Le 
              mot du Président
             Le courage des deux regards 
            Dans une entrevue publiée dans Le Devoir en juin 
              dernier, l'abbé Pierre tenait ces propos : « Nous avons 
              deux yeux : un qui donne le courage de regarder le mal et de le 
              combattre, et l'autre qui veut que nous regardions ce qui est beau... 
              Ayons le courage de ces deux regards. » 
            Nos maîtres, jésuites et laïcs, ont voulu nous 
              donner le courage de ces deux regards. Car c'est bien de courage 
              qu'il s'agit. Ils nous ont appris à nous méfier de 
              la lâcheté qui se donne des allures de tolérance 
              et, pire encore, de sagesse ! À nous méfier, aussi, 
              de la tiédeur, cette moiteur de l'âme qui, comme toutes 
              les moiteurs, fait moisir tout ce qu'elle enveloppe. 
            Le Président 
              Émile Robichaud, C. 53 
             
            Remonter 
             
            En bref
                        La vie des conventums 
               
              Les réunions statutaires des conventums 49, 54, 59 et 64 
              sont inscrites au calendrier de l'année 2004. Le conventum 
              54 se réunit le jeudi 21 octobre au mess des officiers des 
              Fusilliers Mont-Royal, 3721 rue Henri-Julien, angle Duluth ; contacter 
              André Brossard, (514) 271-2959 ou a.brossard@sympatico.ca 
              . Quant aux membres du conventum 59, leur réunion se tiendra 
              à 17 heures le mercredi 17 novembre, au restaurant Mövenpick 
              de la place Ville-Marie ; renseignements : Jacques D. Girard, (514) 
              485-8114 ou jacquesd.girard@videotron.ca. 
              Par ailleurs, les « jeunes » du conventum 64 ont convenu 
              de se retrouver pour un souper le mardi 16 novembre dans les locaux 
              de la Banque de Montréal, sous la houlette de  
            L.-Jacques Ménard, 
              (514) 933-4546 ou jacques.menard@bmonb.com. 
              Hélas, rien ne semble bouger du côté du conventum 
              49… 
            D'autres groupes ont décidé, à cause du temps 
              qui passe si vite, d'augmenter la fréquence de leurs rencontres. 
              Ainsi, les gars du conventum 55 ont festoyé au restaurant 
              La Gaudriole le 13 septembre dernier et ceux du conventum 48 se 
              sont retrouvés au restaurant taverne Chez Magnan le 15 octobre. 
              Le prochain Bulletin accordera donc une place importante aux comptes 
              rendus de ces réjouissances. 
                        À la mémoire 
              d'Émile Girard 
               
              Le 3 février dernier, le président Émile Robichaud 
              a adressé une lettre au recteur de l'UQÀM, M. Roch 
              Denis, pour réclamer que le nom d'Émile Gérard 
              soit redonné au pavillon des Sciences de l'UQÀM, rue 
              Saint-Alexandre. À l'origine, cette succursale portait le 
              nom du célèbre professeur de mathématiques, 
              et un buste le représentant aurait même été 
              installé dans l'entrée de ce pavillon. On a confirmé 
              que notre lettre avait été transmise au comité 
              de direction de l'UQÀM dès le 9 février, mais 
              aucune réponse ne nous est parvenue jusqu'à ce jour. 
            Au Gesù – Centre de créativité 
               
              Le Gesù vient de publier son programme d'activités 
              pour l'automne 2004. L'événement Art sacré 
              2004 se situe au cœur de cette programmation et il comprend 
              quatre volets : Arts de la scène, Arts visuels, Arts littéraires 
              et Conférences, ateliers, table ronde, regroupés sous 
              le thème « Le sacré, une expérience holistique 
              de création ». En plus des manifestations liées 
              à l'art sacré, chacun de ces quatre volets comprend 
              un grand nombre d'événements qui répondent 
              à des intérêts diversifiés. Soulignons 
              particulièrement une rétrospective du Frère 
              Jérome (15 septembre -13 octobre), un spectacle intimiste 
              de Serge Lama (22 septembre -3 octobre), la pièce de Marivaux 
              Les jeux de l'amour et du hasard, présentée 
              par la compagnie Longue Vue (2 novembre – 3 décembre), 
              des lectures d'œuvres littéraires et des rencontres 
              avec des écrivains (18 et 31 octobre, 15 novembre). En somme, 
              un bouquet bien garni d'activités intéressantes. Pour 
              en savoir plus, consultez le site Internet www.gesu.net 
              ou demandez un exemplaire du programme imprimé au (514) 861-4378. 
            Théâtre Longue Vue 
               
              Encore cette année, le Conseil d'administration a décidé 
              d'encourager cette compagnie qui fait la promotion du théâtre 
              classique auprès des jeunes et qui se produit chaque année 
              dans la salle du Gesù. L'objectif est aussi de récompenser 
              nos anciens qui payent fidèlement leur cotisation annuelle. 
              L'Association offrira donc cinq paires de billets pour le souper 
              bénéfice et la représentation spéciale 
              de Le Jeu de l'Amour et du Hasard, une comédie de 
              Pierre Carlet de Marivaux, le 18 novembre prochain au Gesù. 
              Le tirage au sort sera fait parmi les 482 membres en règle 
              au 15 2004. 
            Remonter 
             
            Propos sur l'éducation
             Théories ... et pratique réflexive 
            J'emprunte, bien sûr, le titre de l'œuvre du philosophe 
              Alain pour désigner ces propos sur l'éducation annoncés 
              dans le numéro d'avril du Sainte-Marie. 
                        Il ne s'agit ni de thèses 
              ni d'un argumentaire, mais de « propos » inspirés 
              par une longue carrière consacrée à l'éducation, 
              carrière qui se poursuit puisque, après trente-cinq 
              ans de service « public » – dont vingt-sept 
              à la direction d'école – me voici, depuis treize 
              ans, à la direction de l'Institut Marie-Guyart, école 
              universitaire de formation des maîtres (préscolaire 
              et primaire), liée par entente à l'Université 
              de Montréal. 
            J'ai toujours cru à la nécessité de la pratique 
              réflexive. On ne le répétera jamais assez : 
              la pédagogie est une pratique, à l'instar de la médecine, 
              du droit, du génie. Nous avons commis de graves erreurs en 
              éducation parce que nous avons oublié l'exigence fondamentale 
              de toute pratique professionnelle : la liberté d'action et 
              de décision des praticiens. Non pas qu'il faille négliger 
              la recherche : ce serait vouer la profession à l'asphyxie. 
              Mais le dernier mot dans toute pratique doit appartenir aux praticiens 
              : l'urgence d'un hôpital n'est pas sous la responsabilité 
              des chercheurs ! Leurs travaux enrichissent la pratique, mais ne 
              la dictent pas. 
            Pour le plus grand malheur de tout le monde, c'est ce qui s'est 
              passé en éducation. Les recherches essentielles n'ont 
              pas subi l'épreuve de l'expérimentation limitée 
              avant l'application généralisée de leurs hypothèses. 
            Mes « propos sur l'éducation » seront donc surtout 
              inspirés par une longue pratique réflexive qui a donné 
              lieu à plusieurs publications : 
              – Adolescents en détresse (Éditions 
              du Jour, 1968) 
              – Ce pour quoi il faut contester (Beauchemin, 1970) 
              – Les éducateurs sont-ils coupables ? (Beauchemin, 
              1971) 
              – Qui a peur de la liberté ? (publié 
              à compte d'auteur, 2000) 
              – Témoins au coeur du monde (collectif, Novalis 
              2003) 
            Il faudrait ajouter à cette liste de très nombreux 
              articles de revues. 
            Donc, une véritable pratique réflexive qui nourrira 
              les « propos » qui paraîtront dans les numéros 
              à venir du Sainte-Marie. 
            Émile Robichaud, C. 53 
            Remonter 
             
              
            « Écrivain, donne-moi du rum 
              ! »
             Le collégien devenu voyageur : Jean-Baptiste Perrault 
              (1760-1844) 
            Nos collèges classiques d’autrefois avaient la réputation 
              de former essentiellement des prêtres, médecins, avocats 
              et autres clercs, sans trop s’ouvrir aux autres professions 
              et métiers. Le cas du marchand voyageur Jean-Baptiste Perrault 
              constitue une exception à cette règle. Grâce 
              à l’éducation collégiale dont il bénéficiera, 
              ce natif de Trois-Rivières pourra, tout au long de sa carrière, 
              noter ses déplacements, transactions et observations. Au 
              soir de sa vie, il tirera de ses notes une autobiographie, qui est 
              l'un des rares témoignages sur la vie des voyageurs à 
              l’époque de la traite des fourrures. 
            Né en 1760 dans une famille de commerçants, Perrault 
              étudie au Collège de Québec de 1774 à 
              1782 [Perrault parle probablement du Séminaire de Québec]. 
              Après ses études, il est plus attiré par la 
              traite des fourrures que par les professions auxquelles il aurait 
              pu prétendre. En mai 1783, il se joint pour une première 
              fois à une brigade de canots équipée par le 
              commerçant montréalais Marchessault, un ami de son 
              père. Le groupe rejoindra après plus de dix semaines 
              le village de Cahokia sur le Mississipi, en passant par l’Outaouais, 
              Michillimakinac et le lac Michigan. Perrault aime la vie qu’il 
              découvre, et ce contrat sera le premier d’une longue 
              série, toujours dans la région du Haut Mississipi. 
              Chaque fois, il prend des marchandises à Michillimakinac 
              et les transporte en canot, soit par le lac Michigan ou par le lac 
              Supérieur, jusqu’à un point de la région 
              du Haut Mississipi où lui et quelques collègues s’établissent 
              pour quelques mois, le temps de vendre ces objets aux Amérindiens, 
              contre des pelleteries. 
              
              En bas, à gauche, le fleuve Mississipi et au centre, 
              un peu vers la droite, le poste de traite de Michillimakinac. 
              Portion d'une carte des Grands Lacs réalisée en 
              1787 par l'ingénieur hydrographe Bonne, Bibliothèque 
              nationale du Québec. 
            « Écrivain, donne-nous du rum…», lui demande 
              un jour un Amérindien venu vendre ses peaux. Écrivain 
              sera le surnom que les Amérindiens donneront à Perrault, 
              comme aux autres qu’ils voyaient transcrire leurs transactions 
              et autres activités. Jean-Baptiste Perrault se distingue 
              aussi de ses co-voyageurs dans ses loisirs : pendant qu’eux 
              se détendent en jouant aux cartes, il lit le Télémaque 
              de Fénelon. Les voyageurs de l’époque 
              prenaient souvent femme dans le pays de la traite et y élevaient 
              leur famille. Perrault épousera aussi une Amérindienne, 
              mais il choisira, après quelques années, de l’envoyer 
              avec trois de ses enfants au sein de sa propre famille à 
              Rivière-du-Loup (devenue depuis Louiseville), pour « 
              les faire entrer dans le christianisme ». En 1805, il revient 
              pour une première fois en 22 ans à Rivière-du-Loup, 
              au chevet de son père gravement malade. Après le décès 
              de son père, c’est dans le Haut Saint-Maurice et dans 
              l’Outaouais qu’il fera des voyages de traite. 
            Toutefois, les gages versés dans ces régions peu 
              éloignées sont moindres que ceux qu’il gagnait 
              dans l’Ouest, et il décide en 1808 de devenir instituteur 
              à Saint-François, sur la rive opposée du lac 
              Saint-Pierre. Après deux années dans l’enseignement, 
              il se retrouve fort endetté et n’a d’autres ressources 
              que de se réengager pour l’Ouest, prenant à 
              nouveau congé de sa famille. Il fera la traite alors pendant 
              quelque temps au lac Supérieur et travaillera pour le compte 
              de la compagnie de la baie d’Hudson dans la région 
              de fort Albany, sur la baie James. De là, il conduit, toujours 
              en canot, un ex-gouverneur de poste de la compagnie de la baie d’Hudson 
              et sa famille vers Montréal. Il reprend alors le métier 
              d’instituteur à Saint-François pendant l’année 
              1814-1815, mais l’insuffisance des gages l’amène 
              encore une fois à se réengager comme charpentier pour 
              la compagnie du Nord-Ouest, au Sault-Sainte-Marie, où la 
              guerre avec les États-Unis venait de causer beaucoup de dommages. 
                                    Il revient ensuite pour 
              quelques années à ses activités de marchand 
              voyageur. Après l’absorption de la compagnie du Nord-Ouest 
              par la compagnie de la baie d’Hudson en 1820, la vie de voyageur 
              devient moins rémunératrice et Perrault quittera de 
              nouveau le métier de marchand voyageur. C’est au Sault-Sainte-Marie 
              qu’il se fixe avec sa famille pour, écrit-il, « … [que] 
              je puisse travailler de toutes mes forces, ce qui me restera de 
              jours, pour arriver au rivage de la bienheureuse éternité. 
              ». La vie de voyageur comportait certes son lot de vicissitudes 
              : querelles, rixes, rivalité entre la compagnie du Nord-Ouest 
              et la compagnie de la baie d’Hudson, emprise du rhum sur les 
              « sauvages » et parfois sur les blancs, voire disettes. 
              Mais Jean-Baptiste Perrault n’en perdait pas pour autant sa 
              belle équanimité et c’est sur cette note sereine 
              que prend fin la relation du singulier destin de ce marchand voyageur. 
              Il s’éteindra en 1844 à l’âge de 
              84 ans. 
            De ces milliers de voyageurs qui ont pratiqué la traite 
              des fourrures pendant quelque deux cents ans, le plus grand nombre 
              étaient sans instruction, de sorte que ce qu’on sait 
              d’eux provient surtout des témoignages de leurs employeurs 
              anglais et écossais. Jean-Baptiste Perrault, ayant bénéficié 
              de cette formation collégiale encore peu accessible à 
              l’époque, constitue l’une des rares exceptions 
              à la règle. L’éducation reçue 
              au séminaire de Québec allait ainsi lui permettre 
              de nous léguer un précieux témoignage sur la 
              vie des voyageurs. 
            Richard L'Heureux, C. 62 
              _____________________ 
               1 Cormier, Louis P., Jean-Baptiste 
              Perrault, marchand voyageur parti de Montréal le 28e de mai 
              1783. Boréal Express, 1978, 170 p. [ NDLR : Louis P. 
              Cormier est le préfacier de cette autobiographie.] 
               
            Remonter 
             
            Le site Internet s’éclate !
            En août 2004, notre site Internet a reçu 1030 visiteurs 
              pour totaliser 1802 visites, des personnes y ayant accédé 
              à plus d’une reprise. Durant les trois premiers jours 
              d’août, 303 visiteurs et 538, après huit jours! 
            Ce record de fréquentation a suivi l’envoi, par notre 
              webmestre Gilles Payette, C. 55, d’un message personnalisé 
              aux quelque 500 anciens qui nous ont donné leur adresse de 
              courriel. L’opération a permis de déceler et 
              de corriger quelques erreurs dans notre répertoire. Une lettre 
              a été expédiée aux 37 personnes dont 
              l’adresse de courriel faisait problème. Nous vous invitons 
              à vous ajouter au répertoire si vous n’y figurez 
              pas déjà. 
            Les contenus nouveaux du site et des conseils de navigation avaient 
              déjà été présentés lors 
              de l’assemblée générale de mai 2004. 
              Le communiqué électronique du 31 juillet 2004 annonçait 
              la mise en ligne de nombreux enrichissements, entre autres des photos 
              de classe : 487 photos et 487 listes de noms. Des milliers de «jeunes 
              anciens» durant les vingt années de collège 
              de 1945 à 1966 ! Des photos des années antérieures 
              à 1946 suivront éventuellement. À partir du 
              site, plusieurs ont imprimé des photos pour leurs enfants 
              et leurs petits enfants ! 
                          
             
            Gilles 
              Payette, le principal artisan de la refonte du site Internet. 
             
            Merci aux nombreuses personnes 
              qui nous ont transmis commentaires et félicitations. Merci 
              surtout à chacun des membres du comité Internet et 
              plus particulièrement aux principaux artisans d’un 
              travail considérable et de qualité. Gilles Payette, 
              C. 55, webmestre dont la contribution totalise plusieurs centaines 
              d’heures. Raymond Vézina, C. 55, rédacteur, 
              réviseur et suppléant au président du comité. 
              Richard L’Heureux, C. 62, pour la numérisation des 
              photos de classe et des listes de noms. Bernard Downs, C. 59, pour 
              les recherches sur nos éducateurs. Réal Rodrigue, 
              C. 64, pour l’assistance technique au webmestre et le classement 
              des renseignements. Michel Bourgault, C. 62, dernier venu au 
              comité, pour des contributions déjà multiples 
              et variées, comme pour le répertoire des adresses 
              de courriel. 
Les friands de statistiques sur nos visiteurs ont accès 
              à plein de secrets à l’adresse : https://saintemarie.ca/webstat/https://saintemarie.ca/webstat/ 
              . En août 2004, 15 000 pages consultées et plus 100 
              000 clics ; des détails par jour, par heure et par pays d’origine 
              (des visiteurs de 24 pays), etc. 
            Si vous n’avez jamais pénétré dans l’univers 
              virtuel de votre association, osez demander de l’aide à 
              un parent, à un ami ou à un ado. Émotions, 
              découvertes, surprises et souvenirs sont garantis ! 
            Jacques D. Girard, C. 59, président du comité Internet 
            Remonter 
             
            Le carnet
             N. D. L. R. : Nous poursuivons dans ce numéro la publication 
              de nouvelles « d'intérêt public », dont 
              la plupart ont été fournies par les membres sur les 
              formulaires de cotisation 2004. D'abord, il faut rectifier deux 
              erreurs survenues dans Le Carnet du numéro précédent 
              : premièrement, le nom de Jacques Gareau, 
              C. 48, était mal orthographié (Garceau) ; deuxièmement, 
              les textes distincts reçus des frères Fortier, deux 
              anciens qui habitent aux USA, ont été présentés 
              comme une seule et même nouvelle. Ces deux textes, dans leur 
              version correcte, sont les deux premiers qui suivent. 
            Wilfrid Fortier, C. 36, qui vit à Biddeford, 
              Maine, a vécu une belle aventure. En décembre dernier, 
              cet ancien de 88 ans s'affaisse sur un trottoir, victime d'une panne 
              de son régulateur cardiaque. Un voisin appelle le 911, les 
              pompiers arrivent en trombe et ils transportent rapidement notre 
              homme au centre médical le plus proche. « Je suis chanceux 
              d'être encore en vie, dit-il ; c'est grâce à 
              la rapide intervention des pompiers de la caserne centrale. » 
              Il leur a montré sa reconnaissance en faisant un don de 1000 
              $ US. [Traduit et résumé du journal local] 
                        André Fortier, 
              C. 41, son frère qui habite la même ville, 
              écrit pour sa part : « J'ai pratiqué la médecine 
              pendant 46 ans. J'ai beaucoup aimé ma profession et j'ai 
              soigné les pauvres comme les riches. J'ai eu une vie très 
              heureuse avec de bons enfants et une excellente épouse. J'ai 
              gardé ma foi, les enfants sont toujours pratiquants mais, 
              malheureusement, notre paroisse jadis totalement française 
              est devenue anglaise et bilingue. Je garde un excellent souvenir 
              du collège Sainte Marie. » 
            André Pâquet, C. 48, a fait parvenir 
              la lettre suivante à Guy-E. Dulude, à la suite d'une 
              réunion de leur conventum. « Quelques mots de haute 
              appréciation pour la mise en œuvre et la réalisation 
              de cette rencontre toute fraternelle du 22 septembre dernier. En 
              ce terrain même où d'épiques combats furent 
              livrés, nous nous sommes ainsi retrouvés, preux chevaliers, 
              encore tout rayonnants de nos victoires cumulées et plus 
              encore reconnaissants pour ces échecs en catastrophe évités. 
              Moment non moins pénétrant que ce rappel de tous les 
              bons copains portés disparus, mais dont les prouesses et 
              autres faits d'armes demeurent pour notre vie gravés. 
            Et ce bulletin spécial de l'Association des Anciens ! Quelle 
              bonne idée que ce retour à tous ces professeurs et 
              éducateurs , religieux et laïcs qui, eux aussi alignés 
              en combat rangé, faisaient souvent figure d'implacables ennemis 
              pour nous inciter à la vaillance, au dépassement de 
              soi et à ce sentiment de victoire plus haut décrit. 
              Un visage familier s'est presque chaque fois dégagé 
              à la mention successive des jésuites désignés, 
              les laïcs en notre temps demeurant en nombre plus discret. 
              Un bulletin aux vertus magiques, et pourquoi pas miraculeuses, conviendrait 
              le père Jos Bélanger ; un bulletin qui m'a permis 
              de reprendre en quelques heures les huit années du cours 
              classique, cette fois avec la mention magna cum laude, 
              mais plus encore de revivre les plus belles années de la 
              vie, celles de l'insouciance, celles où l'on a l'impudence 
              de se déclarer Vir inter homines, celles de la jeunesse. 
              Avec mes remerciements pour les membres de la garde. » 
              
              Gilles Lavigueur et son épouse, Lise, qui est aussi sa fidèle 
              collaboratrice. 
            Gilles Lavigueur, C. 50, continue à se 
              dévouer corps et âme pour l'Association. À plus 
              de 70 ans et en dépit de deux séjours à l'hôpital 
              au cours de la dernière année, il siège encore 
              avec enthousiasme au Conseil d'administration, s'implique à 
              plein dans la tenue à jour des dossiers sur les membres et 
              sur les cotisations, en plus de consacrer beaucoup de temps à 
              l'organisation de réunions de conventums. Merci et chapeau, 
              Gilles, pour ta précieuse implication. 
            Richard d'Auteuil, C. 57, poursuit sa saga dans 
              la haute Gaspésie. Il écrit : « Merci d'avoir 
              publié mon petit article sur ma vie en Gaspésie. Montréal 
              et les amis me manquent, mais j'ai tellement à faire que 
              je n'ai presque pas le temps d'y penser. Au fait, j'ai été 
              élu au conseil de la municipalité village de Saint-Léandre 
              et on m'a nommé pro-maire dès la première réunion. 
              » @ 
            Jacques-R. Roy, C. 57, écrit sobrement 
              : « Merci et félicitations ! » 
            Pierre Marois, C. 58, a présidé 
              le Conseil des Services essentiels de 1997 à 2001. En mai 
              de cette même année, il a été élu 
              président-directeur général de la Commission 
              des droits de la personne et des droits de la jeunesse, sa nomination 
              faisant l'objet d'un vote unanime des membres de l'Assemblée 
              nationale du Québec. Pierre nous invite à consulter 
              en particulier le bilan produit à l'occasion des 25 ans d'existence 
              de la Commission, bilan qu'on peut trouver à l'adresse suivante 
              : http://www.cdpdj.qc.ca/fr/accueil.asp?noeud1=0&noeud2=0&cle=0 
              . 
            Claude Parent, C. 58, s'est retiré en 1995 
              du monde de l'éducation et du sport, et il a ouvert son propre 
              bureau de consultation en planification stratégique, communications 
              et développement des ressources humaines. Comme plusieurs 
              autres anciens retraités, il demeure fort actif. Notamment, 
              il occupe la vice-présidence du Panthéon des sports 
              du Québec, anime des sessions sur le système politique 
              québécois auprès de diverses clientèles 
              d'immigrés et il organise des tournois de golf pour des organismes 
              sans but lucratif qui s'occupent de jeunes victimes de violence 
              sexuelle ou d'autres jeunes ayant besoin d'une encadrement particulier. 
            Richard Bergeron, C. 59, dit un gros merci à 
              ceux et celles qui, par leur dévouement, permettent à 
              l'Association des Anciens de survivre. 
            Louis Fournier, C. 62 : « Félicitations 
              à toute l'équipe de l'Association et du Bulletin ! 
              » 
                        Jacques Tremblay, 
              C. 62 [commentaire sur un don] : « Rien 
              à voir avec d'éventuels arrérages… mais 
              témoignage de reconnaissance pour la persistance et la qualité 
              d'engagement des soldats qui gardent le fort. » 
            J. Robert Leroux, C. 63, s'est vu attribuer par 
              l'Institut de cardiologie de Montréal, où il exerce 
              la fonction de médecin psychiatre, le prix Reconnaissance 
              2003 du Conseil local des médecins, dentistes et pharmaciens. 
              Ce fait dénote l'importance maintenant reconnue aux facteurs 
              de stress dans la thérapie des affections cardiaques. 
            Jean Taillefer, C. 63, a reçu en juin 2003 
              la médaille d'or de la Société canadienne des 
              anesthésiologistes. Il s'agit de la plus haute distinction 
              de cet organisme, attribuée en reconnaissance du dévouement 
              exceptionnel et du travail accompli à promouvoir l'anesthésiologie 
              québécoise et canadienne. 
            Denis Forget, C. 64, nous explique ce qu'il fait 
              depuis 1997, l'année des mises à la retraite selon 
              lui. « Je joue au hockey, 90 parties par année, avec 
              le groupe que j'ai fondé, Les Boys de Saint-Eustache, 
              dont les membres ont de 55 à 75 ans. Je joue aussi à 
              la bourse, bulle ou pas… Je fais du bénévolat 
              en pastorale à l'hôpital, suis membre du conseil d'administration 
              de Centre Aide/Le Grenier populaire et pratique l'art d'être 
              grand-père. » 
            François Bernard, C. 66, a occupé 
              divers postes au sein de la fonction publique fédérale, 
              toujours comme avocat ou administrateur. Pendant trois ans, il a 
              été dégagé de ses tâches pour 
              occuper la fonction de Procureur général de la République 
              de Vanuatu, dans le Pacifique sud. 
            Alain-Francois Desfossés, C. 66, est de 
              retour à Montréal depuis un an. « J'ai pris 
              ma retraite il y a 6 ans déjà, après quelque 
              30 années de loyaux services dans l'anonymat de la fonction 
              publique fédérale. Depuis ma retraite, à l'exception 
              d'un certain nombre de contrats comme travailleur autonome, je me 
              consacre à mon développement personnel et, à 
              titre de bénévole, je siège au conseil d'administration 
              du Réseau Hommes-Québec, fondé il y a 12 ans 
              par le psychanalyste Guy Corneau. J'en suis actuellement à 
              mettre la main finale au plan de croissance du RHQ qui en ferait, 
              subventions gouvernementales temporaires aidant, un centre d'excellence, 
              un partenaire majeur du gouvernement du Québec visant le 
              développement personnel et la santé préventive 
              pour les hommes du Québec. » @ 
            Serge Denis, C. 67, a été élu 
              président de la Société québécoise 
              de science politique pour l'année 2004-2005. Il annonce la 
              parution de son nouveau livre : Social-démocratie et 
              mouvements ouvriers, la fin de l'histoire ? Montréal, 
              Boréal, 2003. 
            André Fortin, C. 67, mentionne aussi sa 
              dernière publication, parue en 2003 chez Bellarmin : 
              D'un désert à l'autre. L'expérience chrétienne. 
            Robert Laforest, C. 67, a pris sa retraite en 
              2003, après avoir occupé le poste de directeur général 
              de la Commission scolaire de la Côte-du-Sud. 
            Michel Parent, C. 67, est le président, 
              pour l'année 2003-2004, du club Richelieu d'Aylmer, en Outaouais. 
            Francine Allard, C. 68, membre de l'Association 
              des Anciens pour la première année, révèle 
              qu'elle a publié plus de 30 romans, autant pour les jeunes 
              que pour le lectorat adulte, chez d'éminents éditeurs 
              : Pierre Tisseyre, Québec Amérique et Triptyque. En 
              2000, elle a été présidente d'honneur du Salon 
              du livre de l'Outaouais. Elle a aussi créé le Prix 
              Cécile-Gagnon, pour la relève en littérature 
              de jeunesse. Elle cite le nom d'un quinzaine de collègues 
              de son conventum qu'elle souhaiterait retrouver au sein de l'Association, 
              noms qui ont été transmis au responsable de la vie 
              des conventums : Suzanne Asselin (secrétaire du maire de 
              Montréal), Claire Baron, Claude Caron, Johanne Dorais, Lucie 
              Gauvreau, Maurice Harrison (Les Boules, QC), Normand Laforest, Andrée 
              Pelletier (comédienne), Michel Simpson, Pierre Simpson (Verdun), 
              Johanne Tellier, (fille de feu le comédien feu Jean-Pierre 
              Masson), Johanne Verdon (CKAC). 
            Jacques Fournier, C. 68, a été bâtonnier 
              de la province de Québec en 1998-1999 et il a été 
              nommé juge à la Cour supérieure du Québec 
              en octobre 2002. 
             
              Remonter 
             
            Passons sur l’autre rive (Marc 3,35)
             N. D. L. R. : Dans le numéro précédent, 
              Raymond Léger était présenté comme membre 
              du conventum 42 alors qu'il appartient au conventum 52. 
            Paul Miquelon, C.20, avocat, décédé 
              à Québec le 25 avril 2004, à l'âge respectable 
              de 102 ans et 8 mois. Il avait été nommé juge 
              à la Cour supérieure du Québec en 1958, par 
              le Premier ministre d'alors, John Diefenbaker, et il y a siégé 
              jusqu'à sa retraite en 1976. Il s'est beaucoup intéressé 
              à la politique, comme son frère Jacques, qui a été 
              ministre et chef de cabinet sous le gouvernement Duplessis. Celui-ci 
              a déclaré au sujet de Paul : « Durant toute 
              sa vie, il a voué un amour inconditionnel au droit. Il ne 
              supportait pas l'injustice. » 
            Stéphane Valiquette, s. j. , C. 31, décédé 
              à Saint-Jérôme le 23 juin 2004. Sa vie a été 
              marquée par deux engagements principaux. Le premier dans 
              l'éducation, au collège de Saint-Boniface au Manitoba 
              et au collège du Sacré-Cœur à Sudbury 
              en Ontario. Le deuxième dans l'œcuménisme, particulièrement 
              au Centre canadien d'œcuménisme dont il fut le directeur 
              adjoint de 1967 à 1987. Toute sa vie, il s'est impliqué 
              activement dans le dialogue interreligieux, particulièrement 
              entre les juifs et les chrétiens. 
            Bernard Hébert, C. 32, psychologue, décédé 
              à Montréal le 29 mai 2003. Il a été 
              associé pendant de nombreuses années à l'Institut 
              de réadaptation de Montréal et à l'hôpital 
              Marie-Enfant où il s'est beaucoup impliqué auprès 
              des jeunes handicapés. 
            Bernard Thibault, C. 33, ingénieur et homme 
              de lettres, décédé à Saint-Constant 
              le 29 avril 2004. 
            Gérard Dugas, C. 35, optométriste, 
              décédé à Maria en Gaspésie le 
              5 juillet 2004. 
            Robert Baillargeon, C. 37, administrateur, décédé 
              à Montréal le 14 mai 2004. 
            Gabriel Phaneuf, C. 39, médecin, décédé 
              à Mont Saint-Hilaire le 22 mars 2004.  
            Jean Phaneuf, C. 39, médecin anesthésiste, 
              décédé à Saint-Hyacinthe le 2 juillet 
              2004.  
            Louis-Philippe Brizard, C. 43, décédé 
              à Montréal le 12 avril 2004. 
            Bernard Signori, C. 45, prêtre, décédé 
              à l'hôpital de Joliette le 3 avril 2004. Il résidait 
              à Verdun, ayant terminé son ministère à 
              la cure de la paroisse Notre-Dame-des-Sept-Douleurs, entre 1982 
              et 2002. L'abbé Signori a enseigné la théologie 
              au Grand séminaire de Montréal de 1954 à 1966, 
              puis il a été curé de la paroisse Saint-Zotique 
              de 1966 à 1982. À compter de 1957, il s'est aussi 
              dévoué auprès du mouvement scout, d'abord comme 
              aumônier de la meute de louveteaux Saint-Victor, puis comme 
              aumônier du groupe scout guide Saint-Pie-X. Il siégeait 
              à titre de juge au Tribunal ecclésiastique de l'Archevêché 
              de Montréal. De plus, il a été aviseur moral 
              de l'Association des parents catholiques du Québec et directeur 
              fondateur de l'Œuvre de Jésus Miséricordieux. 
             
            Robert Bilodeau, C. 47, comptable, décédé 
              à Montréal le 7 juin 2004. 
            Jean Désormeaux, C. 48, optométriste, 
              décédé à Montréal le 12 juillet 
              2004. 
            André Fauteux, C. 48, décédé 
              à Laval le 10 mars 2004. Il était juge retraité 
              de la cour du Québec, chambre de la jeunesse. 
            Jean-Guy Nadeau, C. 48, pharmacien, décédé 
              à Laval le 29 juillet 2004. 
            Yves Lachapelle, C. 50, ingénieur, décédé 
              à Laval le 3 avril 2004.  
            Guillaume Daveluy, C. 51, fonctionnaire à 
              la CSST, décédé à Montréal le 
              26 mai 2004. 
            Claude Langlois, C. 51, médecin interniste, 
              décédé à Montréal le 9 mai 2004. 
            Jean-Guy Alary, C. 52, agronome et professeur 
              retraité de l'université du Québec à 
              Montréal, décédé à Montréal 
              le 27 juillet 2004.  
            Gilbert Godin, C. 52, avocat, décédé 
              à Montréal le 25 août 2004. 
              Maximin Gagnon, C. 54, prêtre, décédé 
              à Montréal le 12 mai 2002, 
            Robert Morin, C. 55, de la congrégation 
              de Sainte-Croix, décédé à Montréal 
              le 11 juin 2004. Il a fait son noviciat à Bennington au Vermont, 
              son scolasticat et son baccalauréat en théologie au 
              scolasticat Notre-Dame de Sainte-Croix au Mans, en France, puis 
              il a complété une maîtrise en théologie 
              à l'Université d'Angers. Après avoir enseigné 
              pendant deux ans au collège italien Mezzaro di Primero, il 
              obtient son doctorat en Sciences religieuses de l'Université 
              de Strasbourg. Il remplit ensuite diverses fonctions au sein de 
              sa communauté, notamment à l'oratoire Saint-Joseph 
              et dans des œuvres de bienveillance. De 1992 à 2001, 
              il occupe à Rome le poste d'assistant général. 
              En 2001, il est nommé directeur général du 
              collège Notre-Dame à Montréal. 
            Jean-Jacques Gauthier, C. 58, médecin, 
              décédé à Montréal le 10 août 
              2004. Il a été chef du service de pneumologie et chef 
              du département de médecine à l'hôpital 
              du Sacré-Cœur, ou il a aussi fondé le centre 
              de réadaptation respiratoire. 
            Raymond Guindon, C. 60, ancien professeur à 
              la Commission scolaire de Montréal, décédé 
              le 22 mars 2004. Il résidait à Blainville. 
            Jean-Paul Fortin, C. 61, enseignant, décédé 
              à Montréal le 23 juin 2004. 
             
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