Nous avons pour ce numéro une moisson exceptionnelle de réunions de conventums, puisque pas moins de sept conventums ou groupes de conventums se sont réunis au cours de la dernière année pour reprendre contact avec les confrères, voire des consoeurs dans le cas de la réunion des conventums 65, 66, 67. Cette abondance exceptionnelle limite la possibilité de publier les comptes-rendus et photos des événements dans ce bulletin toujours limité à douze pages. Heureusement, le site Internet de l’Association, que les Anciens utilisent de plus en plus, n’est pas limité par l’espace et présente, dans sa section « Vie des conventums », les comptes-rendus complets avec de nombreuses photographies de ces réunions.
Conventum 47
Les anciens du C. 47 ont tenu une réunion non-statutaire pour profiter de la venue au pays d’un de leurs confrères, Léopold Lalonde, surnommé « Le Pote », missionnaire en Zambie. La réunion s’est tenue dans l'après-midi du mercredi 27 août 2008, à la maison provinciale des pères Blancs, boulevard de l'Acadie.
…….Cette forme de rencontre a facilité les échanges, chacun se déplaçant d'un groupe à l'autre pour saluer les confrères qu'il voulait rencontrer. Des sièges en nombre suffisant permettaient, eu égard à notre âge respectable, de savourer l'abondante collation qui avait été préparée. Nous avons écouté attentivement les confidences de notre invité spécial. Présenté par notre vice-président Claude Lévesque, «Le Pote» nous a raconté, avec sa verve coutumière, les défis et les incidents, parfois cocasses, qui ont jalonné sa longue carrière. Au-delà de son récit, aussi accrocheur que jadis, apparaît la lumière de sa foi en Jésus-Christ qui, on le sentait, a soutenu le travail de toute sa vie. En dépit du ton léger et humoristique du récit, il ressortait clairement que le chemin parcouru n'avait pas toujours été facile.
C. 47 : Claude Lévesque, Louis Archambault et Léopold Lalonde. .........Victor Lafond, Léopold Lalonde, Pierre Nadeau et Gilbert Picard.
C. 47 : Victor Lafond et Normand David.
Cette rencontre fut l’une des mieux réussies de notre conventum. Elle nous a permis de dépasser le niveau habituel des rencontres «sociales» où l'on s'échange les nouvelles sur son état de santé, ses voyages, ses activités, etc. Le comité organisateur mérite nos plus chaleureuses félicitations. Nous souhaitons à notre cher ami «Le Pote» une vaillante santé afin de poursuivre son action dans sa patrie d'adoption. Nous espérons le revoir prochainement.
Fernand POTVIN, C. 47
Conventum 48,49
Les conventums 48 et 49 ont tenu une réunion conjointe au restaurant Le Parchemin en date du 15 octobre 2008, ce qui nous vaut deux comptes-rendus, heureusement convergents, de Louis Chabot C. 48 et Jean-Louis Lalonde, C. 49. Nous vous en présentons ici de larges extraits.
Oui, un succès vraiment remarquable, un tabac, une journée mémorable! Les organisateurs de la rencontre n’y sont pas allés de main morte et ont organisé une fête à la hauteur de l’événement. Après tout, SOIXANTE ANS (eh! oui, soixante ans, incroyable mais vrai!), cela méritait qu’on se bouge. Et on l’a fait royalement!...
…..Notre rencontre a été une solide manifestation de vitalité, de générosité et – pourquoi ne pas le dire – de jouvence! On n’a jamais fait aussi « jésuite » (soit, à mon sens, un savant mélange d’intelligence, de raffinement et d’humour).
Dès notre arrivée, nous avons reçu un accueil personnel, nous rappelant que si nous entrions au Collège Sainte-Marie, c’était pour être formé en vue de faire partie, un jour, de l’«élite» de la société! Et vlan! Ensuite, messe au Gésu. Comme il convenait, dans l’esprit d’Ignace de Loyola, il nous a été rappelé l’essentiel : vous êtes des « soldats du Christ ». On nous a fait rechanter, sur une marche militaire : « Seigneur Jésus, apprenez-moi à être généreux… ». Jacques-Marie Gaulin, vraie figure de patriarche avec toison et barbe aussi blanches que son aube, nous est apparu pour nous lire la liste de nos ‘chers disparus’…. Mais le moment le plus positif de cette célébration fut l’homélie de notre confrère oblat Gilles Comeau. Son message a fait un rappel de l’importance du sens de la fête et du goût du bon vin. Étonnant ? Pas vraiment. Il en a tiré une magnifique invitation spirituelle, nous appelant à être de bons sarments et « à porter de bons fruits », et puis, pour terminer, à « servir le vin de la joie à notre monde qui en a bien besoin! » …
Arrêt devant l'ancienne Taverne Saint-Régis : Guy Dulude, C. 48, Paul Chartrand, C. 48, Romano Salvador, C. 48 et Charles Cazelais, C. 49
Après la messe, holà, tenez-vous bien, on a formé un cortège pour marcher en procession s.v.p. (avec pancartes à l’appui pour attirer l’attention des badauds), comme en pèlerinage commémoratif, jusqu’à l’emplacement béni de l’ancienne Taverne Saint-Régis. Devant l’ancienne taverne, nous avons fait un pieux arrêt pour chanter : ‘Prendre un verre de bière, mon minou!’. Le recteur Bergeron en aurait rougi jusqu’aux cheveux! Ensuite, plus sagement – car nous n’avons réussi à attirer l’attention d’aucun paparazzi, non plus que de la police – nous nous sommes rendus au restaurant Le Parchemin, rue Université, pour notre banquet d’anniversaire. L’endroit était parfaitement choisi, car nous avons pu disposer d’un premier local – transformé en salle de classe – puis d’un salon plus chic pour notre banquet et pour la remise officielle de nos diplômes de doctorat.
Jacques-Marie Gaulin, C. 48, Maurice Gareau, C. 49 et René-J. Chapleau, C. 48,
à l'arrivée au restaurant Le Parchemin
Oui, oui, vous avez bien lu «doctorat»! Avant d’expliquer, permettez-moi de dire un mot de notre comité d’organisation. Nous avons tous été frappés par la qualité de chaque élément du programme - intelligence, raffinement et humour – de l’esprit jésuite, quoi! J’ai été bien averti, comme chroniqueur, de ne pas citer plus de six ou sept noms et de ne pas insister sur le nombre d’heures, le travail, etc., qui a été consacré. L’humilité des organisateurs pourrait en souffrir, m’a-t-on assuré. Je m’accorde malgré tout l’autorité de décerner une « Médaille d’honneur » aux confrères suivants du conventum 48 : Guy Dulude (en tête de peloton!), Louis Balthazar, Jean-Jacques Charette, Jacques-Marie Gaulin, Guy Leduc, Romano Salvador, et aussi à des collaborateurs d’autres conventums comme Albert Day, C. 46, (représentant les conventums antérieurs à 1948), Jean-Louis Lalonde, C. 49, et Maurice Gareau, C. 49. Grâce à vous, cette magnifique fête a regroupé 22 confrères du conventum 48, neuf du conventum 49 et un ancien d’un conventum antérieur aux années 48 et 49.
Des convives : Lucien Forgues, C. 49, Maurice Gareau, C. 49, Jacques Lebel, C. 49,
Bernard Boudrias, C. 49, Gilles Dumontier, C. 50, Jean-Louis Daunais, C. 49, Jean-Louis Lalonde,
C. 49, et Charles Munn, C. 49
Avant l’apéro, on nous a imposé d’aller sagement prendre place dans la salle de classe. Discipline oblige, le travail avant le plaisir! Mot de bienvenue du représentant (autoproclamé) des autorités du Collège, Albert Day, C. 46, qui nous a rappelé (encore!) notre vocation à devenir l’élite de demain. Ensuite, un cours du bonhomme Gérard puis un autre, du père Maurice Vigneau, s.j., (chienne blanche et col romain à l’appui), deux cours donnés magistralement par le digne fils de D’Auteuil, Louis Balthazar. Le professeur Balthazar nous a ensuite forcés à passer un examen de latin d’une douzaine de pages de questions d’histoire gréco-latine et de questions du genre : ablatif pluriel du mot urbs; traduction de dies, hic, hodie et sex (six) – c’était là le piège, mais personne, c’est sûr, ne s’est laissé aller à l’inattention de traduire par sexe). Formellement interdit de copier sur les autres, sauf sur nos deux voisins immédiats. Personne (pensez-vous!) ne l’a fait.
Défilé. En avant-plan, Guy Dulude, C. 48 et Louis Balthazar, C.48. À l'arrière : Albert Day, C. 46,
Émile Robichaud, C. 53, Claude Morin, C. 48 et C. 49, et Louis Chabot, C. 48
Un corrigé nous ayant été distribué, nous avons pu nous donner nous-mêmes la meilleure note honnêtement possible. Ensuite, tour d’horizon historique : chacun s’est levé pour rappeler de quel coin il venait, pourquoi il avait choisi le Sainte-Marie et – brièvement, ouf! – ce qu’il a fait ensuite de sa vie (au sein de l’élite, bien sûr). Le tout s’est déroulé assez rapidement grâce aux directives de Guy Dulude qui veillait, avec son œil de sphinx, à se faire obéir au doigt et à l’œil. Heureusement!
Pendant l’apéro, nous avons pu admirer le ‘Musée des souvenirs’, un montage de photos, feuillets, programmes d’événements, etc. recueillis auprès de nous tous et savamment mis en montre. Que d’images et de rappels de souvenirs enfouis! Que d’activités et d’initiatives, signes de la vitalité qui nous habitait. Et puis, le banquet Optime! à la fin duquel, on a officiellement annoncé que nous avions tous réussi l’examen avec 110 % grâce à des points boni attribués pour notre fidélité au Collège et à l’Association des Anciens!
Louis Balthazar, C. 48.
C’est alors que la place s’est transformée en scène du Gesù et que s’est levé – moment solennel – le recteur (intérimaire) du Collège, en la personne d’Émile Robichaud, C. 53, qui cumule aussi la fonction de président actuel de notre Association des Anciens. Le recteur-président a présenté à chacun, avec sa voix chaude et une éloquence naturelle, un magnifique parchemin, en latin et personnalisé, un diplôme de Doctor in fidelitate de la Seniorum Consociato Collegii Sancta Maria, avec mention summa cum laude , s.v.p. et rien de moins, aux applaudissements nourris de toute l’assemblée.
Le président Émile Robichaud, C. 53, remet un doctorat à Paul Chartrand, C. 48
Le père Gilles Comeau, o.m.i., s’est alors retenu pour ne pas entonner un Ite missa est, car il a senti qu’un moment de grande émotion nous amenait naturellement à clôturer ce bel événement par un ultime élan d’espérance. Spontanément, en effet, les gars se sont formés, mains dans les mains, en une chaîne d’amitié et ont chanté, en chœur et de tout cœur –entrevoyant déjà sans doute d’autres rencontres aussi enrichissantes, mais en ayant peut-être aussi une autre pensée furtive quant à notre ‘ré-union… à plus long terme’ – le beau chant fraternel : …..« Oui, nous nous reverrons mes frères, ce n’est qu’un AU REVOIR !!! »
Louis Chabot, C. 48
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Conventum 49
Mes confrères du conventum 49 remercient ceux du conventum 48 pour leur invitation à participer à la fête conjointe du 15 octobre 2008 qui fut un succès sur toute la ligne. Je tiens à féliciter en particulier Guy Dulude et Guy Leduc qui n’ont pas compté leur temps pour préparer cet événement.
Comme d’habitude, avec Gilles Dumontier, C. 50, pour le chant, nous avons fait les frais de la musique à l’église du Gesù. J’ai utilisé le petit orgue datant des années 1800 dont le son était particulièrement intéressant.
…..au Parchemin, nous avons pu admirer moult souvenirs dont des photos de nos jeunes années, des grammaires grecques et latines, et même un traité d’apologétique. Quels souvenirs !
Puis Louis Balthazar, portant un sarrau blanc, a imité deux anciens professeurs, M. Gérard et le père Maurice Vigneau, et il nous a fait revivre de bien beaux moments.
Le repas fut délicieux. Le président de l’Association, Émile Robichaud, C. 53, a livré un discours plein d’humour et il a fait la distribution des certificats de mérite et des diplômes de doctorat honorifique, écrits tout en latin. Une rencontre inoubliable, remplie d’émotions et de chaleur humaine.
Jean-Louis Lalonde, C. 49
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Conventum 53
C'est au restaurant Le Bordelais à Montréal que, le 10 octobre 2008, que nous avons brassé la crème de la crème du conventum 53.
Nous n'étions qu'une douzaine, mais quel plaisir de se retrouver, d'échanger et de se raconter de vieilles histoires toujours embellies par les raconteurs.
D'après Jean Petitpas, une fois passé 70 ans, on est bon pour se retrouver dans cinq ans en pleine forme, probablement avec les mêmes souvenirs, mais davantage embellis par le temps.
Peut-être, comme en 2003, au nouveau Ritz Carleton ?
Marc Bélanger, C. 53
Conventum 58
Quelle belle soirée ce fut que cette rencontre du vendredi 3 octobre 2008! Et pour cause : nous fêtions le 50e anniversaire de notre conventum.
Nous nous étions donné rendez-vous à 17 h, au Club Saint-Denis. La plupart des confrères étaient déjà arrivés à 16 h 30. Nous étions trente et un. Neuf de plus qu’à nos retrouvailles de 2004. Un «neuf» de plus qu’ont grandement été apprécié les organisateurs.
Suivant la coutume à nos rencontres, le président a pris la parole au début du repas. D’abord, pour remercier Raymond Gervais, Pierre Labelle, Jean Lamontagne, Jacques Lemaître-Auger et Claude Chapleau qui l’ont aidé à organiser ces joyeuses retrouvailles. Puis, pour souligner divers événements qui ont eu lieu depuis notre dernière rencontre. Les uns, tristes, les autres, heureux.
«Nous avons souligné, à notre dernière rencontre (mai 2004),» commenta le président, «que dix-neuf de nos confrères étaient décédés depuis 1958, notre année de rhétorique. Depuis 2004, trois autres confrères nous ont quittés : Yves Brossard, professeur d’histoire à l’UQAM, décédé le 21 juillet 2007; Gilles La Boissière, professeur à la Commission scolaire de Montréal, décédé le 21 décembre 2007; Marcel Saint-Germain, avocat, décédé le 27 décembre 2007.»
Le président s’est attardé quelques instants à parler de Marcel. «En qualité de membre du groupe des Cyniques, Marcel Saint-Germain a laissé sa marque au Québec. Comme étudiant, il a laissé son empreinte au collège Sainte-Marie et une trace indélébile dans la tête et le cœur de nous tous, ses confrères. Marcel a été (pour employer un terme à la mode) un rassembleur hors du commun par sa verve, son énergie, son enthousiasme, par ses talents exceptionnels de communicateur et par son humour irrésistible et contagieux. Marcel est inoubliable. Et nous, ses confrères, nous savons que nous ne l’oublierons jamais».
Le président a souligné la présence de confrères que nous n’avions pas revus depuis notre départ du collège Sainte-Marie, pour ne pas dire depuis 50 ans : Pierre Baulu, Alfred Bernier, Jules Châtelain, Guy Dupré, François Reid et l’ingénieur et médecin Guy Pâquet (venu expressément du Colorado pour fêter avec nous).
Le président a aussi signalé les hauts faits de certains de nos confrères ces dernières années.
Pierre Letourneau chante et écrit toujours. En 2005, il a publié À tort et à travers, un livre de courtes histoires à partir des mots comme Carpe Diem, Pandore, Limbes. De courtes histoires drôles et émouvantes.
Denys Arcand, comme tout le monde le sait, a écrit et réalisé, en 2007, L’Âge des ténèbres qui a fait couler beaucoup d’encre. Quoi de plus normal que, lorsque le maître du cinéma québécois s’exécute, il y ait beaucoup de vagues et de brassages d’idées!
Pierre Labelle, a reçu, en juin 2008, la Médaille de carrière décernée par la Faculté de médecine de l’Université de Montréal en reconnaissance d’une contribution exceptionnelle au développement de la Faculté. Pierre Labelle a reçu plusieurs prix au cours de sa carrière médicale, qui est loin d’être terminée. Cette distinction le touche particulièrement. La compétence en ophtalmologie de notre confrère a depuis longtemps dépassé les frontières du Québec et du Canada. Il est reconnu internationnellement.
Depuis notre rencontre Au pied du courant, il y a dix ans, nous avions pris l’habitude de nous revoir aux cinq ans. Le 3 octobre 2008, nous avons décidé à l’unanimité de rapprocher la prochaine rencontre. Elle aura lieu au printemps 2011. Nous serons alors tous des septuagénaires, même les tricheurs qui cachent leur âge.
Notre rencontre se déroulera, bien sûr, au Club Saint-Denis. Il est question que cette fois nos retrouvailles aient lieu, non pas en soirée, mais l’après-midi, immédiatement après la sieste. Le Club Saint-Denis servirait un repas léger, arrosé d’un thé ou d’une tisane. Il va sans dire que thé et la tisane seraient servis à volonté.
Claude Lamarche, C. 58
Conventum 59
La ténacité rapporte!
Nous étions une vingtaine à nous retrouver le 12 novembre 2008 chez Jacques D. Girard à NDG pour la réunion annuelle du conventum 59. Nous avons même eu droit à la visite surprise, mais combien courte, du camarade Besner.
Parmi nous, ce soir-là, quelques visages longtemps absents de nos rencontres. Ils y étaient parce que le confrère Girard n’a de cesse de rechercher et de convaincre ceux d’entre nous qui n’assistent pas ou peu à ce genre de réunions mais qui, une fois le lien renoué, se promettent d’y revenir. En tous les cas, il en fut ainsi pour Marcel Montreuil et André Dubois (cela faisait longtemps, pour la plupart d’entre nous, que nous avions dit « bye-bye » à ce dernier…).
C. 59 : Gilles Brunelle, André Dubois, Jean Ruest et Gilles Trudeau
Comme d’habitude, ces retrouvailles annuelles se sont déroulées dans la joie, le rire et la cacophonie. On a tout de même prêté une oreille sérieuse et attentive aux confrères Précourt, qui a expliqué en long et en large le procédé de soudure par étincelage; Duguay, pour le récit de ses aventures algériennes; Bélec, pour ses projets de coopération en Haïti; Perrault (Claude), qui est la seule basse à Montréal à pouvoir atteindre un mi-bémol si profond (ou est-ce un si-bémol?) qu’il continue à être sollicité pour de prestigieuses productions à l’opéra; et Valois, qui a parlé des splendeurs de sa retraite au Costa Rica!
Après les généreuses libations de l’apéritif (si généreuses que le « collecteur » Bourdages s’est senti obligé de nous imposer double tarif, après coup…), nous avons pris le chemin du restaurant Chez Alex, rue Sherbrooke, où nous avons continué d’échanger dans la très bonne humeur.
C. 59 : Gilles Brunelle, André Dubois, Jean Ruest et Gilles Trudeau
Cela promet pour le 21 octobre 2009, journée importante entre toutes, parce que des retrouvailles tout à fait spéciales marqueront le 50e anniversaire de notre conventum. Rendez-vous donc au Gesù et au resto Le Parchemin le mercredi 21 octobre 2009!
Michel Perrault, C. 59
Conventum 63
Rencontre de 45e anniversaire du conventum 63
Depuis le début de 2008, l'idée de réunir les anciens du conventum 63 germait dans la tête du comité organisateur composé de François Angers, François Asselin, Normand Fortier, Jean Marsolais et Marc-André Patoine.
C. 63 : André Robidoux, Jean-Pierre Ménard et Claude Marier
C. 63 : Pierre Quessy, Pierre Desroches et Normand Fortier.
Le 24 octobre 2008, 33 confrères sur 89 se réunissaient au resto Après le Jour, rue Rachel, à Montréal. Ambiance chaleureuse, mais une soirée trop courte pour se remémorer toutes les années de collège et de nos vies postérieures. Certains étaient venus d'aussi loin que de Genève (Robert Bédard) et de Val d'Or (Michel Veillette).
C. 63 : Jean-Yves Bernard, Jacques Perron, Claude Marier et Pierre Bovet
C. 63 : Michel Veillette et François Asselin
Il y avait beaucoup d’absents, malheureusement. Nous ferons mieux la prochaine fois et nous n'attendrons pas cinq ans. Dès le printemps 2010, nous lancerons l’invitation à une journée de plein air afin de donner à tous et à chacun davantage de temps pour fraterniser et pour se rappeler des souvenirs.
Jean Marsolais, C. 1963
Conventum 56, 67 et 68
Le 24 novembre 2008, avait lieu la soirée célébrant le 40e anniversaire du conventum 68. À cette occasion, sept anciens du conventum 66 et douze du conventum 67 se sont joints aux trente anciens du conventum 68 pour festoyer au restaurant Le Parchemin.
Pour plusieurs, ce fut une première rencontre en près de 40 ans. Pour d’autres, ce fut une soirée entre amis de longue date. À voir les visages épanouis de pouvoir se reconnaître après tant d’années et en dépit de « l’usure du temps » et à entendre les discussions amusées, nous avons tous « passé une très belle soirée ».
C. 66, 67 et 68 : Lyse Brunet, C. 67, Annie Raymond, C. 68, Maurice Gareau, C. 67, Jacques L’Abbé, C. 68, Suzanne Boyd , C. 68, Maurice Mousseau, C. 67, Richard Harvey, C. 67, Lise Jasmin, C. 68, et André Couillard, C. 66
Notre président, Émile Robichaud, C. 53, a rappelé la raison d’être de l’Association et il a félicité la cinquantaine de membres présents pour leur engagement dans l’Association. Il en a profité pour remettre, à chacun des participants, un doctorat ès fidelitas envers le Collège Sainte-Marie. Ce fut un moment empreint de nostalgie mais aussi de camaraderie.
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Richard Imbleau, C. 68, reçoit son diplôme du président Émile Robichaud, C. 53 |
C. 68 : Robert Daigneault et Julien Lanctôt |
Plusieurs se sont promis de garder contact. Tous ont manifesté le désir de renouveler ces retrouvailles, non pas dans quarante ans, mais plutôt dans un an ou deux. Alors à bientôt et au plaisir de se revoir.
Suzanne Boyd, C. 68
Les anciens commandos routiers
Si quarante années ont passé, les souvenirs sont demeurés fortement ancrés. Quelques minutes ont suffi pour briser une glace fort mince et amener des confrères et consœurs à se remémorer les bons coups des années 68.
Les commandos-routiers en 1968
1ère rangée : Richard Loiselle, Francine Fortin, Denis Langlois, Hélène Larose, Gilles Audette, Louis Ménard, Marcel Dulude
2e rangée : Gilles Lépine, Robert Bélanger, Claire Sabourin, Pierre La Buissonnière, Suzanne Amyot, Christiane Murphy, Robert Daigneault, Pierre Bélanger, Nicole Philie
3e rangée : Daniel-Alain Dagenais, Diane Racicot, Louise Hotte, Claude Langlois, Michel Lizée, Diane Provost, Martine Brault, Serge Moquin, Michel Camus, Michèle Beaudin, Yves St-Mleux, Diane Picard, Julien Lanctôt
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Les commandos-routiers en 1968
1ère rangée : Richard Loiselle, Francine Fortin, Denis Langlois, Hélène Larose, Gilles Audette, Louis Ménard, Marcel Dulude
2e rangée : Gilles Lépine, Robert Bélanger, Claire Sabourin, Pierre La Buissonnière, Suzanne Amyot, Christiane Murphy, Robert Daigneault, Pierre Bélanger, Nicole Philie
3e rangée : Daniel-Alain Dagenais, Diane Racicot, Louise Hotte, Claude Langlois, Michel Lizée, Diane Provost, Martine Brault, Serge Moquin, Michel Camus, Michèle Beaudin, Yves St-Mleux, Diane Picard, Julien Lanctôt |
Lors du souper du 24 novembre 2008, une «gang» s’est rapidement formée d’anciens Commandos Routiers qui ne s’étaient pas vus depuis trop longtemps. Gravitant autour de Pierre Ringuet, s.j., aumônier du premier groupe mixte, les Commandos vivaient à cette époque un engagement social doublé de moments physiques intenses… à savoir excursions en canot ou en radeau, expédition à la boussole ou, plus paisiblement, veillée pascale après une longue marche le long de la rivière Richelieu.
Les commandos-routiers en 2008
1ère rangée : Serge Moquin, Claude Langlois, Pierre La Buissonnière; derrière : Pierre Labus, Pierre Bélanger, Henri Fournier, Christiane Murphy, Lise Rochette, Diane Provost, Claire Sabourin, Gilles Lépine, Brigitte Thérien
2e rangée : Jean-Marc Rhéaume, Christiane de Sainte-Marie, Gilles Audette, Michel Camus, Hélène Larose, Robert Daigneault, Francine Fortin, Richard Imbleau, Daniel-Alain Dagenais, Louis Ménard (en haut, debout), Réal Thivierge, Louise Hotte
La rencontre de novembre 2008 a déjà eu des suites positives puisque 23 Commandos et Anciens du Collège Sainte-Marie se sont à nouveau retrouvés le 23 décembre 2008 autour d’un repas convivial arrosé de bons vins. Des retrouvailles à plus grande échelle sont prévues pour l’automne 2009.
Le Conventum 68 a pris son envol et saura faire sa marque au cours des années à venir.
Serge Moquin, C. 68
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