Association des anciens élèves du collège Sainte-Marie
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BULLETIN DES ANCIENS

Extraits du Bulletin d'octobre 2005

 


Le mot du président

«Une paire de bottes vaut bien Shakespeare» !

Cette phrase – assassine ! – est d’Alain Finkielkraut (La défaite de la pensée). Elle m’est revenue à l’esprit en lisant les propos du Père Kolvenbach sur le «relativisme» et… l’intolérance !

Il ne faudrait plus, paraît-il, affirmer des idées et des opinions : tout serait relatif, lié aux humeurs et au goût de tout un chacun. La lecture des propos de l’actuel général des jésuites m’a rassuré et incité à en faire la recension dans l’article qui paraît dans le présent bulletin. Cela nous aide à comprendre pourquoi les jésuites ont été expulsés d’un peu partout : ils dérangeaient trop de monde ! Heureusement, ils n’ont pas «lâché» pour autant ! La meilleure façon de leur exprimer notre reconnaissance pour tout ce qu’ils nous ont donné serait de faire ce qu’ils nous ont appris à faire : déranger quand il faut déranger ! La spiritualité ignatienne est une «spiritualité du magis» nous rappelle le Père Kolvenbach : en faire toujours plus ! Excellent antidote au «qu’ossa donne !» qui court les rues !


Émile Robichaud

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Assemblée générale et Fête annuelle 2005

Cliquez sur le lien ci-dessous pour accéder au compte rendu et à l'album de photos de la Fête annuelle 2005.

Fête annuelle 2005 et album de photos

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Le Conseil d'administration 2005-2006

 


Le conseil d'administration élu le 25 avril 2005

 

Rangée du bas: Jacques-Marie Gaulin, C. 48, trésorier, Fernand Potvin, C. 47,
secrétaire et Gilles Dumontier, C. 50
Rangée du centre: Richard L'Heureux, C. 62, vice-président,
Pierre La Buissonnière, C. 68, Serge Moquin, C. 68 et Guy Dulude, C. 48
Rangée du haut: Émile Robichaud, C. 53, président, Serge Montplaisir, C. 60.
et Bernard Downs, C. 59

N'apparaissent pas dans la photo : Bernard Bélair s.j., C. 60, conseiller,
Jean Collard, C. 56, Richard d'Auteuil, C. 57, Maurice Mousseau, C. 67
et Marie-Danielle Plante, C. 67

 

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Propos sur l’éducation

Retour aux sources

Le Père Peter Hans Kolvenbach, s.j., l’actuel général des jésuites, a accordé à l’historien et journaliste Jean-Luc Pouthier un «entretien» qui rappellera à tous les Anciens des jésuites les assises mêmes de la formation qu’ils ont reçue.1

Le Père Kolvenbach y aborde des sujets aussi complexes que les langues orientales, le structuralisme, la question du Proche-Orient. À ce propos, il dit : «Au Proche-Orient, les chrétiens étaient connus pour leur charité tandis que les juifs l’étaient pour leur espérance et les musulmans pour leur foi très visible tous les jours dans la prière.» Et il ajoute : «L’esprit de l’islam a imprégné les autres religions.» (p. 33)

Le Père Kolvenbach a passé vingt ans au Liban : cela a beaucoup marqué son existence. Il rappelle que «les chrétiens d’Orient sont des descendants des Églises d’origine…» et qu’elles «ont perpétué une autre liturgie, une vie plus monastique, et aussi une théologie qui est beaucoup plus la théologie des Pères de l’Église que la scolastique classique.» (p. 39)

À propos de l’Asie et de l’Afrique, le Père Kolvenbach rappelle, d’entrée de jeu, que «La Compagnie de Jésus a une spiritualité incarnée. Elle poursuit la mission du Christ dans le monde d’aujourd’hui, et c’est pour cela que nous assumons la réalité telle qu’elle est, comme elle existe. Notre vision est donc toujours particularisée. Ce n’est pas une vision abstraite du monde.» (p. 51) Voilà qui résume bien ce qu’étaient, et ce que sont encore, les maîtres qui nous ont formés. Nous reconnaissons bien les jésuites dans cette affirmation du général de la Compagnie : «Et comme nous vivons dans un temps de grand relativisme, quelqu’un qui est convaincu peut être considéré facilement comme intolérant.» (p. 69) Rappel de la clarté et de la solidité qui nous ont marqués et formés ! Il y aurait encore beaucoup à ajouter mais je vous laisse le plaisir de le découvrir vous-mêmes. À tous ceux et celles qui s’étonnent de nous voir aussi «engagés», le Père Kolvenbach rappelle : «Nous voulons vraiment préparer nos élèves à l’excellence, mais de telle sorte qu’ils soient convaincus que c’est un don qu’ils ont reçu pour les autres et pas exclusivement pour eux-mêmes.» Je croyais entendre le Père Brouillé, le Père Cambron et le plus «jésuite» de tous, peut-être, monsieur Gérard !


Émile Robichaud, président

________________________
1 Faubourg du Saint-Esprit, Peter Hans Kolvenbach, s.j., entretien avec Jean-Luc Pouthier, Bayard, 2004

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Jacques Lefebvre , C. 57

Jacques nous a quittés trop tôt ! Ceux qu’on aime nous quittent toujours trop tôt.

Lors de la fête annuelle de 2002, Jacques avait reçu une plaque commémorative en reconnaissance de son dévouement envers l’association des anciens. À cette occasion, Guy Pinard, C. 57 lui rendait un superbe hommage dans le bulletin d’avril 2002 , y relatant tous les bons coups de Jacques durant les années du collège et son implication au sein de l’Association. Guy y soulignait cette implication engagée, sans retenue et toujours généreuse !

Eh! Bien ! Voilà le mot clef qui décrit notre collègue et ami : généreux ! Une générosité sans pareil…de son temps, de ses compétences et parfois même de ses sous. Jacques a su aider tout le monde par sa contribution à l’Association des Anciens, à l’organisation de nos réunions régulières de notre conventum et toujours avec cette compétence supérieure qui lui a valu son succès en affaires.

Voici ce qu’on peut lire sur Jacques dans le journal des finissants de 1959: « Vous parler de Jacques est inutile, il n’est personne à qui il ne se soit présenté. Président de classe depuis les Éléments Latins jusqu’à la Versification, il s’est enrôlé officiellement dès les Belles Lettres dans le Groupe des Arpégistes ; c’est que, avoue-t-il souvent, les arts assurent une meilleur publicité que la politique…Conciliateur dans les disputes idéologiques qu’il suscite, dépisteur de problèmes et chercheur insatisfait de solutions, ses anciens problèmes d’orientation auraient été l’industrie du miroir ou de la publicité. ( N.B. il se serait certes épanoui dans l’une ou l’autre de ces carrières) ».

La carrière de Jacques Lefebvre a suivi cet engagement que lui avait donné cette prédiction si juste et si descriptive. Nous pouvons nous remémorer notre ami avec ce grand mot qu’est la Générosité ! Il n’y a pas de plus grande qualité qui décrira pour toujours notre ami Jacques Lefebvre !

Richard d’Auteuil C 57

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Le grec mis au rancart…et après ?

 

Si d’aventure le président d’une de nos réunions de conventum ouvrait ainsi les agapes:


« Cesse de ne boire que de l’eau, mais prends un peu de vin à cause de ton estomac et de tes fréquentes indispositions », 1 Timothée 6,23), voire s’il se lançait dans quelque libation à la gloire de Dionysos dans la langue d’Homère, il y a fort à parier qu’il s’agirait d’une réunion des plus anciens d’entre nous, car les plus jeunes parmi les diplômés du Sainte-Marie ne furent pas initiés au grec ancien et les symposiarques de leurs conventums n’ont d’autre choix que de s’en tenir au latin ou au français.

Pourtant, dix années encore avant la fermeture du collège, l’apprentissage du grec et du latin était obligatoire jusqu’en Rhétorique. Même si cet apprentissage était occasionnellement remis en question à Sainte-Marie comme ailleurs, ce n’est qu’en 1960 que la direction du collège cédera à la pression. Le grec y sera alors enseigné non plus à partir de la Syntaxe mais à partir de la Méthode et il devient matière optionnelle destinée aux « plus doués ». Deux tiers des élèves se prévalent dès lors de la possibilité de remplacer l’apprentissage du grec par des cours additionnels de science.

Déjà, l’intégration des élèves en provenance du cours classique de la commission scolaire (qui incluait l’enseignement du latin mais pas du grec) avait amené le collège à rendre le grec optionnel à partir de Belles-Lettres, avec la possibilité de le replacer par un cours de civilisation grecque.

À partir de 1965, l’introduction d’une classe de Belles-Lettres sans grec ni latin contribue à réduire l’importance relative de l’enseignement gréco-latin et la création d’un département de lettres classiques en 1967 en fait une simple spécialisation. Le nouveau département sera intégré à l’UQAM en septembre 1969 et on y donnera des cours de grec et de latin jusqu’en 1971, année où l’Université de Montréal obtient le droit exclusif d’enseigner ces langues.

À l’instar du Sainte-Marie, les collèges de l’époque abandonnent un à un l’enseignement du grec tandis que l’enseignement du latin, malgré un net déclin, continuera jusqu’à nos jours d’être enseigné dans certaines institutions.

Capacité d’analyse et de synthèse, aptitude à la lecture critique, à la dialectique, autant de forces que contribue à développer à développer l’enseignement du grec. Que dire d’une connaissance plus approfondie de notre langue dont les racines plongent dans le quotidien de la Grèce antique. Pensons non seulement aux innombrables termes techniques et scientifiques mais aussi à des mots d’usage courant, tels : asphalte, nausée, magnétoscope, bible, homonyme, biographie, orthographe, monogamie, philanthrope, cacophonie, allophone, géographie, athlète, gymnastique, lycée, politique, érotique, gastrique, stomacal, photographie, polémique, stratégie, etc.. autant de termes qui nous viennent en droite ligne des Grecs.

L’apprentissage de langues modernes comme l’espagnol est un piètre substitut à celui de langues à déclinaison, comme le grec et le latin pour le développement de l’esprit d’analyse et surtout, cet enseignement a peu d’impact sur le développement des capacités linguistiques de la plupart des élèves.

L’enseignement moderne reconnaît toujours l’importance des grands textes de l’antiquité grecque qui sont à l’origine de la philosophie et de la science, comme de nos valeurs morales et spirituelles, mais ces textes ne sont aujourd’hui accessibles qu’à travers les versions traduites (combien d’entre nous avons retenu que tous les textes du Nouveau Testament ont été rédigés en grec ?)

L’abandon de l’enseignement du grec comme du latin a certes contribué, avec le rôle croissant de l’audio-visuel , à l’appauvrissement du discours politique chez nombre de nos tribuns, plus occupés de bien paraître et d’éviter les faux pas qu’à livrer un discours clair qui soit le reflet d’une pensée cohérente. L’éloquence n’est plus une qualité recherchée et la capacité de s’exprimer avec conviction semble de plus en plus perçue comme un défaut par notre époque qui privilégie les phrases courtes et très simples, les euphémismes trompeurs.

L’enseignement du grec sera-t-il un jour remis au programme ? En tous les cas, c’est ce que croit la grande helléniste Jacqueline de Romilly comme d’autres intellectuels en grande majorité européens qui militent pour un retour à l’enseignement des langues classiques. De ce côté-ci de l’Atlantique, l’enseignement du grec est toujours donné dans quelques établissements secondaires américains et des groupes plaident en faveur de l’enseignement des lettres classiques. Au Québec même, où des familles américaines et sud-américaines envoyaient autrefois leurs enfants recevoir une formation classique, l’enseignement du grec demeure confiné à quelques départements universitaires. Pour combien de temps encore?


Richard L’Heureux, C. 62

Source : les informations sur l’enseignement du grec à Sainte-Marie sont tirées du livre de Jean Cinq-Mars, Histoire du collège Sainte-Marie de Montréal 1848-1969 , HMH 1998.

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Quelques secrets de l’éloquence jésuite

Félix Martin, le fondateur du Sainte-Marie, avait un frère aîné, Arthur, qui le précéda dans l’ordre de Saint-Ignace et lui servit de mentor pendant de nombreuses années. Les lettres d’Arthur à Félix renferment de sages conseils qui gardent leur pertinence même après bientôt deux siècles. En témoignent ces directives sur la prédication tirées d’une lettre écrite en 1832 :

« Quant à la manière de travailler, pour aller plus vite, ne laissez pas un sujet vous donner de l’ennui ; passez à un autre plus neuf, pour saisir dans leur fraîcheur les première idées qu’elle offrira. Puis vous reviendrez au précédent… insensiblement vous aurez un ensemble développé. C’est de la sorte qu’on travaille la sculpture. Quand vos doigts vous démangent et que vous avez envie d’écrire, écrivez des traits, des pages détachées, plutôt que de longs discours. Toutes ces pièces de rapport trouveront leur place par la suite. Pour faire de l’effet, l’unité de but est toute puissante. Un sermon me semble une lutte avec l’auditoire. Je cherche à l’enlacer dans mes bras, tantôt pour l’abattre quand il résiste, tantôt pour l’enlever de terre, m’y prenant de toutes les façons pour le faire s’avouer vaincu ; n’en pouvant plus quelquefois il se rend. Quand on a abattu son adversaire, ne pas oublier de lui avancer une main généreuse ; beaucoup plus de compliments que de reproches ; mais qu’ils soient vrais, par conséquent, réservés ; un adversaire qui se voit attirer a moins de peine à se rendre. »

Source : Desjardins, Paul : Le Collège Sainte-Marie de Montréal – La Fondation – Le Fondateur, Collège Sainte-Marie, Montréal, 1940.

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En bref

François Cousineau, C. 59, pianiste, compositeur et interprète, a donné pour titre à son dernier disque « CLIN D’ŒIL À DES AMIS ». Ce titre est devenu pour l’Institut National Canadien pour les Aveugles, une invitation sympathique à son souper-concert-bénéfice du 30 novembre prochain, à l’Hôtel Omni de Montréal, pour lequel François Cousineau a accepté d’être l’artiste-animateur. Parmi les Anciens du Collège se trouvent certainement des amis qui voudront répondre au Clin d’œil de François en venant entendre ses plus récentes compositions et en contribuant à une œuvre qui célèbre en 2005 ses 75 ans d’action bénévole au Québec. Pour plus d’information, contactez le confrère Richard Bergeron, C.59, bénévole à l’INCA, au 450-655-8913, ou François Beauregard, du comité organisateur, au 514-989-4822.

Maurice Mousseau, C. 67, avocat et membre de notre conseil d’administration, consacrait ses loisirs au chant choral puis il décida un jour de chanter seul sur scène. Après un premier spectacle en décembre dernier, il se produira à nouveau en solo, cette fois sur la scène de la butte St-Jacques, au 50, rue Saint-Jacques, les samedi 5 et 12 novembre prochain. Maurice y interprètera des chansons de Brel, Bécaud, Lama, Bennett et autres. Le prix d’entrée est de 20$, dont 2$ seront versés à la société Parkinson du Québec.

Au centre de créativité du Gesù, la 13ièmeédition de l’événement Le sacré ré-approprié invite le public à une recherche du sacré à travers le temps et diverses cultures, par un programme d’expositions, de spectacles, de conférences, de résidences de création et une table ronde. Le programme se déroule entre le 19 octobre et le 14 décembre 2005.

Toujours au Centre du Gesù, à la salle d’Auteuil, une série de six conférences sur Teilhard de Chardin, entre le 11 octobre 2005 et le 23 mai 2006. Pour connaître les dates exactes de ces conférences et pour prendre connaissance des autres événements au Gesù, on consultera le site du centre de créativité du Gesù :
http://www.gesu.net/spectacles.htm

La vie des conventums. Les conventums des années 45, 50, 55, 60 et 65 devraient statutairement se réunir cette année mais aucune date de réunion ne nous avait encore été communiquée au moment d’aller sous presse. Le conventum 48 s’est réuni le 3 octobre. Le conventum 59 se réunira début novembre et on obtiendra des informations plus complètes à ce sujet auprès de Jacques-D. Girard, au 514 485 8114.

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Les anciens publient…..

La chronique « Les anciens publient… » paraît dans le bulletin qui suit le Salon du livre de Montréal » et se construit à partir d’un recensement des publications paraissant dans le programme. Nous y ajoutons d’autre parutions quand nous en sommes informés mais nous réalisons bien que notre liste est loin d’être exhaustive.

Francine ALLARD, C. 68, en collaboration avec Claude JASMIN, Interdit d’ennuyer, aux éditions Triptyque. Les auteurs y règlent le sort du monde, y discourent sur la littérature, la vieillesse, l’amour…
Gilles ARCHAMBAULT, C. 53, De l’autre côté du pont, chez Boréal.
André BROCHU, C. 58, Les jours à vif, aux Éditions Trois.
Pierre Camu, C. 42, Le Saint-Laurent et les Grands Lacs au temps de la vapeur, 1850-1950, chez Hurtubise/HMH – Dixième volume
Jean CHARLEBOIS, élève au collège de 1956 à 1960, Blanc, bleu blanc, jaune, noir, orange, rouge, vert, chez Lanctôt.
Jacques HÉBERT, C. 41, La comtesse de Merlin, chez VLB.
François-J. LESSARD, C. 38, Les héritiers de l'impérialisme romain, chez Louise Courteau.
Pierre LÉTOURNEAU, C. 59, À tort et à travers, chez Lanctôt.
Robert MELANÇON, C. 63, Le paradis des apparences, chez Noroît.

Notons aussi la biographie de notre confrère Denys Arcand, écrite par Réal La Rochelle sous le titre « Denys Arcand – l’ange exterminateur ». chez Léméac. Il s’agit d’un livre fort dense, qui reprend une série d’émissions radiophoniques à l’antenne de Radio-Canada. On lira avec un grand plaisir les nombreuses pages consacrées aux neuf années passées au collège, entre les Éléments français et la Philo II. Celui que Jacques Brault avait surnommé le « Voltaire de Sainte-Marie » puisait dans ses lectures, conversations ainsi que dans dans l’enseignement de ses professeurs, une culture qui allait l’inspirer, dira-t-il, jusque dans ses derniers films.

Enfin, …. dans un tout autre domaine, soulignons la publication par l’Institut canadien canadien des comptables agréés, du Nouveau dictionnaire de la comptabilité et de la gestion financière, dont notre confrère Louis MÉNARD, C. 67 est l’auteur principal. Ce dictionnaire bilingue comprenant 13 000 entrées a été réalisé avec la collaboration de l'Ordre des Experts-Comptables et de la Compagnie Nationale des Commissaires aux Comptes de France et de l'Institut des Reviseurs d'Entreprises de Belgique

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Le carnet

Jacques Gareau, C. 48, médecin, est toujours au service du Département de psychiatrie de l’Hôtel-Dieu de Saint-Jérôme. Il nous rappelle que « la vie est un combat dont la palme est au cieux. »

Jean-Louis Lalonde, C. 49, neuro-chirurgien, est toujours actif dans sa spécialité. Cofondateur, avec un autre ancien, Fernand Charest C. 29, du service de neurochirurgie de l’hôpital Sacré-Cœur de Montréal, il a été nommé membre émérite des médecins de l’hôpital du Sacré-Cœur de Montréal. Mais Jean-Louis Lalonde est surtout fier d’être l’organiste de nos fêtes annuelles.

Léo Côté, C. 50, enseignant à la retraite, est représentant de l’Assemblée des aînés francophones du Canada au Congrès des organismes nationaux des aînés. Il est aussi responsable du dossier de l’indexation des rentes à l’Association des retraités de l’enseignement du Québec, région de l’Île de Montréal.

Simon Richer, C. 50, pédopsychiatre, exerce toujours sa profession à Mont-Laurier où il est très impliqué dans la médecine mentale communautaire. Dr Richer a déjà exposé ses sculptures sur pierre au centre de créativité du Gésu, il poursuit une œuvre poétique entreprise en Belles-Lettres et chante, accompagné au piano, des œuvres de Debussy, Fauré, Ravel et autres compositeurs français. Toujours attiré par de nouvelles entreprises, il souhaite se lancer bientôt dans la fabrication de livres d’artiste.

André Provost, C. 54, dentiste à la retraite, est aujourd’hui président de l’Association des étudiants de l’antenne universitaire du 3ième âge – Couronne Nord.

Louis Bernard, C. 55, a posé sa candidature au poste de chef du Parti québécois. Pour diriger sa campagne de financement, il a fait appel à un autre collègue ancien du collège et ex-ministre du Gouvernement québécois, Robert Burns, C. 55.

André Brunet, C. 55, gérontopsychiatre, a été nommé membre honoraire du réseau santé Richelieu-Yamaska. En novembre 2004, il a été honoré à l’occasion du 25ième colloque annuel de la Société de psychogériatrie du Québec, à titre de cofondateur de la société.

René Doucet, C. 55, professeur honoraire à l’école des hautes Études Commerciales, exploite aujourd’hui un gîte touristique sur les bords du lac Massawippi, à North Hatley, où il est membre du comité d’urbanisme et président de l’association des commerçants.

Robert Lefrançois, c. 56, neuro-chirurgien, est chef du service de neuro-chirurgie de l’hôpital Sacré-Cœur, l’un des plus importants de Montréal.

Jean Robert, C. 56, médecin, a réduit ses activités en milieu hospitalier pour mieux soigner les marginalisés pas toujours bien accueillis par le système public (itinérants, prostituées, toxicomanes, détenus, etc..). Il intervient au Centre SIDA Amitié des Laurentides, à la Clinique du nouveau départ, le Centre de désintoxication de Montréal et d’autres centres, tels le Portage.

François Leclair, C. 57, qui fut aussi Secrétaire-Général du collège, est de retour au pays, à Gatineau, après un séjour de quatre années à Rome.

Jean-Marie Marineau, C. 57, médecin, dirige et administre quinze cliniques médicales au Québec, en plus de de faire de la formation médicale en nutrition en France où il publie également des articles scientifiques et donne des conférences sur la nutrition. Il consacre l’essentiel de ses loisirs à sa collection d’œuvres d’art contemporain.

Pierre Ricard, C. 57, dermatologue, a libéré son poste de président de l’Association des dermatologistes du Québec et se consacre plus entièrement à son travail de clinicien dermatologue.

Roger Bourdages, C. 59, est président du secteur Châteauguay-Moissons de l’Association des retraités de l’enseignement. Il nous encourage à perpétuer la tradition.

La Presse du 17 juillet honorait notre confrère Jacques Montplaisir, C. 60, en le nommant personnalité de la semaine, pour sa remarquable contribution à la recherche sur les troubles du sommeil. Aujourd’hui professeur titulaire de psychiatrie et sciences neurologiques à l’Université de Montréal, directeur d’une chaire de psycho-pharmacologie et du Réseau québécois de santé mentale, voilà bientôt trente ans qu’il se consacre à comprendre les troubles du sommeil. Jacques Montplaisir fait remonter son intérêt pour les troubles du sommeil à un livre sur le sujet tiré des rayons de la bibliothèque du collège.

Serge Montplaisir, C.60, frère de Jacques, se consacre depuis une trentaine d’années à la mycologie médicale, discipline qui s’intéresse à ces champignons microscopiques responsables de nombreuses pathologies. Professeur du Département de microbiologie et immunologie de l’Université de Montréal et clinicien à l’hôpital Sainte-Justine, Serge Montplaisir a été fut l’un des fondateurs de la Société canadienne de mycologie médicale. Il s’est aussi beaucoup impliqué dans la dernière campagne de financement de l’Université de Montréal, à titre de directeur du développement de la Faculté de médecine.

Georges Leroux, C. 61, professeur au département de philosophie de l’UQAM, a reçu le prix d’excellence en enseignement de l’Université du Québec, pour ses qualités de pédagogue et pour son engagement quant à la qualité de la formation de ses étudiants. Détenteur d’un doctorat en études médiévales de l’Université de Montréal, Georges Leroux enseigne depuis 1969 à l’UQAM et y a donné une trentaine de cours de premier cycle. Il a aussi dirigé des séminaires aux cycles supérieurs, notamment en herméneutique et en histoire de la pensée grecque. Traducteur de Platon, il a publié et dirigé la rédaction de 23 ouvrages. Il est aussi largement connu pour ses émissions à la radio et ses textes publiés dans le Devoir.

Robert Comeau, C. 62
, est depuis l’automne 2003, titulaire de la chaire Hector-Fabre d’histoire du Québec de l’UQAM. Cette chaire est financée par la Fondation du Prêt d’honneur, les centrales syndicales CSN, FTQ et CSQ ainsi que le mouvement Desjardins.

Jacques Tremblay, C. 62, récemment nommé conseiller en planification à la Direction de l’environnement de la Ville de Montréal, aura pour responsabilité de sensibiliser et mobiliser la population montréalaise face aux grands enjeux environnementaux qui touchent la ville.

Michel Gratton, C. 65, a été nommé président du chapitre de Montréal de l’Association de redressement d’entreprises, une association qui compte 34 chapitres à travers le monde.

Pierre Martel, C. 67, a été nommé Directeur exécutif du Bureau de l’intégrité de la fonction publique du Gouvernement du Canada. Ce nouveau bureau enquête sur les allégations d’actes fautifs en milieu de travail déposées par des fonctionnaires, contribuant ainsi à la transparence et l’excellence dans la fonction publique.

Michel Parent, C. 67, traducteur, a été nommé Directeur du service de la traduction du Conseil Privé. En octobre 2004, il a été élu Vice –président aux affaires professionnelles de l’Ordre des traducteurs terminologues et interprètes agréés du Québec.

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Passons sur l'autre rive (Marc 3,35)

Passons sur l’autre rive (Marc 4, 35)

René Garceau, s.j., ancien professeur, ministre de l’église du Gésu et directeur du théatre du Gésu.

Paul-Émile Tremblay, s.j., directeur de travaux pratiques en physique au collège de 1941 à 1945.

Eugène Proulx, s.j., ancien professeur d’instruction religieuse au collège, décédé à Saint-Jérôme le 9 mai 2005.

Bertrand Primeau, C. 25, médecin, décédé le 4 avril 2005.

Paul Dumas, C. 26, médecin et professeur agrégé à la Faculté de médecine de l’Université de Montréal, décédé le 15 août 2005.

Yvon Sirois, C. 30, comptable, décédé en 2005.

Maurice Filion, C. 35, comptable, décédé le 10 juin 2005.

Noël Lefèbvre, O.M.I., C. 36, décédé à Richelieu le 2 avril 2005.

Jean-Pierre Jean, C. 37, médecin, décédé à Montréal le 15 mai 2005.

Jean Vallières, C. 38, comptable, décédé le 14 mai 2002.

Marcel Girard, C. 39, médecin, décédé à Montréal le 28 février 2005.

Jean-Yves Lord, C. 39, publicitaire, décédé à Montréal le 21 avril 2005.

Jean-Paul Saint-Louis, C. 44, juge retraité de la Cour du Québec, décédé le 24 juin 2005.

Pierre Desjardins, C. 45, décédé le 27 juillet 2005.

Paul Millet, C. 45, ingénieur, décédé le 9 septembre 2005.

Miguel Giroux, C. 49, prêtre curé, décédé le 5 juillet 2005.

Jacques Fontaine, C. 49, P.M.É., décédé le 3 août 2005.

Gilles Cloutier, C. 52, décédé le 10 août 2005.

Jean-Paul Corbeil, C. 53, ingénieur, décédé le 25 septembre 2005.

Roger Lachapelle, C. 57, pharmacien, décédé le 4 août 2005.

Jacques Lefèbvre, C. 57, relationniste et conseiller en communications, décédé en 2005. Jacques Lefèbvre a œuvré pendant plusieurs années au sein de l’Association, jusqu’à ce que la maladie limite considérablement ses activités. L’association lui avait remis une plaque en hommage à ses nombreux services lors de la fête annuelle d’avril 2002.

Jacques-Eugène Auger, C. 58, prêtre sulpicien, décédé le 11 avril 2005.

Jean Garneau, C. 60, psychologue, décédé le 9 septembre.

Bruno Grégoire, C. 61, décédé le 15 août 2005.

Jean Blanchet, C. 62
, avocat, décédé à Québec le 22 septembre 2004

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