Conventum 55
À l’approche de notre de notre cinquantenaire
Plus les années passent et plus les retrouvailles prennent
de l’importance pour les confrères du conventum 55.
Alors que nous avions dû attendre trente ans avant de nous
réunir une première fois, en 1985, et encore une décennie
pour nous revoir de nouveau, voilà que la fréquence
de nos rencontres s’accentue résolument depuis le début
du siècle. De fait, quand nous nous sommes retrouvés
au restaurant La Gaudriole, le 16 septembre dernier, il s’agissait
déjà d’une troisième rencontre en quatre
ans et, s’il faut en croire les 27 joyeux participants de
cette année, cet événement doit maintenant
être considéré comme annuel.
Plusieurs des absents avaient transmis leur regret de ne pouvoir
être des nôtres, certains étant retenus à
l’extérieur de Montréal, d’autres étant
pris par le travail. Nous avons d’ailleurs été
étonnés par le grand nombre de confrères qui
résistent toujours à délaisser leurs activités
professionnelles. Même parmi ceux qui étaient présents
ce soir-là, on comptait une bonne proportion de réfractaires
à la retraite, notamment chez les avocats, les médecins
et les membres du clergé. Dans ce dernier cas, c’est
sans doute l’insuffisance de la relève qui en est largement
responsable, mais il n’en demeure pas moins que l’objectif
évoqué par le fameux slogan « Liberté
55 » ne semble plus avoir la cote.
Retraités ou non, tous ceux qui ont participé à
ces retrouvailles ne se sont pas ennuyés en cette belle soirée
de fin d’été. Les souvenirs des années
de collège ont, bien sûr, occupé une bonne partie
des conversations, mais les sujets d’actualité, nombreux
et chauds en cette période, ont comme d’habitude fini
par accaparer toute la place dans les discussions qui bourdonnaient
à chaque table : le nouveau gouvernement à Québec,
le problème des (dé)fusions municipales qui occupe
toujours notre président Louis Bernard, le réseau
de la santé, le mariage entre personnes du même sexe,
le problème de la sous-traitance en milieu de travail, etc.
À la fin de la soirée, nous avions à peu de
choses près tout réglé. Dommage que nos élus
n’aient pu bénéficier de nos lumières
!
Dans ce genre de réunion, la présence d’anciens
professeurs est toujours grandement appréciée et,
cette année, nous avions le bonheur d’en compter trois
parmi nous. Pour sa part, le père Démetrius Michailidès,
qui nous a enseigné en philo, était toujours en verve
et il en a surpris plusieurs par la vivacité des souvenirs
qu’il conserve de ses années d’enseignement.
Quant à eux, les pères Origène Grenier et Eugène
Proulx, fidèles à leur habitude, ont passé
une partie de la soirée avec nous et nous ont gratifiés
de leur bonne humeur communicative. Nous étions très
heureux de pouvoir partager ces bons moments avec eux.
Enfin, encore une fois, l’organisation reposait essentiellement
sur les épaules de Raymond Vézina, qui n’a pas
ménagé les coups de fil et les courriels pour assurer
la présence du plus grand nombre possible de participants.
Enchantés de la soirée qu’ils venaient de passer,
certains se sont déclarés disponibles pour l’aider
à préparer la prochaine rencontre. À moins
d’un empêchement majeur, celle-ci devrait avoir lieu
en septembre 2004 et servira de prélude au cinquantenaire
de notre conventum, que nous célèbrerons l’année
suivante.
À la prochaine !
Robert Burns
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