Conventum 48
Ce matin, un courrier joyeux, une enveloppe « Sainte-Marie
». J’ai déjà reculé de 50 ans.
Je me remémore les confrères avec qui j’ai passé
de si belles années.
On nous attend au restaurant Magnan, le 15 octobre2004. À
notre arrivée, on nous indique que le second étage
nous est entièrement réservé. On monte et qui
nous attend, confortablement détendu dans son fauteuil ?
Guy Dulude. Si Guy est dans le coup, tout sera parfait car, avec
Guy, c’est toujours réussi : salle confortable, tranquille,
service discret, assiette bien garnie, nourriture délicieuse,
un régal.
À notre table,
Mathieu, Chartrand, calmes et attentifs. Charrette, au même
rythme que ses confrères qui l’entourent, réussit
à boire et à manger, parler, rire et faire rire. À
son âge, il faut le faire. Ménard, lui, la retraite
n’a pas terni son répertoire de blagues. On s’est
bien amusés. Morin, toujours de service, m’a véhiculé
avec Romano Salvador qui venait de subir une opération au
genou et qui a réussi à se déplacer comme un
jeune.
Paré rit toujours et apporte une attention personnelle à
tous ses confrères. Mais je ne comprends pas qu’à
son âge, une fille lui soit tombée dans l’œil
: il en avait encore des marques. Je ne peux tous les nommer (nous
étions vingt-huit), mais ils demeurent tous présents
dans ma mémoire. Quelle belle journée et il en faut
encore !
Une remarque spéciale : j’ai été déçu
de ne pas avoir reçu de la sympathie de la part des amis
du C. 48 lors de mon décès en juillet dernier, tel
qu'annoncé dans le Sainte-Marie. En octobre, on avait tout
oublié. J’espère que c’est à leur
tour « En-Haut » de m’oublier...
Merci pour la journée d’amitié sincère
que j’ai passée avec vous tous.
Jean-Guy Nadeau
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