Le mot du Président
Le collège dans les années 20 (témoignage
de Pierre Dansereau)
Des nouvelles du « Tigre » (le père
Gérard Delisle)
Le Carnet
Des nouvelles du P. Delisle et encore plus
Passons sur l'autre rive
Le mot du Président
Une association qui fonctionne bien, c'est un peu comme les prouesses
des gymnastes : l'effort, considérable, n'y paraît
pas ! Tout semble aller de soi ! Pourtant, chaque réalisation
exige constance, implication, engagement, compétence et...
désintéressement !
Présider les réunions du conseil d'administration
est un immense privilège : celui d'être le témoin
de l'apport fidèle et enthousiaste des confrères à
la vie de l'association. Tenir à jour les listes de membres,
préparer et expédier le bulletin, administrer les
finances, assurer le secrétariat, structurer et alimenter
le site Internet, attribuer le Prix de l'engagement communautaire,
rechercher les anciens profs, assurer le lien avec les conventums,
préparer la fête annuelle... entre autres ! Et le tout...
sans option d'achat d'actions !
Seul bénéfice attendu : la participation des Anciens
et... leur cotisation ! Même Jarilowsky Fraser le reconnaîtrait:
c'est votre meilleur investissement !
Le Président,
Émile Robichaud
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Le collège dans les années
20
Témoignage de Pierre Dansereau
C’est incontestablement un des plus illustres de nos anciens
et, à 91 ans, Pierre Dansereau, C. 29, poursuit toujours
avec autant d’enthousiasme sa carrière d’enseignant
et de chercheur à l’UQAM où il dirige le laboratoire
pour l’étude des écosystèmes.
Pierre Dansereau ne garde pas que de bons souvenirs de ses années
au collège. À l’instar des autres collèges
du temps, le Sainte-Marie est alors un milieu sévère,
où même les externes comme Pierre Dansereau doivent
assister à la messe dominicale au Gesù, revêtus
de leur complet noir.
La discipline est particulièrement rigoureuse pendant les
années d’éléments latins à versification,
et la « strappe », administrée à la moindre
incartade, voire pour avoir parlé en classe, comme Dansereau
en a fait lui-même l’expérience.
Moment d’illumination en Belles-Lettres où un jeune
jésuite qui débute dans l’enseignement, le Père
Georges-Henri d’Auteuil, pose à ces élèves
une question qu’ils avaient rarement eu l’occasion d’entendre
jusqu’alors: « Et vous, qu’en pensez-vous ? ».
La question fait l’effet d’une étincelle dans
ces jeunes cerveaux et libère un flot d’énergie
intellectuelle. Stimulé par ce professeur qui s’intéresse
à ce que pensent ses élèves, le jeune Pierre
Dansereau peut arriver le lundi matin avec quarante pages d’analyse
et de réflexion sur le sujet que le père d’Auteuil
leur a donné comme travail de fin de semaine.
En 1928-29, le Sainte-Marie n'offre pas la classe de rhétorique,
car celle-ci se donne au collège Brébeuf, qui vient
d'ouvrir ses portes. Pierre Dansereau fera même la plus grande
partie de sa rhétorique au collège de Sudbury où
son père l’avait mis pensionnaire, collège dont
il garde un excellent souvenir, pour y avoir découvert le
rude milieu du Nord de l’Ontario.
Après cette parenthèse ontarienne, Dansereau est
de retour au Sainte-Marie pour faire ses deux années de Philo.
Les cours de philosophie sont alors entièrement dispensés
en latin et tournés vers l’apologétique, n’évoquant
les philosophies non thomistes que pour mieux les contester. Peu
de place, dans ce contexte, pour la dialectique.
Les Jésuites dominent le corps professoral du collège
et les professeurs laïcs jouent un rôle plutôt
effacé, à l’exception de ce nouveau professeur
de mathématiques particulièrement dynamique qui a
pour nom Émile Gérard et dont l’enseignement
allait marquer des générations d’élèves.
Quant à l’enseignement des sciences, il se limite
à des notions élémentaires de chimie et de
physique, et ce n’est pas au Sainte-Marie que s’éveillera
la vocation scientifique de Pierre Dansereau. À travers cette
éducation qui semble fort dogmatique et contraignante, les
jeunes esprits se développent en trouvant leurs propres voies.
Dansereau et son confrère André Laurendeau fondent
une revue littéraire La Relève, se réunissent
avec d’autres jeunes au sein d’un cercle littéraire,
le Cercle Crémazie.
Il n’en fallait pas beaucoup plus pour que Pierre Dansereau,
comme son ami Laurendeau, soient perçus comme de fortes têtes,
et ils seront mis à la porte du collège à quelques
semaines de la fin de leur cours classique, sous prétexte
d’avoir été vus entrant au cinéma Capitole
un samedi après-midi.
Cette discipline de fer qui caractérise le Sainte-Marie
des années 20 illustre peut-être l’aphorisme
de Nietzche « Ce qui ne te tue pas te rend plus fort. »
Déjà à cette époque, le collège
se distingue par sa capacité à former des jeunes sachant
parler, penser, écrire, des jeunes exigeants qui ne s’en
laissent pas imposer.
Au sortir du collège, Pierre Dansereau s’inscrira
tout d’abord à la Faculté de Droit, où
il s’ennuie fermement, et il choisira finalement d’étudier
à l’Institut agricole d’Oka qui lui offrait la
perspective d’une vie plus en accord avec son amour du plein
air. Au cours de ses études à Oka, Dansereau fera
la connaissance du Frère Marie-Victorin, par l’intermédiaire
de Jacques Rousseau, C. 24, qu’il avait connu comme professeur
de sciences au collège. Le frère. Marie-Victorin saura
reconnaître son talent et l’orientera vers les études
scientifiques supérieures, où Pierre Dansereau allait
enfin connaître sa voie.
Richard L'Heureux, C. 62
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Des nouvelles du « Tigre »
Monsieur le Président,
Je vous félicite pour la tenue de votre bulletin des Anciens
de Sainte-Marie, plein de vie, de nouvelles intéressantes,
et je vous remercie de nous envoyer une copie de votre dévouement
: je reconnais en ce geste un vrai gars du C.S.M.
Dans le dernier numéro, à la page « Le Carnet
», Michel Charpentier C. 62, demande des nouvelles de quelques-uns
de ses anciens professeurs ; ça me fait plaisir de répondre
à cette demande. Moi-même, le père Delisle,
professeur et directeur des sports pendant 16 ans, je suis à
ma retraite à Saint-Jérôme, en excellente santé.
Le seul problème, c’est que je vieillis (87 ans) ;
je marche encore, pas avec un hockey dans les mains, mais avec une
canne. Le père Maurice Côté est bien vivant
et il travaille à mi-temps au collège Brébeuf,
dans la maison des Pères (le Centre Vimont). Le père
Fernand Dorais demeure avec moi à Saint-Jérôme
et il travaille encore en pastorale.
[N. D. L. R. : Depuis lors, le père Dorais est décédé.]
La photo montre le père
Delisle dans sa chambre bureau.
Actuellement, je vis de souvenirs et, dans les retours
en arrière, je pense souvent à Sainte-Marie, au beau
temps que j’ai vécu en classe et en récréation,
surtout avec le père Arthur Vézina, peut-être
les plus beaux jours de ma vie. Je mets en pratique une devise que
j’ai trouvée dans un numéro de votre bulletin,
dont je vous envoie une copie.
Je pourrais parler longtemps de ma vie à Sainte-Marie
; vous savez, un vieux qui a toute sa tête et sa mémoire
vit de souvenirs. Je n’oublie aucun de mes anciens et je
pense beaucoup à eux dans mes prières. Merci beaucoup
!
D’un vieux professeur,
Le Père Gérard Delisle, s.j.
N. D. L R. : La devise qu’évoque le père Delisle
a été reproduite par lui en grand format. Il s’agit
du texte suivant : Si nous ne pouvons ajouter d’années
à la vie, rien ne nous empêche d’ajouter de la
vie aux années. L’adresse pour le rejoindre est : Maison
des Jésuites, C. P. 130 Saint-Jérôme (Québec)
J7Z 5T8. Le téléphone : 1-450-438-3593.
Remonter
Le Carnet
N. D. L. R. : Le signe @ marque une nouvelle reçue par courriel.
Jean Saint-Jacques, C. 40, a été
intronisé en février 2002 dans le groupe « Les
As de coeur » de Centraide. Il a reçu aussi une reconnaissance
pour service et engagement dans la défense et la promotion
des droits et des attentes des Aînés du Québec.
Lucien Joubert, C. 50, pratique la médecine
et est aussi spécialiste en pharmacologie clinique à
Pittsburgh en Pennsylvanie. Il vient de publier aux éditions
Dorrance un livre intitulé « The smarter patient knows
better », visant à mieux informer les malades et à
les rendre proactifs lorsqu’ils consultent leur médecin.
Gabriel Meunier, C. 51, ingénieur et consultant
en environnement, vient d’entrer dans le Cercle des phénix
de l’environnement à titre de pionnier de la dépollution
des cours d’eau québécois et comme l’un
des principaux acteurs du développement durable. [D’après
la revue Le Plan, novembre 2002]
Claude Vaillancourt, C. 59, a pris sa retraite
du Ministère des affaires internationales du Québec
et il utilise son expérience passée pour conseiller
les personnes désirant visiter l’un ou l’autre
des cinq continents. Il préside aussi le comité de
jumelage de son village, Saint-Augustin-de-Desmaures, avec La-Ferté-Saint-Aubin
en France.
Robert Bédard, C. 63, écrit de Genève
: « Les nouvelles que je pourrais donner ne sont pas très
fraîches, ayant déjà été fournies
il y a plusieurs années. Engagé depuis 1980 au Bureau
international du travail (BIT), organisme spécialisé
des Nations Unies à Genève, j'y occupe le poste d'adjoint
au Secrétaire général et de Chef du service
Planification et systèmes d'information de l'Association
internationale de la sécurité sociale (AISS), une
organisation dont le secrétariat fait partie du BIT. Pour
de plus amples renseignements sur l'AISS, son site WEB est le suivant
: http://www.issa.int ». @
Normand Caron, C. 63, vit maintenant à
Dakar. Il est directeur général du nouveau Fonds de
solidarité du Sénégal, lancé par les
syndicats sénégalais avec l'appui du Fonds de solidarité
FTQ. On le surnomme Amadou là-bas... Son adresse électronique
est donc : amadoucaron@arc.sn @ (information reçue de Louis
Fournier, C. 62)
Adrien Léonard, s. j. réside au
Sénégal comme Normand Caron, mais dans la ville de
Tambacounda où il exerce son ministère depuis trente
ans, après avoir été professeur, directeur
des études et préfet de discipline au collège.
Au nom du conseil d'administration, Bernard Downs, C. 59, lui a
envoyé une note pour souligner ses soixante ans de vie religieuse
chez les Jésuites et pour le remercier des services rendus
à la communauté des élèves et des professeurs
de Sainte-Marie. L'adresse Internet du père Léonard
est : leonard_adrien@yahoo.fr . @
Germain Derome, C. 63, décrit ses sentiments
dans une lettre à son ancien professeur. « Quel plaisir
que vous vous souveniez un peu de moi. Moi, en tout cas, je garde
un excellent souvenir de l'année passée dans votre
classe. J'enseigne depuis une vingtaine d'années la philo
à Brébeuf (le collège rival, eh oui !), et
je maintiens aussi un enseignement (comme chargé de cours)
de grec ancien à l'Université de Montréal.
Or je n'oublie pas que c'est avec vous que j'ai fait mes débuts
en grec ancien, et même si je n'étais pas très
doué alors dans cette matière, je n'ai jamais perdu
le goût de « la belle langue d'Homère »
(comme disait un bon père). Cela a été pour
moi comme un véritable âge d'or, et je me sens toujours
reconnaissant envers toute la communauté du collège
de m'avoir donné une si bonne formation et aussi l'occasion
de nouer des amitiés qui durent encore.» @
Michel Parent, C. 67, traducteur agréé
et chargé de comptes clients au Bureau de la traduction,
a été élu en juin dernier trésorier,
membre du bureau et membre du comité administratif de l'Ordre
des traducteurs, terminologues et interprètes agréés
du Québec, et premier vice-président de la section
Outaouais de l'Ordre. @
Remonter
D'autres nouvelles du père
Gérard Delisle et plus encore…
Le 9 janvier dernier, j’ai rendu visite au père Gérard
Delisle, à la Maison Notre-Dame-de-Montserrat, une résidence
bien connue des Jésuites à Saint-Jérôme,
au pied des Basses Laurentides sur le boulevard des Hauteurs ! (Un
peu paradoxal, non ?)
Une cinquantaine de pères et une bonne dizaine de frères
y écoulent paisiblement leur retraite… en exerçant
divers ministères, mais en priant surtout pour l’Église
et la Compagnie. Dix de ces pères ont œuvré au
Collège Sainte-Marie. Outre le père Delisle, mentionnons
le nom des pères Fernand Dorais, Paul Dostaler, René
Garceau, Paul Morisset, François Richard, Lucien Sauvé,
Paul-Émile Tremblay et Stéphane Valiquette. [NDLR
: À noter que le père Fernand Dorais est décédé
après la rédaction de ce texte.]
Ce jour-là, j’ai rencontré des cousins et cousines
du père Marcel Lemieux dont la dépouille était
exposée dans un salon attenant à la chapelle de la
Maison. Le père Lemieux, qui avait atteint l’âge
respectable de 89 ans, avait œuvré lui aussi à
Sainte-Marie ; il enseignait la chimie dans les classes de méthode
et de philosophie. Le père Jean-Marie Archambault, qui fut
aumônier de notre association et supérieur du Gesù
et de ses composantes durant de nombreuses années, réside
également dans cette maison jésuitique de Saint-Jérôme.
Le père Archambault n’a jamais enseigné à
Sainte-Marie, mais c’est une institution qu’il a bien
connue comme élève puisqu’il y a effectué
toutes ses études classiques !
Pour revenir au père Delisle, disons qu’il n’a
rien perdu de sa ferveur, de son enthousiasme légendaire,
de sa vivacité, de sa lucidité, de sa joie et de son
amour de vivre. De vivre surtout de bons souvenirs qu’il partage
avec des anciens de Sainte-Marie où, dit-il, il a passé
les seize plus belles années de sa vie, l’âge
d’or de son ministère, se plaît-il à répéter...
Qu’il ait perdu un peu de sa verdeur, cela va de soi, mais
le poids des années ne semble pas avoir beaucoup affecté
la résistance physique et morale de cet homme de 87 ans qui
apprécierait toutefois pouvoir conserver ses jambes pour
quelques années encore…
Le père Delisle est entré chez les Jésuites
le 14 août 1933. Il a eu 18 ans dans la nuit qui a suivi,
soit du 14 au 15 août, fête de L’Assomption. Plusieurs
d’entre nous se souviendront que lors de nos études
au collège, nous étions invités le matin du
15 août à la célébration d’une
messe à l’église du Gesù pour souligner
cette fête de la Vierge. Un déjeuner gratuit suivait
au réfectoire et chacun s’empressait, après
s’être gavé de fèves au lard, de renouer
connaissance avec ses confrères de classe… Le 14 août
prochain, le père Delisle fera partie des jubilaires 2003
de la Compagnie de Jésus. Il célébrera son
soixante-dixième anniversaire de vie religieuse.
Quatre autres pères jésuites que nous avons connus
à Sainte-Marie célébreront, eux aussi, un jubilaire
au cours de l’année 2003. Il s’agit des pères
:
– Pierre Ringuet, ancien professeur de français en
versification, résidant au Centre Vimont sur le Chemin de
la Côte Sainte-Catherine, entré dans la Compagnie le
14 août 1943 (soixante ans de vie religieuse);
– Jacques Ducharme, ancien professeur de français
et de latin, plus particulièrement affecté aux services
récréatifs, résidant à la Maison Bellarmin
sur la rue Jarry ouest, entré dans la Compagnie le 7 septembre
1943 (soixante ans de vie religieuse);
– René Garceau, ancien ministre de l’église
du Gesù et ancien directeur du théâtre du Gesù,
résidant à Saint-Jérôme, toujours sur
le boulevard des Hauteurs, entré dans la Compagnie le 14
août 1928 ( soixante-quinze ans de vie religieuse);
– et Jean Laramée, résidant aussi à
Saint-Jérôme, frère de l’ancien recteur
Paul Laramée, entré dans la Compagnie le 23 juillet
1923 (quatre-vingt ans de vie religieuse, faut le faire !).
Je vous laisse le soin de deviner l’âge approximatif,
et plutôt respectable, de ces jésuites qui ont consacré
les plus belles années de leur vie au service des élèves
de Sainte-Marie.
Je me fais le porte-parole des Anciens pour souhaiter un heureux
jubilaire à chacun de ces pères, et pour leur exprimer
notre plus vive gratitude pour le dévouement dont ils ont
fait preuve dans l’exercice de leur ministère et des
fonctions particulières qui leur furent assignées
durant leur séjour à Sainte-Marie. Et cela…
AD MAJOREM DEI GLORIAM.
Bernard Downs, C. 59
Remonter
Passons sur l'autre rive (Marc 3,35)
Fernand Dorais, s. j., ancien professeur de méthode
et de syntaxe spéciale, décédé à
Saint-Jérôme le 16 janvier 2003. Le père Dorais
a fait son cours classique au séminaire de Saint-Jean-sur-Richelieu.
Après des études à la Sorbonne et à
l'Université de Montréal, il fut professeur de littérature
à l'Université de Sudbury, publiant de nombreux ouvrages
et articles dans son champ de spécialisation.
Clément Tessier, ancien professeur de mathématique
en méthode, décédé à Repentigny
le 5 février 2003.
Camille R. Hébert, C. 29, ingénieur.
Pierre Béique, C. 30, administrateur, décédé
à Montréal le 27 février 2003. On a dit de
M. Béique qu'il était l'âme de l'Orchestre symphonique
de Montréal dont, il fut le directeur général
pendant près de 40 ans. Sa généreuse contribution
au rayonnement musical et artistique de Montréal lui a valu
d'être nommé Grand Montréalais, Officier de
l'Ordre du Canada et de faire partie du Panthéon de l'art
lyrique.
Roger Mathieu, C. 30, avocat.
Guy Leroux, C. 31, professeur, décédé
à Montréal le 6 octobre 2002. Guy Leroux a enseigné
notamment à l’École normale secondaire de l’Université
de Montréal, à la CECM ainsi qu’aux cours du
soir du collège Sainte-Marie.
Marcel Lemieux, s. j., C. 32, décédé
à Saint-Jérôme le 1er janvier 2003. Né
à Montréal, le père Lemieux fut notamment professeur
de sciences au scolasticat des jésuites et vicaire à
la paroisse de l’Immaculée-Conception. Son dernier
ministère fut dans le diocèse de Mont-Laurier comme
conseiller spirituel du Renouveau charismatique.
Dollard Senécal, s. j., C. 32, décédé
à Saint-Jérôme le 25 octobre 2002. La plupart
des anciens qui sont passés par le collège Saint-Ignace
ont connu le père Sénécal comme professeur
d’Éléments-latins et de sciences naturelles.
Il a aussi été une figure de proue du mouvement des
Cercles de jeunes naturalistes. Sa dernière mission ici-bas
a été de collaborer au Centre de spiritualité
Manrèse de Québec.
Philippe Lapointe, C. 33, décédé
à Sainte-Agathe-des-Monts le 21 décembre 2002. Pendant
36 ans, il a œuvré auprès des jeunes à
la CECM comme enseignant, directeur d’école et directeur
de district. Il a consacré les 32 dernières années
de sa vie à l’action sociale et au bénévolat,
principalement auprès des aînés. Pendant 15
ans, il a été membre du conseil et président
de la Fédération de l’Âge d’or du
Québec. Jusqu’à son décès, il
était vice-président de la Fédération
internationale des personnes âgées.
Arthur J. Villeneuve, C. 35, comptable, décédé
à Montréal le 8 novembre 2002.
Roland Auger, C. 36, ingénieur, décédé
à Montréal le 17 janvier 2003.
Jacques Beaucage, C. 37, décédé
à Hull le 25 janvier 2003. M. Beaucage a d'abord été
publicitaire à l'ONF, puis il a travaillé pour l'Agence
canadienne de développement international (ACDI). Il a reçu
en 1954 un prix du lieutenant gouverneur du Québec.
Germain Nepveu, C. 39, gérant dans le domaine
des assurances, décédé à Laval le 24
janvier 2003.
Jean Archambault, C. 41, médecin anesthésiste,
décédé à Sainte-Adèle le 19 janvier
2003.
Guy Poupart, C. 41, prêtre des Missions
étrangères, décédé à Laval
le 2 novembre 2002. Après ses études à Sainte-Marie
et à Brébeuf, il est ordonné prêtre en
1947. Puis, il travaille comme missionnaire aux Philippines de 1948
à 1984. Après son retour au Canada, il exercera la
fonction d’aumônier successivement à la résidence
Saint-Malo de Longueuil et à la résidence l’Oasis
de Laval.
Jean Blais, C. 42, vétérinaire,
décédé à Victoriaville le 8 octobre
2002.
Yves Marcotte, C. 43, psychologue, décédé
à Beloeil le 22 novembre 2002.
Armand A. Lalande, C. 45, représentant,
décédé à LaSalle le 19 janvier 2003.
André Mayer, C. 45, notaire, décédé
à Montréal le 1er octobre 2002.
Gérald Sarrasin, C. 45, chirurgien dentiste,
décédé à Montréal le 1er février
2003.
Marcel Germain, C. 47, pédiatre, décédé
à Montréal le 29 janvier 2003. Dès la fin de
ses études de médecine, le docteur Germain se rend
en Abitibi-Témiscamingue où il fut le premier à
exercer et à enseigner la pédiatrie. De retour à
Montréal en 1967, il est directeur médical associé
chez CIBA-GEIGY (aujourd'hui Novartis). Après 1980, il revient
à la pratique de la médecine familiale à Pointe-Saint-Charles
et Saint-Pierre. De 1989 à 1995, il travaille comme médecin
coordonnateur au bureau de la CSST à Laval.
Georges Bélanger, C. 50, neurochirurgien,
décédé à Longueuil le 27 février
2003. Le Dr Bélanger a pratiqué la neurochirurgie
pendant 33 ans au Centre hospitalier de Verdun où il a été
chef du département de chirurgie et coordonnateur de l'urgence.
Il a ensuite occupé le poste de directeur des services professionnels
à l'hôpital Domus Medica de Montréal. Il s'est
dévoué pendant 20 ans comme secrétaire trésorier
de l'Association des Neurochirurgiens et, pendant 25 ans, comme
président du Fonds des professionnels. On lui a octroyé
plusieurs titres honorifiques pour son dévouement, sa générosité,
sa vision et l'ensemble de son œuvre.
Jacques Cantin, C. 51, chirurgien oncologue, décédé
à Montréal le 2 décembre 2002. Le docteur Cantin
a œuvré pendant près de 35 ans à l’Hôtel-Dieu
de Montréal, tout en étant professeur agrégé
à l’Université de Montréal. Il s’est
dévoué comme bénévole à la Société
canadienne du cancer, assumant la présidence provinciale
de 1986 à 1988, puis la présidence nationale de 1992
à 1994. Il a reçu en 1990 le Prix Bénévolat
Canada et en 2001, le Prix des médecins de cœur et d’action
de l’Association des médecins de langue française
du Canada.
Guy Champagne, C. 51, enseignant et directeur
d'école, décédé à Lorraine le
15 janvier 2003.
Jacques Mongeau, C. 51, avocat décédé
à Montréal le23 février 2003. Surtout connu
comme président du Conseil scolaire de l'Île de Montréal
et de la Fédération des commissions scolaires du Québec,
maître Mongeau a aussi été président
de l'Association canadienne d'Éducation ainsi que du conseil
d'administration du Théâtre Denise-Pelletier.
Paul David, C. 52, médecin, décédé
à Montréal le 22 janvier 2003.
François Latourelle, C. 53, professeur,
décédé à Laval le 29 octobre 2002. Il
était le frère du père René Latourelle,
s.j., C. 36.
Camille Gervais, C. 54, botaniste, décédé
à Laval le 28 novembre 2002.
Gilles Dansereau, C. 56, avocat, décédé
à Montréal le 18 décembre 2002.
Michel Lecours, C. 57, ingénieur, décédé
à Sainte-Foy le 21 octobre 2002. Il était professeur
retraité du département de génie électrique
de l’Université Laval.
Jean-Robert Vanasse, C. 57, ingénieur,
décédé à Saint-Donat le 12 janvier 2003.
Il a enseigné à l'École Polytechnique de Montréal
ainsi qu'à l'UQÀM, où il a également
occupé le poste de vice doyen.
Normand Joyal, C. 62, décédé
à Saint-Lambert le 16 février 2003.
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