Le mot du président
Le carnet
L'écusson du Sainte-Marie
Passons
Le mot du president
Le premier vendredi du mois
Ce titre a dû allumer une vague souvenance au plus profond
de vos hémisphères cérébraux. Vague...
très vague souvenance! Quelque chose qui se rattache à
de lointaines pratiques...
Après avoir tout essayé pour rassembler le plus d'anciens
possible lors de la réunion annuelle, votre Association s'est
donc, en désespoir de cause, tournée vers ce que l'ineffable
Sonia Benezra appelle « votre fond »!
Vous voilà donc rassurés, chers collègues
: le premier vendredi du mois, c'était... la réunion
annuelle de l'Association ! Le premier vendredi du mois de mai bien
sûr !
Venez donc nombreux le vendredi 4 mai 2001, à 17 h 15 au
Gesù : votre inconscient affleurera, enfin, et votre subconscient,
comblé, félicitera votre conscient d'avoir, par votre
présence à cette réunion, ramené la
paix intérieure dans votre cerveau troublé.
Le président,
Émile Robichaud. C. 53
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Carnet
Le Père Jean-Marie Archambault à Montserrat
Notre conseiller, le Père Jean-Marie Archambault, a quitté
le Gesù pour assumer la direction de la maison Notre-Dame
de Montserrat, à Saint-Jérôme, dont il sera
le supérieur et le directeur de l'oeuvre.
Le Père Bernard Bélair le remplace comme aumônier
auprès de l'Association des Anciens.
Félicitations au Père Archambault et bienvenue au
Père Bélair, tous deux, bien sûr, anciens du
Sainte-Marie!
L'Ordre du Canada au général Belzile
Après une fructueuse carrière dans les forces armées
canadiennes, le général à la retraite Charles
H. Berzile, C. 51, a été nommé, le 16 novembre
2000, membre de l'Ordre du Canada.
L'appui aux conjoints et conjointes
Titre intrigant! Pourtant, c'est tout simple! La conjointe d'un
Ancien décédé nous a exprimé son désir
de garder le contact avec les Anciens et donc avec le Sainte-Marie,
cher à son époux et à elle-même. À
cette demande, le Conseil a répondu, avec empressement qu'il
fallait «soutenir »les conjoints et conjointes, d'où
le titre de cet article.
Conjoints de conjointes décédées, et conjointes
de conjoints aussi décédés, vous êtes
les bienvenus dans l'Association des Anciens : Vivez « l'heureux
moment de la cotisation » et vous serez des nôtres!
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L'écusson du Sainte-Marie
C'est le blason le mieux connu de nos anciens, et plusieurs l'ont
fièrement arboré sur leur veston pendant plusieurs
années au collège sans pour autant en connaître
le sens. Or, non seulement ce blason a-t-il un sens, il a aussi
une histoire qui va bien au-delà de la fondation du collège,
voire de celle de la compagnie de Jésus, puisqu'il est associé
à la famille du fondateur des Jésuites, Ignace de
Loyola.
L'élément peut-être le plus pittoresque de
l'écusson du Sainte-Marie est ce couple de loups dressés
au-dessus d'une marmite, sur la partie gauche du blason (en héraldique,
on adopte le point de vue du porteur de blason ; droite en héraldique
correspond à gauche pour le lecteur). Cette figure sculptée
apparaissait au-dessus de l'entrée du manoir de la famille
Loyola, situé à Azpeitia, non loin de San Sebastian,
dans la province basque de Guipúzcoa. L'interprétation
la plus courante y voit une sorte de rappel du nom de Loyola (en
espagnol, lobos veut dire loups et olla, marmite).
Or Loyola est la forme espagnole du basque loiola qui désigne
un lieu où il y a de la boue, de la vase (de loi qui veut
dire boue, vase, et ola, suffixe de lieu). Aussi, plusieurs doutent
qu'une famille basque ait choisi un emblème fondé
sur une forme espagnole de son nom. Ils voient plutôt dans
la marmite un symbole de l'hospitalité, vertu caractéristique
du peuple basque. Quant aux deux loups, figure héraldique
courante, ils rappelleraient la lutte constante que devaient mener
les fermiers de la région contre ces rôdeurs. Pour
les deux outils (ou armes?) croisés sous la marmite, l'explication
reste à trouver).
La partie gauche de l'écusson est traversée par sept
bandes en oblique. Le roi Alphonse XI de Castille aurait accordé
à la famille Loyola le droit d'arborer sur son blason sept
bandes rouges sur fond or, en reconnaissance des hauts faits d'armes
des sept frères Loyola lors de la bataille de Beotibar, livrée
en 1321 contre les armées de Navarre et de Gascogne.
Le casque couronnant l'écusson rappelle le rang de noblesse
de la famille (duc, baron, gentilhomme, etc.). Un casque à
la visière relevée ne pouvait appartenir qu'à
une famille de très haut rang, et le nombre de barres dans
le grillage de la visière était fonction du rang de
la famille.
La forme asymétrique de l'écusson n'est pas très
courante en héraldique. Il s'agit d'une targe dont l'encoche
sur le flanc dextre servait de point d'appui à la lance.
L'écusson de la famille Loyola allait devenir, avec certaines
modifications, celui du Collège Sainte-Marie et d'autres
collèges jésuites.
C'est ainsi que des générations d'élèves
des Jésuites se sont identifiés à l'écusson
d'une vieille famille noble du pays basque, dont l'un des fils allait
s'illustrer comme fondateur de la Société de Jésus.
Richard L'Heureux, c. 62
Merci à Jacques D. Girard, C. 59, pour ses explications
sur la langue basque.
____________________
Sources : Candido de Dalmases, Ignace de Loyola, fondateur des Jésuites
;
James Brodrich, Saint Ignace de Loyola ; Jean Lacouture, Les Jésuites
et divers traités d'héraldique.
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Passons sur l'autre rive (Marc 3,35)
Gérard Lavigne, s. j. , décédé
le 30 janvier 2001
Le père Lavigne a été élève du
collège Sainte-Marie et du collège Brébeuf.
Après avoir enseigné durant cinq ans au collège
Garnier de Québec, il mena une activité pastorale
dans plusieurs villes du Québec dont Chicoutimi, Rimouski
et Montréal. Il fut aussi aumônier à l'aéroport
de Dorval et curé de la mission Saint-Régis d'Akwesasne.
Paul-Émile Nepveu, C. 33, décédé
le 13 décembre 2000
Diplômé de l'Université de Montréal et
de l'Université Western d'Ontario, Paul-Aimé Nepveu
a fait carrière au Canadien Pacifique où il débuta
en 1942. Après avoir travaillé dans les services de
la statistique et de la comptabilité, il exerça tout
à tour les fonctions de contrôleur et de vice-président
aux finances et à la comptabilité. Après 1979,
il fut nommé vice-président du conseil puis président
de l'entreprise, cela jusqu'à sa retraite en 1984.
Louis-Philippe Papillon, C. 36, décédé
le 18 février 2001
Le docteur Papillon a pratiqué la médecine générale
pendant plus de 57 ans. Il a été notamment directeur
médical de l'hôpital Gouin-Rosemont
Lucien Paris, C. 57, décédé
le 7 octobre 2000
Lucien Paris a consacré sa vie au service des jeunes comme
enseignant à la Commission scolaire de Montréal.
Patrice Vézina, C. 62, décédé
le 24 décembre 2000
Patrice Vézina a principalement oeuvré dans le monde
de l'enseignement et du syndicalisme. Il a été durant
plusieurs année permanent à la Centrale de l'enseignement
du Québec, puis il occupa un poste important au sein de l'Internationale
syndicale des enseignants à Bruxelles. Il habitait Sainte-Foy
en banlieue de Québec.
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