Le
mot du président
Nemo dat quod non habet!
Eh bien oui, la langue est ancienne mais l’affirmation toujours
vraie : on ne donne pas ce que l’on n’a pas !
Votre association veut bien être généreuse
: bulletin Sainte-Marie, site Internet, services aux membres, rencontre
annuelle... mais nos moyens diminuent. Beaucoup de collègues
oeuvrent – bénévolement – pour garder
vivante l’appartenance au Sainte-Marie. Nous croyons qu’il
s’agit de beaucoup plus que de nostalgie. C’est un lieu
nourricier qui garde vivants notre enthousiasme de jeunesse, nos
racines, notre appartenance à une éducation humaniste.
Ma longue expérience de l’éducation m’amène
à penser qu’on «appartient à une éducation»
comme à une famille. Vivre huit ans dans une maison d’éducation
qui se nourrissait aux sources vives de l’humanisme marque
à tout jamais. Vous en doutez ? Lisez le beau livre de Jacqueline
De Romilly : Le trésor des savoirs oubliés.
Félix Antoine Savard a résumé tout cela en
quelques lignes :
Les feuilles tombent mais les racines demeurent.
Et meurt la tête quand meurent les racines.
Il est bien difficile de faire l’histoire des racines.
Il est beaucoup plus simple de la renier.
Mais alors, que devient la tête ?
(Carnet du soir intérieur)
Beaucoup de feuilles sont tombées ; c’est le lot de
la vie, mais «les racines demeurent».
Nous veillons à leur survie : êtes-vous prêts
à nous appuyer ?
Le président,
Émile Robichaud C. 53
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Assemblée générale
et fête annuelle 2006
Assemblée générale et fête annuelle 2006
Cette année encore, la fête annuelle était célébrée
le dernier lundi d’avril soit le 24, au lieu du traditionnel
premier lundi de mai et près de cent anciens s’étaient
rassemblés pour l’occasion. La fête débutait
par la messe en l’église du Gésu, célébrée
par Bernard Bélair s.j., C. 60, et l’abbé Maurice
Comeau, C. 56. Marie-Danielle Plante, C. 67, et Gilles Dumontier,
C. 50, dirigeaient les chants pendant que Jean-Louis Lalonde, C. 49,
touchait l’orgue.
Dans son homélie, Bernard Bélair nous a conviés
vers la démarche de Nicodème, ce « chercheur de
Dieu» pour naître par la foi à une vie nouvelle.
Il nous a notamment référés aux Exercices spirituels
de Saint Ignace pour garder une vision lucidement optimiste du monde,
afin d’y faire régner la justice, la paix et l’amour.
Il nous a invités à réaliser qu’alors que
nous croyons chercher Dieu, c’est Dieu qui nous cherche et nous
précède.
Le groupe des anciens s’est par la suite déplacé
vers la salle Georges-Henri d’Auteuil pour l’assemblée
annuelle où le président Émile Robichaud, C.
53, leur a tout d’abord souhaité la bienvenue, en évoquant
l’attachement des anciens à la formation humaniste que
donnait le collège, dont l’association entend garder
le souvenir bien vivant. Puis, Guy Dulude, C. 48, président
du comité des conventums, a invité les anciens et particulièrement
les diplômés des années soixante, à solliciter
l’appui du comité pour organiser ces réunions
de conventum qui sont au cœur même de la mission de notre
association.
Notre trésorier, Jacques-Maire Gaulin, C. 48, qui avait revêtu
pour l’occasion une livrée de grand notable, a brossé
un tableau exhaustif de la situation financière de l’association,
démontrant le succès des mesures d’économie
adoptées lors de la dernière assemblée générale.
Grâce à ces mesures, notre association renoue avec l’équilibre
financier et se donne des assises solides.
Le président Émile Robichaud a par la suite dressé
un bilan d’ensemble des réalisations de l’année
à l’AACSM, insistant notamment sur le redressement des
finances, la publication semestrielle d’un bulletin porté
à douze pages, l’achèvement de la liste des anciens
professeurs et autres professionnels ayant œuvré au collège,
la mise à jour constante du site Internet devenu moyen de communication
par excellence avec les Anciens. Il a souhaité la bienvenue
à Maurice Comeau, C. 56, qui devient membre du Conseil d’administration
à titre de conseiller spirituel, en remplacement de Bernard
Bélair, rappelé au siège de la compagnie. Il
a remercié ce dernier pour son dévouement à l’association
de même que Gilles Dumontier, C. 50, et Marie-Danielle Plante,
C. 67, qui quittent également le Conseil.
Puis vient le moment de présenter la candidature retenue pour
le prix d’engagement communautaire, prix décerné
à un ancien qui s’est distingué par son implication
bénévole au service de la communauté. Le vice-président,
Richard L’Heureux, C. 62, annonce que la candidature retenue
cette année est celle de Jacques D. Girard, C.59. Depuis plus
de dix ans, Jacques consacre beaucoup d’énergie aux activités
de la « Maison des enfants », qui permet aux enfants du
quartier Hochelaga-Maisonneuve non seulement de se retrouver et de
fraterniser dans une maison bien à eux, mais aussi d’écrire
à des adultes bénévoles des lettres où
ils expriment leurs rêves et leurs préoccupations. En
plus de répondre lui-même à des lettres d’enfants,
Jacques agit occasionnellement comme facteur, faisant la cueillette
hebdomadaire du courrier dans huit des 23 écoles primaires
qui sont en relation avec la Maison des enfants. De plus, chaque automne,
il se rend dans les classes de plusieurs de ces écoles pour
faire connaître la Maison des enfants et son service de courrier.
Après la présentation, le président Émile
Robichaud remet à Jacques D. Girard le prix consistant en une
plaque et une sculpture, devant l’assemblée à
laquelle s’étaient joints l’épouse de Jacques,
Angéline, leur fille Sandrine et leur fils Christian.
L’assemblée se termine avec l’élection des
administrateurs : trois anciens ont été élus
pour venir épauler l’équipe en place : René-Charles
Alary, C. 48, Daniel Beaudoin, C. 66 et Gilbert Saint-Louis, C. 59.
L’assemblée s’est terminée par la présentation
d’un diaporama de photos de différentes salles du collège,
facilement reconnues par ces anciens qui y ont évolué
pendant tant d’années.
Après une session aussi bien remplie, les anciens étaient
fort heureux de se retrouver autour d’un bon verre de vin et
d’une bonne assiette de mets fins et variés, à
débattre des questions de l’heure, à échanger
entre confrères, consœurs et épouses, des nouvelles
de tous et chacun, des souvenirs de leur Alma Mater.
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Le conseil d'administration
2006-2007
Assis: Richard L'Heureux, C. 62, vice-président
et responsable du Bulletin, Émile Robichaud, C. 53, président,
et Jacques-Marie Gaulin, C. 48, trésorier.
Debout: Guy Dulude, C.
48, Daniel Beaudoin, C. 66, Bernard Downs, C. 59, Gilbert Saint-Louis,
C. 59, secrétaire, et René Charles Alary, C. 48.
En médaillon: Jean Collard, C.
56, abbé Maurice Comeau, C. 56, Richard d'Auteuil, C. 57,
Pierre La Buissonnière, C. 68, Dr Serge Montplaisir, C. 60,
Serge Moquin, C. 68, et Maurice Mousseau, C. 67.
Profil de vos administrateurs...
L’assemblée annuelle, la venue de nouveaux membres
au Conseil d’administration, voilà une belle occasion
de faire plus ample connaissance avec vos administrateurs, dont
voici un bref profil :
Emile Robichaud, C. 53, Président : Directeur
de l’Institut Marie-Guyart, président de quelques organismes,
bricoleur spécialisé en cascades… (voir l’article
sur les cascades)
Richard L’Heureux, C. 62, Vice-président
: Économiste consultant, administrateur (Cégep de
St-Laurent, Association des parents du Cégep de St-Laurent,
Club de ski Viking), amateur de ski (de fond), de voyages en canot,
de pêche à la mouche.
Gilbert St-Louis, C. 59, Secrétaire : N'est
plus rémunéré comme consultant en ressources
humaines, n'a plus de jardin ni de potager parce qu’il réussissait
trop bien dans la culture des navets…. S'amuse à la
voile et, de temps à autre, accompagne à la pêche
Guy Dulude, C. 48 sur sa « Verchères » nouvelle
génération super rapide.
Jacques-Marie Gaulin, C. 48, Trésorier
: trésorier à la Société d'histoire
de la
Vallée du Richelieu et à celle de Saint-Basile-le-Grand,
représentant officiel (trésorier) de
l'instance de la région de la Montérégie du
Parti Québécois et aussi représentant officiel
(trésorier) de l'Action municipale de Saint-Basile-le-Grand.
René-Charles Alary, C. 48 : Avocat, actif
en immobilier, homme à tout faire chez lui à la campagne.
Daniel Beaudoin, C. 66 : conseiller en placement
chez BMO Nesbitt Burns depuis presque 24 ans. Ses loisirs préférés
sont le sport (golf et ski), la lecture et, depuis quelque temps,
la peinture.
Jean Collard, C. 56, conseiller en gestion, amateur
de vélo.
Maurice Comeau, C. 56, Conseiller spirituel, curé
de la paroisse Saint-Sylvain à Laval depuis 7 ans.
Richard d’Auteuil, C. 57, gère son
vaste domaine forestier dans la belle région de Matane, très
actif dans les associations forestières et toujours présent
en politique municipale.
Bernard Downs, C. 59, administrateur d’un
immeuble en copropriété, fait du tutorat auprès
des jeunes, toujours actif dans le milieu de l’éducation.
Guy Dulude, C. 48, avocat, spécialiste
en arbitrage de griefs.
Pierre Labuissonnière, C. 68, gestionnaire
Serge Moquin, C. 68, gestionnaire, bien connu
à l’association comme collecteur de fonds.
Maurice Mousseau, C. 67, Avocat et chanteur à
ses heures.
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Meilleurs souvenirs du
collège
Nous avons demandé à nos administrateurs, anciens
et nouveaux, de nous faire connaître leurs meilleurs souvenirs
du collège. A vous d’interpréter les réponses,
très variées et fort éloquentes ….
« Les cours de M. Gérard, du Père Vigneau,
du Père Saulnier, la chaleur de cette maison d’éducation,
la vie de famille que j’y ai vécue sans oublier les
midis passés chez le père Taché (« Bibitte
») à veiller à la bonne santé des poissons
et autres habitants du labo de biologie ! La construction de cascades
en est la suite logique. » - Émile Robichaud
Les classes de Laurent Laplante, de Guy Bourgeault, de Raymond
Bourgault, les textes grecs et latins, la littérature française,
les Parascos, les Festivals, la bibliothèque, les jeunes
naturalistes, les scouts, le camp Bleu et Blanc, et puis ce panneau
qui fixait les philosophes en descendant au 5ième étage
: « Felix qui potuit rerum cognoscere causas », enfin
le collège même et les derniers tramways pour s’y
rendre. – Richard L’Heureux.
« Est-ce la journée de cabane à sucre mixte
à Saint-Hilaire autorisée par le père Réal
Lebel ou le père Bibitte nous faisant disséquer un
coeur de veau, ou le professeur de maths, monsieur Cadotte, qui
cultivait de pleins champs de roses et en parlait durant tout un
cours, ou le père Vigneault consacrant son samedi matin à
nous analyser l'édito du Devoir au lieu de nous servir un
contrôle comme le prévoyait le syllabus, ou quoi encore
les déplacements nord-sud sur le boulevard Saint-Laurent
abord de la 55 avec Jean-François Delage, etc., mais mes
deux années de Philo au Sainte-Marie, en sautant abord du
train en marche du Conventum 59, sont inoubliables au point d'y
revenir 45 ans après..." – Gilbert St-Louis
« Je me souviens plus de l'achat de mon premier bâton
de crosse que de ma première grammaire latine. Ma participation
très mineure a des soirées de Parascos, ma nomination
au poste de directeur du journal " Le Sainte-Marie", mes
années avec Les Chevaliers Bleus, mes missions avec les commandos
routiers, mes jobs d'été au Camp Bleu et Blanc demeurent
des souvenirs impérissables. » – Daniel Beaudoin.
« Les pères Brouillé et Delisle, le tour du
lac Saint-Jean avec les Routiers, la cérémonie de
prise des rubans puis celle des adieux à la Vierge à
l’église du Gesù, après huit années
au collège. – Bernard Downs.
« La soirée de la collation des grades à la
fin de la Philo II (1962) où parents, amis(ies) et finissants
partageaient les résultats des 8 ans de travail...bien accompli.
» - Serge Montplaisir.
« L'aspect communautaire de la vie du collège, le
climat favorable à l'apprentissage, la formation à
une ouverture sur le monde, le contact facile avec les profs. »
- Maurice Comeau.
« La compétence et le dévouement des professeurs
tant jésuites que laïques. » - René-Charles
Alary.
« Je n'ai pas seulement appris de mes études collégiales
et philosophiques, j'ai
aussi appris la débrouillardise et la fraternité grâce
au scoutisme, j'ai aimé jouer au théâtre, entre
autres avec Les Comédiens routiers. En résumé,
étant seul enfant de mes parents, j'étais
chez moi au collège. » - Jacques-Marie Gaulin.
« Le jour où, en versification, j'ai fait sourire
Adrien Léonard, préfet de discipline….. »
- Maurice Mousseau
Qu’est-ce que Maurice Mousseau a bien pu dire ou faire pour
dérider le Père Léonard ? Peut-être connaîtrons-nous
la réponse au prochain bulletin. Et vous, quels souvenirs
gardez-vous du collège ?
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Les anciens de Sainte-Marie
: 125 ans d’amitié et de fidélité.
Nous sommes en 1882. Le collège Sainte-Marie a trente-quatre
ans et ses premières cohortes de bacheliers ont passé
le cap de la quarantaine. On imagine que les anciens élèves
commencent à constituer un groupe assez nombreux et certains
pensent à se regrouper en une association. Un des fondateurs
de l’association sera Alphonse Leclaire, qui en sera le premier
secrétaire .
Celui-ci écrit en 1882 au Père Félix Martin,
fondateur du collège, pour lui demander de présider
la première convention de la nouvelle association. Le Père
Martin, alors âgé de 78 ans, vit en France depuis 1861,
après dix-neuf années passées au Canada entièrement
consacrées au collège Sainte-Marie. Retiré
à Vaugirard, il est limité dans ses activités
par des problèmes de santé et c’est avec regret
qu’il décline l’invitation d’Alphonse Leclaire.
Le projet d’une association d’anciens du collège
est néanmoins bien lancé et l’association se
donne comme but de « renouveler et perpétuer les liens
d’amitié qui doivent le unir entre eux ; de réveiller
et fortifier l’amour filial qu’ils doivent avoir pour
leur alma mater comme aussi de lui aider à atteindre le but
qu’elle se propose dans l’éducation de la jeunesse.
»
L’organisation de l’association sera complétée
en 1884 avec l’appui du recteur Cazeau et depuis, l’AACSM
réunit les anciens du collège autour de leur alma
mater. L’association sera consultée au sujet des grandes
décisions touchant le collège ; elle apportera soutien
et financement à la construction du collège Brébeuf
dans les années 20, puis près de vingt ans plus tard,
à ce projet de gymnase du collège, qui ne connaîtra
pas de suite. C’est à l’initiative de leur aumônier
Joseph Bélanger, s.j. C. 08, que des membres de l’Association
allaient former le Club des Anciens, un groupe plus restreint qui
soutenait le rayonnement du collège, notamment par l’octroi
de bourses à des étudiants peu fortunés.
Depuis la fermeture du collège, la mission de l’association
s’est concentrée sur ses objectifs des rapprochement
entre les anciens mais reste fidèle à son devoir de
mémoire. C’est cette fidélité vieille
de bientôt 125 années que nous célébrerons
en 2007 !
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Autour d’un piano
«Autour d’un piano», c’est le nom donné
par François Cousineau au groupe de confrères du conventum
59 qu’il invite chez lui pour échanger sur des sujets
personnels, professionnels et d’actualité.
À l’automne 2003, à l’occasion des retrouvailles
du conventum 59, François a lancé l’idée
de rencontres régulières pour favoriser des discussions
plus poussées et un partage des expériences de vie.
Depuis janvier 2004, une quinzaine de confrères se réunissent
chez lui cinq ou six fois par année.
Les rencontres ont lieu de 19 h 30 à 22 h. Elles se déroulent
en deux temps : une période de sujets libres suivie d’échanges
sur un thème qui a été déterminé
à la réunion précédente. Sans enfreindre
la règle de confidentialité adoptée par le
groupe, voici quelques-uns des thèmes abordés : nos
croyances, doutes et incroyances (Dieu, forces ou êtres supérieurs),
la souveraineté du Québec, la justice et notre perception
du système judiciaire, notre rapport à l’argent,
les relations de couple. Deux livres ont aussi été
l’objet de discussions, soit Le Da Vinci code, de Dan Brown
et «Il faut rester dans la parade» ou comment vieillir
sans devenir vieux, de Catherine Bergman.
Au fil du temps, la confiance s’est développée,
la «chimie» s’est améliorée, les
échanges ont gagné en authenticité et en profondeur.
Affinités et amitiés ont également suscité
des rencontres en groupes plus restreints et à l’extérieur
de ce cadre.
Des partages se sont tenus dans d’autres lieux comme à
la résidence secondaire de François Cousineau au lac
Memphrémagog, au chalet des Laurentides de Jacques D. Girard
et, le 16 septembre 2006, à la résidence secondaire
de Michel Perrault à Notre-Dame-du-Portage. Le prochain échange,
qui se tiendra en novembre chez Roger Bourdages, à Mercier,
portera sur la première partie concernant la vie dans Le
livre tibétain de la Vie et de la Mort de Sogyal Rinpoché
(disponible en format poche).
Rangée du bas: Richard Bergeron, Michel Perrault, François
Cousineau, Louis Famelart et Gilles Brunelle.
Rangée du centre: Jacques Grenier, Jacques Vallée
et Pierre Angrignon.
Rangée du haut: Jacques D. Girard, Lionel Hervieux, Jacques
Malboeuf, Bernard Downs et Roger Bourdages.
Absents: Jean-François Delage et Renault Gaudet.
À Notre-Dame-du-Portage, les conjointes étaient invitées.
En après-midi, les confrères ont discuté, entre
autres, de thèmes comme «faire ses deuils» et
«lâcher prise». Les conjointes se sont intégrées
au groupe pour l’apéritif offert par Suzanne et Michel
Perrault. Devant leurs conjointes émues, avec François
Cousineau au piano et Bernard Downs comme animateur, les treize
confrères présents ont chanté «Les trois
cloches», chanson immortalisée par les Compagnons de
la chanson. Chacun des trois couplets reprend les grandes phases
de la vie : le baptême et l'enfance, le mariage et la vie
adulte, la mort et l'éternité. Un souper gastronomique
a suivi à l’Auberge sur mer.
Louis Famelart, Jacques Grenier, président de la séance,
et François Cousineau chez lui.
Ces initiatives peuvent-elles servir d’inspiration à
d’autres conventums ?
Jacques D. Girard, C. 59
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Spécialité:
cascadeur!
Les pierres m’ont toujours fasciné – et l’eau
aussi – qu’elles ont le don de faire chanter!
Depuis trente ans, j’entendais le clapotis du lac, mais il
manquait à mon bonheur le murmure de l’eau d’une
cascade, d’une cascade de mon cru, dont je modulerais le chant…
Chaque cascade a son diapason, son registre, et ce sont les pierres
qui en décident ! La recette est simple et les ingrédients
sont connus : des pierres, de l’eau et du travail, beaucoup,
beaucoup de dur et patient travail !
Une fois dûment renseigné : livres de référence,
revues spécialisées, consultation des experts, il
ne reste plus qu’à se mettre à l’ouvrage.
Et c’est «de la grosse ouvrage» ! Trente ans de
durs labeurs de construction et de terrassement m’avaient
préparé à ce nouveau «contrat»
! La construction d’une cascade exige de bonnes connaissances
«générales» : plomberie, électricité,
et quelques connaissances «particulières» : mise
en place de la membrane imperméable, des toiles géotextiles,
de la canalisation d’eau.
Le bassin inférieur
L’emplacement choisi comportait une difficulté sérieuse
: il fallait arrimer la membrane imperméable (et la géotextile)
à une paroi rocheuse. La photo ci-jointe illustre bien la
solution retenue : percer le roc, y insérer des chevilles
de plomb pour y fixer un support de P.V.C. auquel un autre support
de P.V.C. fixerait la membrane, ce qui fut fait… et réussi
! Le bassin inférieur prenait ainsi forme après creusage,
«arrondissement» des arêtes rocheuses à
la masse et construction d’un mur de retenue, de façon
à ce que le bassin ait une profondeur moyenne de 50 cm (20
pouces) et un volume d’eau de 1 500 litres, essentiel à
un pompage de 20 000 litres/heure. Rassurez-vous : le bassin ne
se videra pas : l’eau pompée… revient dans le
bassin par la cascade !
La cascade
Dénivellation : trois mètres sur une longueur de
six mètres. C’est ici que commence le travail «d’harmonie»
: il faut disposer les pierres une à une pour que le chant
de la cascade réponde à nos attentes ! C’est
une pente : il faut que les pierres tiennent sous la poussée
de l’eau ! Poser, enlever, reposer des pierres : les cascades
ne chantent pas sur simple demande !
Les bras se fatiguent, la patience s’épuise mais les
pierres restent… de pierre !
Branché à la pompe dissimulée au fond du bassin,
un tuyau de un pouce et quart (3,2 cm : donnée inconnue en
plomberie québécoise !) court sous la membrane de
la cascade (car il y a une membrane imperméable là
aussi !) jusqu’au sommet de la cascade : là, des soupapes
assurent la répartition de l’eau dans la cascade principale
et les deux cascades «secondaires» : celle qui coule
du rocher dans le bassin et d’autre qui se verse dans la cascade,
à mi-course de celle-ci. Un système de soupape branché,
lui, au système de la maison, assure par son apport d’eau
au besoin, le niveau constant du bassin.
Les grenouilles, les oiseaux, les poissons et les plantes
Jour et nuit, la cascade chante : à peine quelques jours
après la mise à l’eau du bassin, les grenouilles
sont arrivées ! En mai et juin, elles chantent, elles aussi
! Et avec quelle ardeur !
Les petits poissons rouges «de bocal», achetés
il y a trois ans, sont devenus… de grosses carpes ! Des carpes
qui passent l’hiver… à Laval, because…
le bassin gèle !
Les plantes ont grandi : les papyrus, eux passent l’hiver
au chaud, dans la maison et, au printemps, rejoignent poissons et
oiseaux dans le bassin. Oiseaux ? Eh oui ! Parce que les oiseaux
ont fait de la cascade… leur bain d’oiseaux ! La cascade,
le bassin, c’est tout un monde à découvrir !
Parcourir les revues spécialisées pour mieux connaître
les plantes immergées, semi-immergées, flottantes,
les plantes de milieux humides. Découvrir la complexité
de la «concurrence alimentaire» : qui, des plantes «aimées»
ou des algues… «détestées», aura
le dessus dans le bassin ? De la réponse à cette question
dépend la pureté de l’eau et donc la beauté
du bassin. Les plantes oxygénantes assurent la bonne santé
des bassins à condition que la pompe fasse sa part elle aussi
! L’équilibre !
Le travail des mains m’aura, depuis trente ans, apporté
équilibre et plaisir. On éprouve une grande satisfaction
à créer un milieu vivant sain, mais combien fragile
! À construire aussi, et à aménager : poser
une moulure «o’gee» à la perfection (coins
intérieurs et extérieurs réussis !), mettre
en place des quais qui résistent aux grands vents du nord,
installer un système d’irrigation, construire un escalier
à «trois volets», autant de défis stimulants
pour des esprits qui risquent de se perdre dans les dédales
des normes, des conventions collectives, des programmes. L’équilibre
!
Ma plus belle «évaluation» ? En voyant des photos
de mon «paysagement», mon fournisseur de matériaux
de Sainte-Agathe, ignorant mon occupation principale m’a dit
: Ça, c’est du travail professionnel. J’ai deux
contrats pour toi à Saint-Donat» ! C’est mieux…
qu’un grief !
P.S. Besoin de renseignements techniques pour vous lancer dans
l’aventure ? Donnez-moi un coup de fil !
Émile Robichaud
(514) 735-4881
(450) 661-3237
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Les anciens publient…..
Simon RICHER, C. 50, Le chant de l'enclume (le) : portraits
d'héritages vivants , aux éditions Liber, coll.
Figures libres.
Pierre CAMU, C. 42, Le Saint-Laurent et les grands lacs au
temps de la vapeur, 1850 – 1950., aux éditions
Hurtubise – HMH.
Ce volume que nous avions recensé de façon incomplète
dans le précédent numéro fait suite à
un autre ouvrage de notre confrère, Le Saint-Laurent
et les Grands Lacs au temps de la voile, 1608 – 1850,
également publié chez Hurtubise – HMH en 1996.
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En bref
Vie des conventums
Les réunions de conventum vont bon train cette année.
Le conventum 48 se réunit le 17 octobre au local des Fusiliers
Mont-Royal. Le conventum 49 prévoir se rencontrer cet automne
à l’initiative des plus actifs de ses membres, Jean-Louis
Lalonde et Ulysse Desrosiers. Le conventum 59 se réunira
le 29 novembre dans un restaurant de Notre-Dame-de-Grâce qui
reste à déterminer. Le conventum 55 a réuni
a tenu sa réunion le mardi 26 septembre au restaurant La
Gaudriole. Les anciens du conventum 56 se reverront pour leur réunion
quinquennale au restaurant le Bordelais 12 octobre. Au moment d’aller
sous presse, nous attendons des nouvelles des autres conventums
dont c’est la date anniversaire, soit les conventums 51 et
61. Il est encore temps….
Centre de créativité du Gésu
Les Jésuites célébraient leur année
jubilaire au Centre de créativité du Gésu entre
le 22 septembre et le 8 octobre 2006 sous le thème «
Agir, c’est prier.» Au programme, des expositions tableaux,
dessins, photographies d’artistes jésuites. Des conférences
sur le thème de l’art et la spiritualité, sur
le vaudou et le chritianisme en Haïti, un spectale de danse
donné par un jésuite indien afin de faire connaître
la danse classique de son pays, expression de l'héritage
religieux et philosophique de l'Inde. Le programme incluait également
un concert de la chanteuse Karen Young sur le thème «
Âme et désir », un concert de musique jésuite
donné par l’ensemble vocal classique Xavier Consort
et plusieurs autres événements.
On en saura plus sur les événements à venir
en consultant le site du centre de créativité du Gesu,
à l’adresse : www.gesu.net.
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Le carnet
Hugues Beauregard, C. 60, endocrinologue, s’est
vu décerner le prix régional 2005 du Collège
Royal des médecins chirurgiens du Canada, qui souligne l’excellence
de l’associé du Collège royal en tant qu’éducateur
médical, pour services remarquables rendus à la communauté
et au Collège royal.
Bernard Blair, s.j. C. 60, après avoir
servi pendant plusieurs années comme conseiller spirituel
de l’association, vient d’être nommé supérieur
de la résidence des Jésuites « Jacques Couture
» à Québec.
Louis Boudrias, C. 57, est heureux de pouvoir
consacrer plus de temps à l’achat et à la vente
de tableaux, maintenant qu’il a tiré le rideau sur
sa carrière dans la mode masculine. Louis souhaiterait bien
avoir l’occasion de rencontrer d’autres collectionneurs.
Avis aux intéressés!
Maurice Da Sylva, C. 42 continue de collaborer
à la revue Pierres vivantes. Toujours inspiré par
la pensée de Lanza del Vasto, il poursuit également
sa collaboration à la revue Échanges de l’Arche
du Québec. On lira d’ailleurs avec intérêt
l’article de Maurice da Silva sur Lanza del Vasto inscrit
sur le site WEB de l’encyclopédie de l’Agora.
Germain Derome, C. 63, vient de célébrer
ses vingt-cinq années comme professeur de philosophie au
collège Brébeuf et enseigne toujours le grec ancien
à l’Université de Montréal.
René Doucet, C. 55, professeur honoraire
de l’école des Hautes Études Commerciales, dirige
un comité de citoyens qui travaille au jumelage de North
Hatley avec le village français d’Eymet en Dordogne.
Il gère toujours, avec son épouse, un gîte touristique
de prestige au lac Massawippi et consacre ses loisirs à la
peinture et au dessin.
Maurice Falardeau, C. 52, médecin à
la retraite, de St-Bruno, demeure très actif socialement,
s’impliquant en particulier au sein du comité de justice
sociale de St-Bruno et au Regroupement des organismes communautaires
de St-Bruno. Il est aussi administrateur au Conseil local de développement
de Longueuil.
Louis Fournier, C. 62, a récemment pris
sa retraite de la FTQ où il était directeur des communications.
Une bonne partie du temps ainsi retrouvé fut consacrée
la lecture de « La recherche du temps perdu ». Lire
un roman de sept tomes, c’est déjà toute une
entreprise, mais avec les nombreux écrits déjà
à son actif, parions que notre confrère se remettra
lui-même à la plume sous peu!
Maurice Forget, C. 64, reste fidèle aux
traditions sportives du collège. Avec d’autres anciens
de son conventum comme Claude Bertrand et Claude Famelart, il «
œuvre » au sein de l’équipe des «
boys » de St-Eustache, une équipe de vétérans
on ne peut plus sérieuse puisqu’elle joue 82 matchs
par saison! Avec tous ces anciens de Ste-Marie sur les rangs, l’équipe
finira bien par s’appeler les « Bleus » de St-Eustache.
André Lacroix, C. 66, médecin endocrinologue,
exerce aussi les responsabilités de chef du département
de médecine du CHUM, professeur titulaire de médecine
à l’Université de Montréal et président
de la Société canadienne d’endocrinologie et
métabolisme.
Jacques L’Heureux, C. 52, vient d’être
nommé professeur émérite en droit de l’Université
Laval. Cette nomination consacre une carrière de plus de
vingt ans comme professeur en droit municipal et urbain, en droit
administratif ainsi qu'en histoire du droit et des institutions.
M. L’Heureux s’est aussi distingué par de nombreuses
publications dont un traité de droit municipal qui fait autorité
en la matière.
Pierre Marois, C. 58, toujours président
de la Commissions des droits de la personne et des droits de la
jeunesse, exprime sa fierté d’appartenir à un
conventum aussi riche de talents artistiques que le sien, qui nous
a donné ces grands noms que sont Denys Arcand, Pierre Létourneau
et Stéphane Venne. Il évoque aussi la mémoire
de cet autre confrère de conventum, l’avocat Pierre
Lapointe, disparu en 2004, dont il garde le meilleur souvenir.
Louis Ménard, C. 67, nous apprend que le
« Dictionnaire de la comptabilité et de la gestion
financière » publié sous sa direction, a reçu
le prix spécial du jury décerné lors du Grand
Gala des mérites du français, dans le cadre de la
10ième Francofête, en mars dernier.
Louis-Jacques Ménard, C. 64, s’est
vu décerner un doctorat honoris causa par l’Université
Concordia, en reconnaissance de son engagement au sein de la communauté.
Louis-Jacques Ménard est président de BMO Groupe financier,
Québec. À ce titre, il dirige les activités
de la Banque de Montréal au Québec.
Claude Parent, C. 58, terminait en mai dernier
un mandat de dix mois à titre de directeur de la Mission
internationale d’évaluation des élections en
Haïti. À ce titre, il dirigeait une équipe de
200 personnes venues de plusieurs pays, afin de soutenir le peuple
haïtien dans sa marche vers la démocratie.
Michel Parent, C. 67, a été élu
en novembre dernier, vice-président du Conseil des traducteurs,
terminologues et interprètes agréées du Canada
(CTTIC). Comme directeur du Service de traduction du Bureau du Conseil
privé, il a eu récemment la responsabilité
de dossiers particulièrement délicats, soit l’enquête
Gomery, l’affaire Arar et le procès d’Air India.
André Provost, C. 54, est depuis décembre
2005 récipiendaire de l’Ordre du Mérite de l’Université
du Troisième Âge décerné par la Faculté
d’éducation de l’Université de Sherbrooke.
Roland Reid, C. 38, nous fait part de son regret
de voir partir son ami Jacques Champagne, qui nous a quittés
depuis peu (voir la chronique « Passons sur l’autre
rive… »), avec lequel il était lié depuis
les premières années du collège, une amitié
de près de trois quarts de siècle!
Gontran Rouleau, C. 49, a quitté sa retraite
récemment pour présider une séance du tribunal
de l’Association des courtiers en valeurs mobilières
(ACCOVAM). Il donne aussi des conférences sur la médiation
en matière civile et commerciale, dans des pays aussi différents
que la France, la Syrie et la République d’Irlande.
Remonter
Passons sur l'autre rive (Marc
3,35)
Antoine Biron, C. 27, avocat, C.R., décédé
à Drummondville.
Henri Saey, C. 28, prêtre séculier,
décédé à Montréal le 28 juillet
2006.
Bruno Angers, C. 37, assureur, décédé
à St-Lambert le 4 juin 2006.
Marcel Laplante, C. 37, gynécologue, décédé
à Montréal le 26 juillet 2006.
Jacques Champagne, C. 38, médecin, décédé
à St-Sauveur-des-Monts le 22 mars 2006. Obstétricien,
il avait fondé le département d’obstétrique
de l’hôpital de St-Jérôme.
François La Mothe, C. 39, médecin,
décédé récemment à Montréal.
Gérard Beaudoin, C. 40, médecin
psychiatre, décédé à Montréal
le 14 février 2006.
René Lagacé, C. 42, médecin,
décédé à Verdun le 4 mars 2006.
Marc Thibault, C. 42, ancien professeur au collège
et directeur de l'information de Radio-Canada, décédé
à Montréal le 12 mars 2006.
Donat Perreault, C. 44, décédé
à Montréal le 9 août 2006.
Jean-Paul Ouellet, C. 45, prêtre séculier,
décédé à Montréal le 21 mai 2006.
Georges Pépin, C. 47, prêtre séculier,
décédé à St-Hyacinthe le 3 août
2006.
Marcel Camirand, C. 48, comptable, décédé
à Longueil le 17 août 2006.
Jean-Claude Delorme, C. 53, avocat, décédé
à Montréal le 7 septembre 2006. Il avait été
président de Téléglobe Canada, ainsi que de
la Caisse de Dépôt et de Placement du Québec,
en plus d’œuvrer pour de nombreux organismes dans le
domaine des arts, de l’éducation et des affaires.
Claude Constantineau, C. 54, notaire, décédé
à Ste-Agathe le 11 septembre 2006.
Robert Petitpas, C. 54, décédé
à Sorel le 20 juin 2006.
Pierre Lambert, C. 55, ingénieur, décédé
à Montréal le 28 mars 2006.
Jean-Paul Guérard, C. 56, ajusteur d’assurances,
décédé à Yurimagas (Pérou) le
9 mai 2006.
Paul Dostaler, s.j., décédé
à St-Jérôme le 21 février 2006. Professeur
au collège de 1954 au collège de 1948 à 1969,
il fut par la suite aumônier chez les Frères de l’Instruction
chrétienne à La Prairie jusqu’en 1998.
Laval Girard, s.j., décédé
à St-Jérôme le 12 juin 2006. Il avait été
professeur d’abord au collège St-Ignace de 1952 à
1954, puis au collège de 1955 à 1969 pour ensuite
assumer la tâche de préfet de l’église
du Gésu de 1969 à 2000.
Paul Morisset, s.j., décédé
à St-Jérôme le 6 mai 2006. Il avait été
professeur au collège de 1962 à 1968. Il avait par
la suite fondé puis dirigé de 1968 à 1980 le
Centre Incroyance et Foi . À partir de 1981, le père
Morisset s’était consacré à la prédication
de retraites.
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