plutôt pour les communiquer à ceux qui se demandent où j'ai bien me cacher.

J'ai pris ma retraite à LA PRESSE le 1er mai 2001, 40 ans jour pour jour après mon entrée à ce qui aura été le seul boulot régulier de ma vie entière, et deux ans avant l'âge prévu. Durant mes six dernières années à l'emploi de ce journal, j'étais chef de division aux Affaires sociales, ce qui explique que j'ai très peu écrit depuis 1995.

Arrivé à LA PRESSE pour un emploi d'été en 1961, je ne devais en sortir que 40 ans plus tard. On m'a d'abord intégré à l'équipe des sports, mais par la suite j'ai eu une carrière très diversifiée. En effet, j'ai eu le bonheur de diriger l'équipe des sports de 1969 à 1972, de couvrir la préparation des Jeux olympiques de Montréal de 1972 à 1976, de diriger l'équipe de couverture de ces jeux (54 personnes), d'occuper le poste de columnist municipal en page 3 (1980 à 1983), d'assumer la responsabilité de l'écrit durant l'année du centenaire (1983-1984) de LA PRESSE, de diriger la couverture du 350e anniversaire de Montréal en 1992, et de rédiger de 1986 à 1993, une série de 350 articles consacrés à autant de bâtiments historiques de Montréal et de sa région, textes qui ont été réunis dans six volumes publiés sous le titre de Montréal, son histoire, son architecture. En plus du sport, amateur et professionnel (les Alouettes, de 1962 à 1969), j'aurai donc touché à la politique, municipale et provinciale, l'habitation (j'ai rédigé le cahier Mon toit de 1993 à 1995), le patrimoine, l'histoire et l'olympisme, domaine où je me suis évidemment fait beaucoup d'ennemis du moment, même des anciens de Sainte-Marie.

Sans oublier les deux ans passés à titre de recherchiste à la Commission d'enquête sur le coût des Jeux de la XXIe Olympiade, présidée par le juge Albert H. Malouf, de regrettée mémoire. Alors vous comprendrez bien que quand je suis parti à la retraite, j'avais vraiment l'impression d'avoir fait le tour du propriétaire deux fois plutôt qu'une.

Et ce bonheur total, je le dois à quatre jésuites en particulier : les pères Gérard Delisle pour m'avoir donné le goût du sport, Laval Girard pour m'avoir appris à gérer les hommes et les objets, André M. Bédard pour m'avoir donné le goût d'écrire et Jean-Louis Brouillé pour m'avoir inculqué, chez les routiers, le goût de servir avec détachement.

Guy Pinard, C. 57


Nouvelles brèves

Numéro spécial sur nos anciens éducateurs. Ce bulletin publié en novembre dernier a reçu un accueil enthousiaste de la part de nos anciens. Bravo à Bernard Downs qui en a été l'instigateur et l'artisan. Prévoyant une telle réaction, nous en avions imprimé plus de cent exemplaires additionnels, mais le tirage est déjà presque épuisé. Un grand nombre de précisions et d'ajouts nous sont parvenus, de même que des suggestions fort intéressantes. On peut donc envisager une nouvelle édition, mais sûrement pas avant un an ou deux.

Le conventum des aînés. Le président l'a baptisé « le conventum des conventums ». On peut considérer que cet événement, qui est l'objet d'un compte rendu ailleurs dans ce Bulletin, a constitué un grand succès. Le nombre des participants n'a pas été très élevé, notamment à cause de la difficulté à rejoindre ces anciens assez âgés, mais il a quand même dépassé les attentes des organisateurs, Denyse Faguy Robichaud et Fernand Potvin. Il est à peu près assuré que l'expérience sera renouvelée l'an prochain, avec l'espoir de doubler au moins la participation des plus anciens de nos anciens. Une liste des personnes présentes sera publiée dans le site Internet, en annexe au compte rendu d'Albert Day.

Des Fourberies bien appréciées. Les gagnants de paires de billets pour assister à la pièce de Molière mise en scène, au sens fort du terme, par le théâtre Longue vue, nous ont communiqué leur grande satisfaction. Le Conseil d'administration envisage une récidive en 2004.

Site Internet. De nouveaux membres se sont joints au comité pour épauler les efforts des vaillants pionniers : ce sont Bernard Downs, C. 59, Richard L'Heureux et Michel Bourgault, tous deux du conventum 62. Le travail de numérisation des photos de classes de 1945 à 1966 se poursuit avec diligence sous la direction de Richard, mais il s'agit d'une tâche longue et délicate. Soulignons que le service des Archives des Jésuites à Saint-Jérôme a accepté de prêter les albums des années qui nous manquaient. La mise en ligne est prévue pour le printemps 2004. Par ailleurs, le comité travaille sur une refonte en profondeur du site afin de le rendre encore plus attrayant et convivial. Les visites continuent d'augmenter : 2359 personnes différentes se sont présentés en septembre 2002, 2135 en octobre et 2348 en novembre, alors que la moyenne des six mois antérieurs se situait aux environs de 1300.

Le prochain numéro du Bulletin. Il doit paraître dans la première moitié d'avril. Vous pourrez y découvrir ce qu'est le Gesù, centre de créativité, dans un article rédigé par son directeur artistique et co-directeur général, Daniel Leblond. De plus, vous aurez droit à un aperçu de la mission des Jésuites au Sénégal, dirigée par notre ancien préfet Adrien Léonard. Ne manquez pas cela !


Passons sur l’autre rive (Marc 3,35)

N. D. L. R. : Nous tenons à présenter nos plus vives excuses au confrère Robert Bergeron, C. 39, dont nous avons malencontreusement annoncé le décès dans notre numéro d'octobre 2002. C'est son cousin Jean Guimond, C. 46, qui a apporté cette rectification.

Roland Lachance, s. j., C. 29, décédé à Saint-Jérôme le 29 juin 2003. Le père Lachance a eu un parcours bien particulier. Entré à Sainte-Marie en 1926 à un âge beaucoup plus avancé que ses confrères, il n'y reste que trois ans, compte tenu du fait que ses résultats scolaires dépassent de beaucoup la moyenne. Comme il a toujours affirmé avec force sa volonté de devenir jésuite, le père provincial F.-X. Bellavance l'admet immédiatement au noviciat. En régence, il enseigne la Versification au collège Sainte-Marie pendant deux ans, puis les Éléments latins pendant un an au collège Saint-Ignace, où il sera aussi directeur spirituel. Missionnaire au Brésil de 1952 à 1970, il fonde en 1960, avec le père Arthur Grandmont, l'Institut supérieur de sciences religieuses de l'Université catholique de Pernambuco. Il y œuvre jusqu'à son retour au Québec, à cause de sa santé qui a toujours été fragile.

Gaston Fontaine, s.j., C. 30, décédé à Saint-Jérôme en 1995. Il était le neveu du père Paul Fontaine, s. j., recteur du collège de 1933 à 1937. Il fut pendant une quinzaine d'années professeur au collège Brébeuf et sept ans directeur des élèves au secondaire. Son décès nous a été rappelé par son neveu Jean-Pierre White, C. 67. @

Roland Pinard, C. 26, avocat, décédé à Montréal, au cours de 2003.

Lucien Grothé, C. 27, avocat, décédé à Montréal, au cours de 2003.

Alfred La Rocque, C. 32, publicitaire, décédé en Caroline du Nord le 17 septembre 2003.

Lucien Bleau, C. 34, décédé à Montréal le 18 janvier 2002.

Charles-Arthur Berthiaume, C. 38, décédé à Montréal le 6 octobre 2003. Il était le fils du fondateur de La Presse, l'honorable Trefflé Berthiaume où il a fait carrière.

Léonard Fournier, C. 50, décédé à Montréal le 11 novembre 2003. Il était administrateur et conseiller dans le groupe Quebecor.

Georges A. Rouleau, C. 40, médecin, décédé à Montréal le 11 décembre 2003. Premier médecin canadien français à occuper un poste permanent dans une entreprise du Québec, le docteur Rouleau a pratiqué la médecine du travail chez Hydro Québec pendant plus de 30 ans. Il y a aussi dirigé les services de santé pour les travailleurs de l'exploitation et de la construction.

Guy Riendeau, C. 42, prêtre des Missions Étrangères, décédé en 1996.

Pierre A. Lessard, C. 50, médecin anesthésiste décédé à Montréal le 12 décembre 2003.

Antoine Dufort Gagnon, C. 52, décédé à Montréal le 11 septembre 2003. Antoine a enseigné durant plus de 25 ans et il a rédigé plusieurs manuels scolaires. Il a aussi été promoteur du rapprochement interculturel au sein de divers organismes.

Normand Latreille, C. 57, notaire, décédé à Montréal le 14 octobre 2003.

Robert Dugal, C. 59, pharmacien, décédé à Ottawa le 21 novembre 2003. Docteur en pharmacologie, il a dirigé de 1973 à 1990 les laboratoires de l'INRS-Santé voués, entre autres, au contrôle du dopage. Il a été notamment maître d'œuvre des tests antidopage aux jeux olympiques de Montréal en 1976 et à ceux de Lake Placid en1980. En fin de carrière, il a été nommé vice-président à la planification de l'association Compagnies de recherche pharmaceutiques du Canada (Rx & D).

Yves Hébert, C. 59, cinéaste, décédé à Laprairie le 1er novembre 2003.





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