Le mot du Président
Un site Internet de plus en plus visité
Un prix d'engagement communautaire
Les Anciens publient
Un hommage bien mérité
Le Carnet
Le mot du Président
L’Association prend de l’ampleur ! Grâce à
son site Internet, vous pouvez, comme jadis, vous rendre au Collège
tous les jours et — comme jadis encore! — tous les soirs
!
La cotisation «
régulière » suffirait à peine à
maintenir la traditionnelle fête annuelle. Vos « dons
pour la continuité » ont rendu possibles tous les autres
services que l’Association vous offre : site Internet, bulletin,
soutien à l’organisation de réunions de conventums. Autant
d’activités qui assurent le maintien du « tonus
» de l’Association malgré un membership en inévitable
décroissance.
Déjouons la fatalité ! Si nous ne pouvons pas ajouter
d’années à la vie, rien ne nous empêche
d’ajouter de la vie aux années ! Nous comptons sur
votre fidélité à payer votre cotisation, et
sur votre générosité pour y ajouter un don
pour la continuité.
Nous vous reverrons donc
le lundi 29 avril prochain à la Fête annuelle, pour
le cocktail, bien sûr, mais pourquoi pas, aussi, à
l’assemblée générale, à 17 h 15
? Vous avez des suggestions à nous faire, des projets à
partager, du temps à offrir ? C’est le temps ou jamais
!
Émile Robichaud
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Un site Internet de plus en plus visité
En décembre et janvier dernier, le site Internet du collège
a reçu respectivement 494 et 564 visiteurs, pour un total
de 1202 et 1602 requêtes. Il s’agit d’une augmentation
considérable par rapport aux moyennes mensuelles antérieures
qui se situaient autour de 150 visites par mois. Peut-être
cela est-il causé par l’inscription à divers
moteurs de recherche.
La composition du comité responsable du site a été
modifiée à la suite du départ de son premier
président, Gilles Bouchard. Trop occupé par son nouveau
« couette et café » de Sainte-Adèle, celui-ci
a décidé de se retirer, et c’est Jacques D.
Girard qui a été nommé pour le remplacer à
la présidence. Un nouveau membre s’est aussi joint
au groupe ; il s’agit de Réal Rodrigue, C. 64, bibliothécaire
à l’UQÀM et responsable du site Internet de
ce centre de documentation.
Soulignons enfin que plusieurs éléments nouveaux
viennent tout juste d’être placés sur le site.
De plus, dans les mois qui viennent, le comité entreprend
une refonte de la structure du site pour en améliorer l’organisation
et en faciliter la consultation.
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Un prix d’engagement communautaire
Les anciens qui ont fait Philo II dans la classe du père
Vigneau gardent le souvenir d’un enseignement empreint d’un
profond humanisme, qui a marqué leur conception de la vie.
Je n’ai pas eu le Père Vigneau comme professeur, mais
un jour que je devais rencontrer d’autres élèves
dans la salle où il venait de donner un cours, j’ai
lu une phrase écrite au grand tableau qui se lisait à
peu près comme suit : « Il faut voir comme
le sien propre le destin de l’humanité. ».
Était-ce du Vigneau ou une citation d’auteur classique
? En tous les cas, la phrase était percutante, interpellait
les jeunes esprits en quête d’un sens à donner
à leur vie. On peut dire qu’elle caractérise
bien aussi l’enseignement donné au collège,
tourné vers une implication de l’individu dans la société.
L’association des anciens a toujours cherché à
promouvoir cet esprit d’engagement qui était au cœur
de la formation transmise par le collège Sainte-Marie et
c’est à ce titre qu’elle entend bientôt
souligner, par la remise d’un prix, l’implication personnelle
d’anciens dans des activités bénévoles.
Cet engagement pourra porter sur une gamme étendue d’activités,
que ce soit dans le domaine social, artistique, culturel, sportif
ou autre. L’important est qu’il soit bénévole,
s’étende sur une période assez longue et constitue
un appui significatif pour l’activité concernée.
Le conseil d’administration s’est d’ores et déjà
mis au travail pour trouver de bons candidats. Bien sûr, les
membres du conseil ne demandent pas mieux que de recevoir vos suggestions
quant aux confrères ou consœurs particulièrement
méritants. Vous pouvez adresser vos suggestions de candidatures
par la poste ou par courriel en visitant le site Internet de l’association.
Richard L’Heureux, C. 62
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Les
Anciens publient
Le 24e salon du livre de Montréal, qui s’est tenu
en novembre dernier, nous donne l’occasion de souligner les
parutions récentes de certains de nos anciens.
Arcand, Bernard, C. 61,
Du pipi, du gaspillage et sept autres lieux communs, chez
Boréal.
Archambault, Gilles, C. 53, Comme une panthère noire,
chez Boréal.
Germain, Jean-Claude,
C. 57, De tous les plaisirs, lire est le plus fou,
chez IQ.
Lamarche, Claude, C. 58,
Le cœur oublié, chez Guy Saint-Jean
Melançon, Robert,
C. 63, Le dessinateur, chez Noroît
Soulignons également
la participation de notre confrère Jacques D. Girard, C.59,
à l’adaptation canadienne des Merveilles et secrets
de la langue française ouvrage publié par Sélection
du Reader’s Digest. Jacques y était le responsable
de l’adaptation canadienne.
Autre parution à
souligner, celle non pas d’un ancien élève,
mais d’un ancien professeur en classe de Méthode, Laurent
Laplante, qui n’a certes pas oublié son latin puisqu’il
publie Dixit Laurent Laplante aux Éditions des Hautes
Terres.
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Un hommage bien mérité
L’Association des anciens du collège Sainte-Marie
profitera de la prochaine assemblée annuelle pour honorer
un de ses artisans les plus impliqués au cours de sa longue
histoire, Jacques Lefebvre, du conventum 1957.
Tous ceux qui paient leur cotisation annuelle à l’association
versent quelques dollars afin de garder en vie le dernier organisme
qui les relie à un passé indélébile,
même si le bon vieux collège de la rue de Bleury a
fermé ses portes depuis plus de 30 ans. Ces dollars sont
indispensables il est vrai, mais s’il n’y avait pas
ces hommes et ces femmes dévoués pour vaquer à
l’intendance quotidienne, l’association n’aurait
jamais survécu au vacuum émotif causé par la
fermeture du collège. Jacques Lefebvre est un de ceux-là.
Je connais Jacques depuis 50 ans puisque nous avons vécu
ensemble – quoique dans des classes différentes –
les huit années de notre cours classique. C’était
l’époque des belles années des parascolaires
où chacun d’entre nous, selon ses talents et ses capacités
physiques, essayait de donner au collège un peu de soi pour
lui rendre en infiniment petit ce qu’il nous donnait si généreusement.
Les sports, le scoutisme, le théâtre, le cinéclub,
la chorale, etc., représentaient autant d’avenues qui
permettaient à tous ceux qui le voulaient de s’extérioriser.
Le souvenir le plus précieux que je garde du Jacques Lefebvre
de cette époque-là, c’est celui des Arpégistes,
peut-être parce que tous les membres faisaient partie de notre
conventum.
Puis j’ai connu Jacques sous d’autres cieux. Tantôt
comme porte-parole du groupe d’ingénierie SNC installé
dans l’édifice Félix Martin érigé
sur les terrains de la cour des grands du regretté collège,
tantôt comme relationniste imposant et influent, au nom de
son entreprise personnelle, Lefebvre, Démosthène et
les autres (qui d’autre que Jacques aurait pu choisir un nom
pareil), tantôt comme présentateur des conférenciers
aux déjeuners de la Chambre de commerce de Montréal,
courus autant –sinon plus- pour les bijoux de présentation
humoristique de Jacques que pour les conférenciers eux-mêmes,
sauf de rares exceptions.
Mais c’est au sein de l’Association des anciens que
Jacques m’a le plus impressionné par son inlassable
dévouement et par l’amitié profonde qui le liait
au regretté père Jean-Louis Brouillé. Tout
d’abord en s’assurant, avec l’étroite collaboration
de Louis Boudrias la plupart du temps, que notre conventum se réunirait
fidèlement à tous les cinq ans. Aux yeux de Jacques,
ce travail, ce n’était pas une tâche, c’était
un devoir. Cette année, le conventum de 1957 devrait normalement
se réunir pour célébrer son 45e anniversaire,
mais quelqu’un devra prendre la relève de Jacques,
privé de ses yeux à cause d’un diabète
très agressif. (Mais ne vous inquiétez pas, il garde
le moral, et trouve encore la force de faire du bénévolat).
Au sein de l’administration de l’association, son bilan
est impressionnant. De 1987 à 1998, il a occupé les
postes de conseiller pendant un an, de secrétaire pendant
quatre ans, et de vice-président pendant sept ans. Durant
cette période, il a également œuvré pour
la campagne de souscription des rénovations du Gesù,
fait jaillir l’idée du centre de créativité,
et piloté durant un bon moment les démarches qui ont
abouti à la rédaction de l’histoire du collège.
Denyse Robichaud, qui présidait l’association à
l’époque, lui rend un beau témoignage. Elle
rappelle que Jacques était très sérieux et
articulé, qu’il a pu démontrer ses immenses
talents d’organisateur lors de la campagne de financement
du Gesù, « en réussissant à mobiliser
beaucoup de personnes qui habituellement ne sont pas très
préoccupées par l’association », ce qui
a permis d’amasser une somme substantielle, rappelle-t-elle.
« Jacques a toujours été un bon vivant qui
appréciait la bonne bouffe. Il était un temps où
j’avais l’impression que chaque fois que je sortais
dîner, je rencontrais Jacques. Il était partout, parfois
comme animateur, parfois avec des amis réunis autour d’une
bonne table. Je pense que pour Jacques, le plus important n’était
pas de vivre à tout prix, mais de vivre comme il l’entendait,
en profitant de tous les petits plaisirs de la vie.» Voilà
un témoignage qui en dit long sur l’homme, sur l’ami,
et sur une vie bien remplie, vécue à l’enseigne
de la générosité.
Guy Pinard
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Le
Carnet
N. D. L. R. :
Le signe @ marque un article qui nous a été
transmis par courriel.
C. 52 Paul Bourassa de Sherbrooke raconte son
voyage au Japon.
« J'ai fait un excellent mais court voyage au Japon. Je suis
tombé sur le père Scott Howell de l'université
jésuite Sophia à Tokyo. Il m'a brièvement reçu
et j'ai visité le campus, une matinée de la fin de
septembre, alors qu'il y avait une journée spéciale
portes ouvertes. À côté du campus se trouve
une église dédiée à Saint Ignace et
une chapelle consacrée à Saint François Xavier.
Il s'agit d'une université de très bonne taille impliquant
quelques 700 professeurs dont une cinquantaine de jésuites.
On y retrouve sept facultés dont celles de génie mécanique,
électrique et chimique. J'ai aussi pu voir, à Hiroshima,
un petit campus qui se nomme Université de la musique, dirigée
aussi par les jésuites, et à côté de
ce campus, une cathédrale jésuite dédiée
à la paix qui a été construite à la
suite des explosions atomiques sur Hiroshima et Nagasaki. J'apporterai
quelques photos à la prochaine réunion des anciens. Au
plaisir de vous revoir, AMDG. » @
Extérieur
et intérieur de l’église des Jésuites
à Tokyo.
C. 53 Robert Lemieux
a transmis la note suivante. « Architecte retraité
depuis cinq ans, j'ai pris une année de repos pour faire
ski de fond et bicyclette. Ensuite je suis devenu agent immobilier
pour le Groupe Sutton-Clodem à LaSalle. Je commence donc
ma quatrième année comme agent immobilier. Je suis
très occupé et je fais un travail que j'adore. C'est
une façon musclée de combattre l'oisiveté.
Trop de mes compagnons de travail ont fait des dépressions
ou
des déprimes. » @
C. 54 Luc Pilon a envoyé cette missive.
« En effet, le monde est petit ! J’ai marié mon
fils à la nièce de Pierre et Michel Dumas ! Compte
tenu que le CSM n'existait plus... nous avons dû envoyer mon
fils et ma bru au même collège, aussi noble, le collège
Notre-Dame. Bref, mon fils a joué pour les Cactus —
ils ont quasi gagné le Bol d'Or — et son épouse,
Maxine Dumas-Pilon, a été la meneuse de claques pour
les éditions des Cactus. Bref une rencontre prospère.
Mon fils est à l'emploi de Graham Cooke, architecte de golf
au Canada, et Maxine étudie à la Faculté de
médecine de l'Université Laval à Québec.
Espérons que Pierre Dumas et Michel (pour lequel je prenais
des notes et vice-versa quand nous «fuckions» des cours)
seront présents à la prochaine réunion annuelle
! Bonne rencontre en perspective !!!
Nouvelle marche HIP HIP HOURRA le dernier dimanche de mai 2002,
à Montréal, mais aussi à travers le Canada.
Salut. » @
C. 57 François Leclair séjourne
à Rome depuis août 2001. Son épouse a été
nommée pour quatre ans Conseiller culturel auprès
de l’ambassade du Canada en Italie. Ses deux filles de 12
et 16 ans sont inscrites au lycée Châteaubriand. «
C’est une expérience assez particulière pour
un retraité de 63 ans », écrit-il sur son formulaire
de cotisation 2001.
C. 66 Pierre Cloutier,
de New Minas en Nouvelle-Écosse présente son implication
en généalogie. « Je suis PDG et directeur technique
de Progeny Software, une compagnie qui développe des logiciels
de généalogie. Située à Wolfville près
de Grand Pré, au cœur du pays Acadien, Progeny offre
des outils uniques à la communauté généalogique.
En association avec l'église des Mormons, nous publions aussi
le Pedigree Resource File (une collection internationale d'arbres
de famille qui comprend plus de 35 millions de noms, et qui grandit
continuellement), et le Freedman's Bank Records, la plus importante
source d'information généalogique pour américains
de souche africaine. Nos clients sont situés partout sur
le globe, la majorité provenant des États-Unis et
d’Europe. J'invite tous mes collègues intéressés
à la généalogie ou à l'informatique
à communiquer avec moi au www.progenysoftware.com. » @
Remonter
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