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Le
mot du président
Le « nous »...
Cet humble pronom personnel doit s’étonner lui-même de l’importance qu’il a prise dans nos cogitations socio-politiques ! On le questionne, on le pèse, on le soupèse : est-il inclusif ou exclusif ? S’agit-il d’un «nous» sociologique ou ethnique ?
Les plus malins pourraient même le qualifier de «nous» de politesse : ce «nous», ne cache-t-il pas un «je» ? Et ce «je» ne serait-il pas le «je» du «Je pense donc je suis» de Descartes ? Formé par les jésuites du collège de La Flèche, Descartes est, en quelque sorte, partie prenante de notre «nous» ! Et si nous nous disions à nous-mêmes, peuple français d’Amérique, une bonne fois pour toutes, «J’existe donc je suis», nos débats prendraient peut-être un autre sens ? Une acception plus... nouée ?
Le président, Émile Robichaud
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Assemblée générale et fête annuelle 2007
À l'occasion du 125e anniversaire de leur association, les Anciens élèves du Collège Sainte-Marie franchissaient à nouveau, lundi le 7 mai 2007, les portes du hall d'entrée du Gesù pour leur assemblée annuelle. Le notaire bien connu Jacques-Marie Gaulin C. 48, habillé en costume d'époque, donnait le ton à la fête et nous accueillait à l'aide de son équipe dévouée de dames.
Messe
Après des retrouvailles chaleureuses et les salutations d'usage, ils se rendaient à l'église du Gesù pour une messe concélébrée par les abbés Maurice Comeau C. 56, Jean-Guy Proulx C. 55 et Yvon Lussier C. 55. Dans son homélie, l'abbé Comeau a souligné la présence dans notre association de l'esprit du fondateur des Jésuites, Ignace de Loyola, un esprit fondé sur l'abondon à la volonté de Dieu et tout entier orienté vers le service des autres. C'est cet esprit de générosité qui permet aux Anciens élèves de se retrouver chaque année «dans la simplicité, la cordialité, l'humour et la joie.»
La messe étant le mémorial de la passion, de la mort et de la résurrection du Christ, il convenait tout à fait que Jacques-Marie Gaulin C. 48 rappelle à notre mémoire les collègues et éducateurs qui ont consacré leur vie au service des autres et qui sont décédés au cours des années 2006 et 2007.
Assemblée générale
Répondant à l'appel du président, Émile Robichaud C. 53, les quelque 130 Anciennes et Anciens comblaient ensuite la salle d'Auteuil pour s'acquitter des formalités de leur assemblée : rapport des présidents, remise de prix et élection des administrateurs.
Le président du comité des conventums, Guy E. Dulude C. 48, mentionne avec joie les récentes rencontres des conventums. Il lance un appel tout particulier aux membres des conventums les plus jeunes pour qu'ils prennent l'initiative de réunir les Anciens de leur promotion. L'Association des Anciens n'organise pas ces rencontres, mais l'équipe du comité des conventums fournit tous les outils nécessaires : listes de membres et d'adresses, procédures d'organisation et conseils inspirés des expériences passées.
Le trésorier, Jacques-Marie Gaulin C. 48, présente ensuite le rapport de l'exercice financier 2006. Il nous fait observer l'équilibre entre les revenus et les dépenses qui se chiffrent à environ 24 000 $. Des économies appréciables ont été enregistrées au chapitre de la gestion des données de l'Association, dont s'est chargé lui-même notre «tabellion». Il prévoit pour l'année courante une plus grande économie.
Le président, après avoir appuyé les propos de deux précédents intervenants, remercie les actuels membres du conseil d'admistration pour leur dévouement. Notre trésorier prononce ensuite l'éloge du récipiendaire du Prix de l'engagement communautaire, le docteur Claude L. Paré C. 48. Pour son service auprès du Dispensaire diététique de Montréal qui vient en aide aux mères les plus démunies de la ville, le président Émile Robichaud lui remet une magnifique sculpture et une plaque-souvenir.
À l'élection des administrateurs, les membres sortants acceptent tous un nouveau mandat. Suzanne Boyd C. 68 est proposée pour le dernier poste à pourvoir et est accueillie avec chaleur par tous les membres présents. On note la présence de quelques-uns de nos éducateurs jésuites, soit les Pères Gérard Delisle et Adrien Léonard, qui ont beaucoup marqué nos jeunes années.
Le secrétaire, Gilbert Saint-Louis C. 59, est tout heureux de nous remettre, pour souligner le 125e anniversaire de l'association, une belle épinglette. Y figurent un ovale bleu pâle, où paraît le blason du collège entouré du nom de l'association, et, en-dessous, le chiffre 125 sur un bandeau blanc.
La réception
Les membres, satisfaits de cette assemblée cordiale et rondement menée, lèvent la session pour s'acheminer dans le hall où un repas de fête les attend. Le comité de la réception, formé de Jean Collard C. 56, Jacques-Marie Gaulin, Gilbert Saint-Louis C. 59 et Serge Moquin C. 67, qui a revêtu l'habit de cuisinier, orchestre le déroulement du buffet. Tables de réfectoire, service individuel et coupes de vin attendent les Anciens qui peuvent se raconter leurs expériences drôles ou marquantes.
Cette année, quelques collègues ont honoré par un bref compliment quelques-uns de nos éducateurs. Bernard Downs C. 59 a rendu hommage au Père Jean-Louis Brouillé, Guy Pinard C. 57 au Père Gérard Delisle, Serge Moquin au Père Adrien Léonard, Émile Robichaud aux Pères Bernard Taché et Maurice Vigneau, et Guy E. Dulude au professeur de mathématiques Émile Gérard. Leurs mots ont su, par des observations judicieuses et des réflexions bien senties, camper nos éducateurs dans leurs traits les plus typiques et témoigner de leur reconnaissance pour la formation que ces éducateurs nous ont donnée.
Michel Bourgault C. 62
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C. 55: Jean-Guy Proulx, Yvon Lussier, André Vachon et Gilles Payette
Du C. 53: Marcel Sabourin, Robert Lemieux, Jean-Guy Verdon, Robert Charrette, Roger Renaud, Bernard Courteau,
Gilles Rainville, Édouard Martineau, Ivan Latendresse, Bernard Coulombe, Gilles Montpetit et Émile Robichaud
Du C. 49: Guy Daoust, Gilles Amyot, Jean-Gauthier Desjardins, Jean-Louis Lalonde et Jean-Louis Daunais
Du C. 49: Guy Daoust, Gilles Amyot, Jean-Gauthier Desjardins, Jean-Louis Lalonde et Jean-Louis Daunais
Les Pères Gérard Delisle, s.j., et Jean-Marie Archambault, s.j., C. 50; Luc Pilon, C. 64, Guy Pinard, C. 57, et Jacques Vallée, C. 59
Serge Moquin, C. 68, est remercié par le le Père Adrien Léonard, s.j.
Bénévoles préposées à l'accueil, Mesdames Émilienne Picard, Claudette Pronovost et Louise Morand
Les dirigeants ouvrent l'Assemblée: le secrétaire, Gilbert Saint-Louis, C. 59, le président, Émile Robichaud, C. 53,
et le trésorier, Jacques-Marie Gaulin, C. 48
La salle d'Auteuil est remplie pour l'Assemblée générale annuelle
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Le Conseil d’administration 2007-2008
À l'avant: Serge Moquin, C. 68, Jean Collard, C. 56, René Charles Alary, C. 48, Suzanne Boyd, C. 68,
Guy Dulude, C. 48, Jacques-Marie Gaulin, C. 48, trésorier
Au centre: Richard L'Heureux, C. 62, vice-président et responsable du Bulletin,
Gilbert Saint-Louis, C. 59, secrétaire, abbé Maurice Comeau, C. 56, Daniel Beaudoin, C. 66
À l'arrière: Pierre La Buissonnière, C. 68, Bernard Downs, C. 59, Émile Robichaud, C. 53, président
Absents: Richard d'Auteuil, C. 57, Serge Montplaisir, C. 60, et Maurice Mousseau, C. 67
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Prix d’engagement communautaire
Né le 1er janvier 1930, il graduait en 1950 au Collège Sainte-Marie et obtenait de l’Université de Montréal le diplôme en médecine en 1956.
Au cours des trois années suivantes, il suivait un entraînement en pédiatrie successivement à l’hôpital de Verdun et au Sick-Children’s de Toronto puis étudia à l’université de Pennsylvanie pendant un an. Il passa les examens de la Province de Québec et fut reconnu spécialiste en pédiatrie en 1960.
De 1960 à 1970, il a exercé cette spécialité à l’hôpital de Verdun.
À la fin de cette décennie, ses services professionnels furent retenus par la faculté de médecine de l’Université de Sherbrooke où, éventuellement en 1978, il devint professeur titulaire. Parallèlement, il exerçait comme spécialiste en pédiatrie au Centre Hospitalier de L’Université de Sherbrooke.
En 1974, il entreprit de mettre sur pied une unité de soins intensifs pour prématurés et nouveaux-nés malades. Quelque sept années plus tard, cette unité de soins intensifs se retrouva dotée d’une instrumentation des plus adéquates. En septembre 1997, on lui a rendu hommage pour son rôle comme «père de la néonatologie en Estrie» et une plaque est affichée à l’entrée de l’unité à cet effet.
Pendant plus de vingt ans, notre confrère Paré assuma la direction du service de néonatologie qu’il avait mis en place, et il fut nommé, concurremment, directeur du département de pédiatrie de 1986 à 1994.
Le président Robichaud lit la plaque remise au docteur
Claude L. Paré, C. 48, pour souligner le prix d'engagement communautaire
Parallèlement, il assuma diverses responsabilités dont la présidence du Conseil d’administration de l’école Plein-Soleil, en 1974, celle de la Société Canadienne de Pédiatrie en 1991-1992, de même que celle du comité Provincial d’enquête sur la mortalité et morbidité périnatale de 1992-1998.
De tels engagements tant au plan professionnel que social ne devaient pas s’estomper lors de la retraite de notre confrère Claude en 1996.
Le Dispensaire de Diététique de Montréal, mieux connu sous le sigle DDM, souhaita utiliser la compétence de Claude en la matière.
En effet, le DDM est un organisme de bienfaisance dont l’origine remonte à 1879 et à ses débuts utilisa l’alimentation comme objet d’intervention auprès des populations défavorisées.
Au milieu du 20ième siècle , le DDM orienta son action de façon privilégiée auprès des femmes enceintes avec l’utilisation d’une approche développée et mise au point par Mme Higgins assistée par d’autres diététistes.
Pour réaliser sa mission, le DDM vise à réduire le nombre de bébés de faible poids (2,500 g. ou 5½ Lbs ou moins) à la naissance en milieu défavorisé, et d’amener les mères à prendre en charge leur bien-être ainsi que celui de leur famille tout en favorisant leur intégration sociale. Auprès d’une clientèle de quelque 2000 femmes, le DDM s’assure des services de 7 ou 8 diététistes à temps complet ainsi que d’un personnel d’appui. La clientèle visée est constituée de femmes enceintes démunies (i.e. à 60% du seuil de faible revenu) et souvent confrontées à des problèmes de stress, de tabagisme, parfois d’alcoolisme et de toxicomanie, tant durant la grossesse qu’au temps de l’allaitement de leur nouveau-né.
Alors qu’au niveau de la population générale, le taux critique de naissances de bébés pesant 5 livres et 8 onces ou moins est de l’ordre de 4 à 5%, il était traditionnellement au niveau de 10-12% chez cette clientèle de mères économiquement défavorisées. L’une des principales réalisations du DDM a été l’obtention régulière, au fils des ans, d’un taux d’insuffisance pondérale s’apparentant à celui de la population en général.
L’invitation faite à notre confère Claude Paré en début d’année 2000 s’inscrivit tout naturellement dans le couronnement de sa pratique professionnelle. De simple membre de la Corporation, il fut bientôt désigné au conseil d’administration du DDM puis à la présidence du conseil dès l’année suivante.
À ce dernier titre, il a consacré bénévolement temps et effort pendant cinq années consécutives. Outre la tenue de quelque 12 rencontres annuelles de direction et les assemblées générales, il a participé à l’élaboration avec la directrice générale des bilans et plans d’action de l’organisme ainsi qu’à de très nombreuses activités tant de promotion que de financement.
Tout au cours de ces années, il a tenu des rencontres hebdomadaires avec la Directrice générale, Madame Marie-Paule Duquette et lui a consacré un soutien indéfectible. Dans une lettre qu’elle nous adressait récemment, elle exprimait sa reconnaissance au Dr Claude Paré en ces mots «c’est - et cela l’a toujours été - très agréable de travailler avec le Dr Paré. Sa façon de m’épauler, avec sa grande disponibilité et sa bonne humeur proverbiale, m’a été très précieuse et son intérêt pour la cause du Dispensaire ne s’est jamais démentie.»
Jacques-Marie Gaulin
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Rue de Bleury : derrière le nom, l'homme...
Son nom avait été donné à la rue où logeait le collège mais l’homme que fut Clément Sabrevois de Bleury reste peu connu.
Il naît à Boucherville en 1702, d’un père militaire venu au Canada en 1685 et d’une mère dont le nom est célèbre puisqu’il s’agit de Jeanne Boucher, fille de Pierre Boucher seigneur de Boucherville et auteur de l’Histoire véritable et naturelle des mœurs et productions du pays de la Nouvelle-France vulgairement dite le Canada.
Homme d’affaires, il exploite tout d’abord une scierie avec Charlotte Denis, veuve du gouverneur Ramezay, mais il est surtout reconnu pour avoir exploité une flotte de navires qui assurait le transport de matériel jusqu’aux forts St-Frédéric et Carillon au lac Champlain. La diligence dont il fera preuve dans l’exécution de ses mandats contribuera aux succès militaires dans cette région au cours de la Guerre de Sept Ans.
De Bleury s’installe à Montréal en 1746 et y demeurera jusqu’à sa mort en 1781.
Sa maison est toujours au 428-430 rue St-Gabriel et abrite maintenant le restaurant le St-Gabriel.
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La pédagogie est une «pratique»
La pédagogie est une «pratique» et ce sont les praticiens qui doivent définir les règles de cette pratique. La théorie, la recherche fondamentale, doivent, bien sûr, inspirer cette pratique mais on ne doit jamais laisser les théoriciens définir les règles de pratique. L’éducation québécoise a un urgent besoin de changement de «discours». Il faut remplacer le discours «socio-idéologique» par un discours «professionnel». Par exemple, fournir aux enfants le milieu d’apprentissage qui leur rend le meilleur service possible, ce n’est pas «faire de la discrimination», c’est répondre à leurs besoins. Aucun médecin n’oserait dire aux parents d’un enfant qui éprouve des difficultés respiratoires qu’il suffira de le placer avec d’autres enfants en bonne santé pour qu’il guérisse ! Pourtant, c’est ce que le discours socio-idéologique propose à l’école !
Ce qui étonne, c’est que ce discours ait eu et ait encore autant de prise sur la réalité scolaire. L’épisode – farfelu – des fautes d’orthographe «judéo-chrétiennes» n’est qu’une manifestation du complexe fonctionnaro-universitaire1 qui, depuis quarante ans s’est emparé de l’éducation nationale et compromet sérieusement son évolution. Tant et aussi longtemps qu’il aura les moyens d’imposer son discours socio-idéologique, (imaginez : des fautes d’orthographe «judéo-chrétiennes !!!), les écoles du Québec et celles et ceux qui y oeuvrent continueront de survivre de peine et de misère aux «modes pédagogiques» qui, de dix ans en dix ans, bouleversent les enseignants et, par là même, les enfants.
Le président, Émile Robichaud
(6 sept. 2007)
1 J’appelle «complexe fonctionnaro-universitaire» cette espèce de réseau implicite à la faveur duquel quelques universitaires réussissent, grâce à l’action de fonctionnaires bien placés, à imposer à l’éducation québécoise des théories et des réformes utopiques qu’aucune expérimentation sérieuse n’a validées.
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Brébeuf – Ste-Marie : on enterre la hache de guerre !
La sagesse prévaut enfin : après des années d’affrontement sur les patinoires et les terrains de crosse et de fooball, Brébeuf et Ste-Marie mettent fin aux hostilités et font la paix. Lors de la fête annuelle du 7 mai, le président de l’Association des anciens du Collège de Brébeuf, Paul Béland, était convié à participer à nos agapes.
Réciproquement, lors du cocktail annuel de l’Association des anciens de Brébeuf, tenu le 7 juin lune délégation de l’AACSM, composée du vice-président Richard L’Heureux, du secrétaire Gilbert St-Louis, et du trésorier Jacques-Marie Gaulin, rencontrait le président des anciens de Brébeuf Paul Béland, pour consolider les assises d’une paix durable ! La fête se déroula dans une ambiance des plus conviviales. Espérons que ce climat de bonne entente se maintiendra pendant de nombreuses années….
Légende de la photo : Gilbert Saint-Louis, C. 59, Richard L’Heureux, C. 62, Paul Béland, président de l’Association des anciens de Brébeuf, et Jacques-Marie Gaulin, C. 48, lors de la fête des anciens du collège Brébeuf.
Le Président, Émile Robichaud, C. 53
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En bref
Vie des conventums
L’année 2007 s’annonce très prometteuse pour les réunions de conventum.
Déjà, le conventum 57 s’est réuni le 28 septembre et le prochain bulletin devrait en dire plus à ce sujet (responsable : Richard d’Auteuil). Le conventum 48 se réunira le 18 octobre au mess des officiers de la caserne de Côte-des-Neiges. Le conventum 49 se réunira le 24 octobre au mess des officiers des Fusiliers Mont-Royal. Quant au conventum 53, il prévoit se réunir à une date et en un lieu qui doivent être confirmés (responsable : Marc Bélanger). Le conventum 59, fidèle à sa pratique d’une réunion annuelle, se rencontrera le 14 novembre, lors d’un cocktail chez Jacques-D. Girard, suivi d’un repas au restaurant Alex de la rue Sherbrooke. Le conventum 62 tiendra sa réunion statutaire, à laquelle il n’a jamais fait défaut en 45 ans, le 19 octobre au restaurant Hélène de Champlain (responsable : Louis Fournier). Pour la première fois dans l’histoire de ce conventum qui réuni normalement les couples, il s’agira d’une réunion entre hommes. Le conventum 66 entend également tenir une réunion cette année (responsable : Daniel Beaudoin), de même que le conventum 68 (responsables : Suzanne Boyd, Serge Moquin).
Centre de créativité du Gésu
À l’église du Gésù, tous les mardis, entre 12 :05 h. et 12 :55 h, les Midis ès Musica, sous le thème « Musique et intériorité ». Dans les salles du Gesù même, les expositions des artistes Stella Pace, Stéphane Bellerose, Gustave Marchoul… À la salle d’Auteuil, une programmation riche et variée qu’il serait torp long d’énumérer ici. On en saura plus en consultant le site Internet du centre de créativité : http://www.gesu.net/spectacles.htm.
Conventum 68
Dernier, mais non le moindre: le conventum 68. On ne sait plus quel nom lui donner : les orphelins de Sainte-Marie ? les anciens oubliés ? les aventuriers du conventum perdu ? Toujours est-il qu’ils (et elles) s’estiment quelque peu négligés par leurs aînés et veulent s’intégrer à la grande famille des anciens.
Selon l’ « arrêt Downs » adopté par le conseil d’administration, tous les anciens qui étudiaient au collège au moment de sa fermeture et qui ne sont pas rattachés à un autre conventum sont intégrés de facto au conventum 68. Ces anciens et anciennes dont certains se regroupent au sein des Amis du Père Léonard, préparent pour l’année prochaine une réunion de conventum qui serait comme la mère des réunions de conventum…. C’est à suivre.
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Tenir la voile tendue
Une réflexion de l’abbé Pierre
L’abbé Pierre nous a quittés le 22 janvier dernier, au terme d’une longue vie consacrée aux pauvres. Personnage inspirant, dérangeant, il continue de nous interpeller, de nous remettre en question, comme en témoigne cette réflexion glanée sur le site des « Dominicains du Canada »
La vie n’est pas un rêve,
un plan de l’homme ;
elle est un acquiescement.
Dieu nous guide par les événements:
A nous de dire oui ou non.
La vie est plus un consentement
Qu’un choix.
On choisit si peu !
La seule liberté de l’homme,
C’est de tenir la voile tendue
Ou de la laisser choir, lassé.
Le vent n’est pas de nous.
Dieu souffle :
A nous de prendre le vent.
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Gérard Delisle, s.j., 1915 - 2007
Gérard Delisle, s.j. fut l’une des figures les plus familières à ces anciens qui ont connu les années cinquante et soixante, un homme inspirant et attachant. Titulaire de classe de syntaxe à partir de 51-52 jusqu’en 61-62, il fut préfet au cours universitaire et responsable de la récréation. Il est largement connu pour son implication dans les sports.
Les anciens qui ont participé à la fête annuelle de mai dernier, ont eu la chance de le revoir une dernière fois, puisqu’il est décédé quelques semaines plus tard, le 6 août. En hommage à ce grand formateur et motivateur, notre collègue Guy Pinard livrait alors ce témoignage éloquent :
Gérard Delisle, s.j., 1915-2007
« Résumer en une dizaine de lignes l’apport gigantesque du père Gérard Delisle à l’histoire du collège Sainte-Marie, c’est commettre une injustice, tellement son rôle fut important.
J’ai eu le plaisir de le côtoyer quotidiennement pendant 13 ans, huit comme élève et cinq comme collaborateur aux sports, jusqu’en juin 1964. Et je puis dire que sous son apparence bourrue – qui lui a valu son surnom de Tiger - se cachait un cœur d’or.
Pour des centaines et des centaines d’adolescents comme moi, le père Delisle s’imposa tel un <coach de vie>. Par le biais de ses enseignements tant en classe que sur les surfaces de jeu, il nous a inculqué le goût d’apprendre, le don de soi, la générosité envers les démunis, le plaisir de servir les autres sans rien attendre en retour autre que la satisfaction personnelle, l’esprit d’équipe, la gracieuseté et la modestie dans la victoire, la grandeur d’âme et l’acceptation dans la défaite, même la plus difficile à supporter, en plus de nous préparer à faire face à l’adversité avec le maximum de courage.
En d’autres mots, il a fait de nous des hommes. Merci, père Delisle.
Guy Pinard, C. 57
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Le carnet
Arthur Amyot, C. 56, exerce toujours sa profession de médecin-psychiatre et psychanaliste au service de psychogériatrie de l’Hôpital Sacré-Cœur (Pavillon Albert-Prévost). En novembre dernier, le Conseil des médecins, dentistes et pharmaciens de l’Hôpital Sacré-Coeur de Montréal lui rendait hommage pour l’ensemble de sa carrière lors du Gala Rendez-vous de la Fondation de l’Hôpitla Sacré-Cœur de Montréal.
Gérald-A. Beaudoin, C. 48, au terme d’une fructueuse carrière comme avocat, professeur de droit, doyen, sénateur et auteur, a pris une retraite bien méritée, qu’il occupe à la rédaction de ses mémoires.
Rolland Boudreau, C. 51, C.R., qui fut pendant trente ans avocat au Canadien National, maintenant à la retraite, s’est vu décerner le « Mérite 2006 » lors du congrès annuel du Barreau du Québec.
Robert Comeau, C. 62, maintenant retraité de l’enseignement à l’UQAM, dirige la revue BULLETIN D’HISTOIRE POLITIQUE depuis sa fondation en 1992 ainsi que la collection « Études québécoises » chez VLB-éditeur et la collection « Histoire politique » chez Lux éditeur. Il vient de publier en collaboration avec Josiane Lavallée un ouvrage collectif sur l’historien « Maurice Séguin, théoricien de l’indépendance et penseur de la modernité québécoise » (éditions du Septentrion).
Jean-François Delage, C. 59, exerce toujours ses fonctions de conseiller juridique notaire. Un jugement de la Cour Supérieure le nomme coliquidateur et cofiduciaire de la succession de l’ancien maire de Montréal, M. Jean Drapeau. Il invite les anciens qui partagent son admiration pour M. Drapeau à l’appuyer dans ses efforts visant à redonner à M. Drapeau la place qu’il mérite dans notre mémoire collective.
Gilles-L. Larose, C. 40, s’est vu remettre la médaille du Mérite 2006 de l’Ordre des achitectes à un architecte qui s’est distingué par sa contribution exceptionnelle à la profession et à la qualité de l’architecture au Québec. Sa fructueuse carrière qui se poursuit toujours, a été marquée par de nombreuses réalisations architecturales, dont l’immeuble IBM, celui de La Laurentienne ainsi que le complexe Guy-Favreau.
Louis Legault, C. 65, est propriétaire de trois pharmacies de l’ouest de Montréal. Il est vice-président des franchisés Jean Coutu et actif au sein de plusieurs conseils consultatifs de ce réseau. Il est également membre du Cercle du Doyen de l’Université de Montréal.
Jean-Marie Marineau, C. 57, poursuit sa carrière médicale tournée vers la nutrition et le traitement de l’obésité. Auteur de plusieurs livres sur ce sujet, son dernier, « Le jeûne protéiné », publié en 2001 chez Québécor, a été réédité en 2006. D’autres publications à son actif : « Recettes de gourmets pour maigrir », « 125 trucs pour maigrir et rester mince » et « 200 recettes micro-ondes pour maigrir », toutes aux Éditions Quebecor.
Pierre Martel, C. 67, a été nommé sous-commissaire au Commissariat de l’intégrité du secteur public. Cet organisme créé par la Loi sur la protection des fonctionnaires divulgateurs d’actes répréhensibles, reçoit les divulgations d’actes fautifs présumés soumis par les fonctionnaires ou le public et fait enquête sur ces allégations.
Louis Ménard, C. 67, professeur en sciences de la gestion à l’UQAM, a reçu le prix du Ministre de l’Éducation, du loisir et du sport pour l’ouvrage Comptabilité intermédiaire – 2ième édition (2005), dans la catégorie « premier cycle de l’enseignement universitaire », ainsi que le prix Mérite 2006 de l’Ordre des traducteurs, terminologues et interprètes agréés du Québec, enreconnaissance de sa contribution au domaine de la terminologie depuis une vingtaine d‘années.
Jacques R. Roy, C. 57, juge à la Cour du Québec, occupe depuis novembre 2005 le poste de président de la conférence des juges du Québec.
Marc-Adélard Tremblay, C. 42, poursuit son association au département d’anthropologie de l’Université Laval, département qu’il a fondé il y a 25 ans, maintenant à titre de professeur émérite. Détenteur de six doctorats d’honneur de six universités canadiennes ainsi que de nombreux prix d’ordre professionnel, il est l’auteur de nombreux livres et articles, qui sont en voie d’être numérisés pour être accessibles sur Internet.
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Passons sur l'autre rive (Marc
3,35)
Raymond Lemieux, C. 30, missionnaire o.m.i., décédé à Richelieu le 13 juin 2007.
Charles Duranceau, C. 31, ingénieur, décédé à Montréal le 8 avril 2007. Charles Duranceau avait fondé avec son père la compagnie Charles Duranceau Limitée qui a réalisé plusieurs grands travaux au Québec. Il avait été président de l’Association des anciens du collège en 1963-64.
Yves Décarie, C. 32, ingénieur, décédé à Montréal le 30 août 2007.
Joseph Mottet, C. 38, instituteur, décédé à Montréal le 20 septembre.
Florian Bleau, C. 39, gestionnaire, décédé à Montréal le 14 septembre.
Jean-Pierre Labrecque, C. 40, médecin psychiatre, décédé à Paris le 16 août 2007.
Marcel Gaudry, C. 41, optométriste, décédé à Montréal le 2 juillet 2007.
Marcel Charlebois, C. 43, professeur, décédé à Châteauguay le 1er juin 2007.
Pierre Saint-Pierre, C. 43, avocat, décédé à St-Mathieu-de-Beloeil le 27 juillet 2007.
Marcel Dagenais, C. 47, ingénieur, décédé à Boucherville le 11 avril 2007.
Jacques Guimond, C. 47, pédiatre, décédé à Montréal le 20 avril 2007.
Jean-Marie Paquin, C. 48, gestionnaire, décédé à Chertsey le 15 septembre.
Jacques Doray, C. 49, médecin, décédé à Montréal le 4 avril 2006.
Gontran Rouleau, C. 49, juge à la Cour supérieure, décédé à Montréal le 12 mai 2007.
Jean-Guy Jennnings, C. 50, contrôleur, décédé à Montréal le 6 août 2007.
Julien Plouffe, C. 50, avocat, décédé à Trois-Rivières le 31 août 2007.
Richard Pérusse, C. 52, auteur et scénariste, décédé à Montréal le 28 mai 2007. Il avait été l’auteur des séries télévisées « À la branche d’olivier », « Les Martin » et « Suivez cet homme ».
Louis Desmarais, C. 54, professeur, décédé à Brossard le 1er septembre 2007.
Claude C. Frenette, C. 54, avocat et homme d’affaires, décédé à Montréal en août 2007.
Lucien Dansereau, C. 56, juge à la chambre civile de la Cour du Québec, décédé à Montréal le 5 juin 2007.
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